• Un partage de Lydia

    Temple de Paris

    Étoile blanche moyenne POURQUOI UN COQ SUR NOS CLOCHERS ? Étoile blanche moyenne
    Dans la tradition chrétienne occidentale, un coq est placé au sommet des clochers. Le pape Léon IV l’a imposé vers l’an 850. Le plus ancien coq de clocher connu, vieux de près d’un millénaire, se trouve à Brescia au nord de l’Italie.

    Au Moyen Âge, l’oiseau est un symbole solaire, son chant annonçant le lever du soleil et l’arrivée du jour. On a même cru que c’était lui qui, dressé sur une nature endormie, faisait naître le jour et sonnait le réveil à tout son entourage.

    • Incarnation du courage •
    Porte-bonheur, prophète guérisseur, le coq incarne le courage. Son buste en avant le fait passer pour un fier combattant qui ne rechigne pas à se battre portant à ses pattes de dangereux ergots. Il est le prédicateur, symbole de la lumière naissante, qui doit réveiller ceux qui sont endormis. Son chant allait devenir la voix du Christ.

    L’Église voyait en l’animal le Messie qui annonçait le passage des ténèbres à la lumière. Il aurait le pouvoir de chasser les démons. Emblème du Christ pour les chrétiens, il est associé à l’intelligence venue de Dieu et à la résurrection qui s’accomplit à l’aube. Si la nuit rappelle la mort, le jour évoque la résurrection.

    Placé au faîte des clochers, le coq rappellerait aux hommes leur faiblesse. Comme le Christ, il annonce symboliquement l’arrivée du bien après le mal. Le coq du clocher, qui fait toujours face au vent, symbolise le Christ rédempteur qui protège les chrétiens des péchés et des dangers. Il rappelle le Christ protecteur vigilant et défenseur de ses enfants, engagés dans la lutte contre le mal et dont ils doivent sortir vainqueur. Il a été remarqué, comme à Notre-Dame de Paris, que l’intérieur des coqs des clochers pouvait contenir, pour en éviter le vol, des reliques des saints locaux protecteurs des cités.

    Texte de Claude Chermain.

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  •  Trouvé sur france-pittoresque.com

    Procession de la Lunade depuis 1340
    pour conjurer peste et famine

    TRADITION ¦ Lunade pour conjurer la peste
    Se déroulant chaque année la veille de la Saint-Jean-Baptiste, cette procession est l'une des rares grandes processions médiévales encore observée, le vœu de la Lunade ayant été fait en 1340 en raison de la peste, de la guerre et de la famine qui affectaient alors la région - une autre épidémie de peste survint en 1348, d'où cette date parfois (...)

    Depuis, la veille de la Nativité de saint Jean-Baptiste, on observe, à 7h du soir, chaque année et à perpétuité, une procession solennelle dans la ville de Tulle et les bois alentours jusque dans la cathédrale.

    C’est en l’ « année infâme, dit un chroniqueur, que la peste noire étouffa plus de la moitié des habitants de la ville de Tulle. Le souvenir de cette catastrophe et de ces deuils est encore vivant en Limousin, où l’on raconte couramment que « le fléau fut apporté par un oiseau d’une espèce inconnue qui vint tomber mort sur la place du Trech. » Heureusement qu’un prêtre eut l’inspiration de recourir à l’intercession de saint Jean : une procession fut organisée et la peste cessa.

    Depuis, la reconnaissance populaire resta fidèle à ce pieu usage, chaque génération firent honneur à l’engagement pris par tes aïeux. Chaque année, la veille de la Nativité du Précurseur, de l’oratoire de saint Jean à la Bachellerie, les ouvriers, les bourgeois, les femmes et les enfants de la ville, suivent le cortège où l’on porte en triomphe la statue du saint, informe et primitive, sculptée par une main inexpérimentée de l’un de ces naïfs artistes des anciens jours qui bien souvent étaient eux-mêmes des saints.

    Cela s’appelle le Tour de la Lunade, parce que la procession serpente aux flancs des montagnes, à l’orient de Tulle, le soir, au clair de lune. Dès le crépuscule, la ville s’emplit d’un tumulte joyeux. Du bord du Rocher des Malades, la nuit venue, le touriste surpris peut entendre les détonations des pétards annonçant la fête ; des feux de joie s’allument de proche en proche ; des fusées volantes s’élancent, zébrant le ciel entre les toitures sombres des maisons grises. Le long de la Corrèze, du fond des faubourgs entassés, des chemins creux, éclate un crépitement de fusillade qui fait vaguement songer aux coups de feu, à la lutte haletante dans une ville prise d’assaut.

    Procession de la Lunade en 2015
    Procession de la Lunade en 2015
    © Crédit photo : Diocèse de Tulle (http://www.correze.catholique.fr/)

    lire plus, en cliquant sur le lien suivant :

    http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article12864

     

     
    (D’après « Revue du traditionnisme français et étranger », paru en 1914)

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  • Trouvé sur

    Traditions en Somme

    Tradition du Moyen Age : en Picardie



    L'arbre à loques de Saint Claude ou " L' friprie d'Saint Gleude" à Sénarpont

    Bienvenue sur Médiéval et Moyen Age, le site des amoureux du moyen-âge, consacré à cette fabuleuse et mystérieuse période de notre histoire, au monde médiéval, au patrimoine de la France, aux mystères et aux légendes. Vous trouverez de nombreuses infos, des photos, des articles sur la cuisine médiévale, les mystères templiers, les plantes médicinales ou les secrets des sorcières. Vous découvrirez les mots et les proverbes anciens, les poèmes et les chansons des troubadours...

    Il s'agit de l'Arbre de Saint Claude, Arbre à Loques ou l'Friperie de Saint Claude. Je vais essayer de vous la transcrire avec mes pauvres mots.

    L'histoire remonte en 1499, année de la terrible Grande Peste Noire. Partout l'on ne voit que bûchers et respire terrible odeur... Tout le monde prie, mais le ciel reste sourd. Notre belle Terre Franque est ravagée, dépeuplée, l'on s'égorge pour se nourrir et l'on dépouille les morts pour se vêtir. Oui, alors les temps étaient durs. Pourtant un petit village de Picardie n'est pas touché par la Grande Faucheuse, l'épidémie de Peste s'arrête à ses portes. Miracle, Miracle le village vivra, tant et si bien qu'un Conseiller du roi LouisXII séjournant ici bas décide de faire bâtir une chapelle afin de remercier Saint Claude qui, nous le savons, a sauvé la ville, sa statue est déposée avec grands honneurs en ces lieux bénis.

    Cette chapelle se trouve sur les terres de Jean de Monchy, seigneur du Lieu, à la lisière du bois d'Arguel, de la vallée de la Bresle et dominant la petite cité épargnée. En 1638, la Peste ravageant de nouveau les alentours, Saint Claude protège à nouveau la petite Cité, devenant dès lors le Saint Protecteur du village alors que le Saint Patron est Saint Denis.

    L'Histoire avec son cortège de tragédies s'avance, la chapelle est détruite par les guerres et les invasions, mais la Statue miraculeuse reste installée sur un orme à proximité des ruines de la chapelle. Depuis cette lointaine époque, tous les ans une procession conduit les fidèles du village, prêtre en tête de l'Eglise à l'Arbre aux Miracles, ceci jusqu'en 1946.

    Le site se composait alors de trois ormes vénérables plusieurs fois centenaires, l'arbre central supportant la niche de la statue miraculeuse de Saint Claude (dérobée en 1968). ragique histoire et éternel recommencement : en 1982 et 1993 destruction du site par incendie volontaire, 1994 : plantation de trois nouveaux ormes, 2002 : construction d'un petit oratoire par une famille reconnaissante au Saint fidèle.

    La Vox Populi prétend que l'Arbre de Saint Claude guérit les maladies de peau et les fortes fièvres, jadis des touffes de crin de cheval étaient suspendues aux arbres, le Saint n'étant pas sectaire. Afin de guérir, la personne souffrante doit porter un linge à l'endroit où réside son mal, l'accrocher à l'arbre, prier Saint Claude et réaliser une Neuvaine...Les branches de l'Arbre de Saint Claude portent depuis toujours des « Mumies » : linges, médailles, ou objets quelconques afin de fixer la maladie.

    Dans ce cas comme dans bien d'autre la vénération d'un Saint est confondue avec un ancestral culte celtique. De nos jours de nombreux tenants de Saint Claude déposent Loques, fleurs, ex votos, bougies et le lieu est devenu un endroit de recueillement. Pour ma part, je ne peux que dire « Ceci est un site sacré, il faut le protéger et le respecter quelque soit ses croyance, ne serait-ce que par respect envers toutes les personnes ayant soufferts et priées ici »

     

    Voir la suite................

    source : http://lusile17.centerblog.net/rub-contes-legendes-et-traditions-.html

     

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  • Pourquoi les oeufs sont-ils rouges à Pâques ?

    Les rouges œufs de Pâques

    Article publié le 24 avril 2011
    PUBLIÉ PAR LA COMMUNAUTÉ
    • AUTEUR

      Jean-Marc Laborie

    C'est le Jeudi Saint que la maîtresse de maison peint les œufs de Pâques en rouge avant qu’on les casse après la résurrection, le dimanche de Pâques. Même si beaucoup de gens peignent les œufs de différentes couleurs, à l'image de ceux du commerce qu’on trouve de toutes les couleurs possibles, la tradition veut cependant qu’ils soient rouges. Mais pourquoi ???
    A vrai dire, personne n’en connaît vraiment la raison, mais de nombreuses versions circulent.

     

    La tradition chrétienne veut que Marie les ait placés aux pieds de son fils Jésus quand il était sur la croix et que le sang qui coulait de ses blessures leur ait donné la couleur rouge.

     

    La tradition populaire

    Une autre version, celle de notre tradition populaire, est celle de cette femme qui n’a pas cru que le Christ était ressuscité. L’histoire raconte qu’une femme marchait sur un chemin et tenait à la main un panier avec des œufs, c’est alors que des gens qui passaient par là lui ont annoncé que le Christ était ressuscité. Comme elle ne les croyait pas elle leur a dit : « S’il est vraiment ressuscité, que ces œufs deviennent rouges, et alors je le croirai ! » Et en effet à ce moment précis les œufs sont devenus rouges.

     

    La version dominante bien sûr est que la couleur rouge symbolise le sang et le sacrifice du Christ.

     

    On peut noter que certains considèrent les œufs rouges conservés en Europe comme une coutume comme provenant d’Asie et de Chine, tandis que d’autres pensent qu’il s’agit d’une coutume qui provient d’Égypte.

     

    Si les maîtresses de maison n’ont pas le temps de peindre les œufs le « Jeudi Rouge », elles peuvent le faire aussi le Samedi Saint (la coutume fait aussi des facilités !!).

    Joyeuses Pâques !

    Konstantina M.

     

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  • Le lundi de Pâques

     

    Lundi de Pâques

    Le lundi de Pâques est le lendemain du jour de Pâques, donc sa date est variable. En 2015, c'est le lundi 6 avril et, en 2016, ce sera le 28 mars.

    La fête de Pâques se déroule, depuis les tout premiers siècles1, pendant toute la semaine qui suit le dimanche de la Résurrection. Cette semaine porte les noms de semaine de Pâques ou octave de Pâques en Occident, semaine Radieuse ou semaine du Renouveau en Orient.

    Cette semaine était fériée dans certains pays et à certaines époques. En France, depuis le concordat, seul le lundi de Pâques est resté férié. Actuellement, le lundi de Pâques est férié dans l’ensemble des pays d’Europe sauf en Russie, au Portugal et dans la plupart des régions d'Espagne.

     

    Coutumes folkloriques du lundi de Pâques

    Dans certains pays, le lundi de Pâques donne encore lieu à des coutumes folkloriques.

     

    • En Pologne, le lundi de Pâques connu sous le nom de « Śmigus dyngus » (lundi mouillé), les Polonais s’aspergent d’eau. L’eau est un symbole de la vie. Famille et amis versent de l’eau les uns sur les autres. Autrefois les hommes jetaient de l’eau sur les femmes ; le mardi elles pouvaient prendre leur revanche. Ce jour-là, les Polonais aspergeaient aussi les champs d’eau bénite.

    • Aujourd’hui en Hongrie et en Roumanie, les garçons aspergent les filles de parfum. Ceci porte chance. Les filles doivent récompenser les garçons en leur donnant de l’argent ou desœufs de Pâques.

    • En Angleterre, la coutume pour les lundi et mardi de Pâques est appelé « lifting » ou « headline ». Les jeunes gens vont de maison en maison en transportant une chaise décorées de fleurs. Quand une fille s’assoit sur la chaise, ils la soulèvent dans les airs trois fois. Être soulevée de la sorte, devrait porter chance à la jeune fille. Elle remercie le garçon en lui remettant de l’argent ou en l’embrassant. Le lendemain, c’est au tour des filles de soulever les garçons dans la chaise.

    • En Italie, le lundi de Pâques est appelé « Pasquetta ». Il est de coutume de préparer un pique-nique à la campagne en famille et c’est l’occasion de manger les œufs qui ont été décorés l’avant-veille.

    • Dans le sud de la France, il est (était) de coutume de faire un grand pique-nique avec la famille et les amis le lundi de Pâques à midi avec comme plat principal une grande omelette, préparée avec les œufs de Pâques. Cette tradition s'appelle « omelette de Pâques » ou « pâquette ».

    • Chez les Pieds-Noirs d'Oranie, un grand pique-nique réunit famille et amis, le plat principal étant le gazpacho pied-noir, suivi de la dégustation de la mouna (ou mona) et du lancer des bilochas (cerfs-volants de roseau et de papier cristal).

    Le lundi de Pâques


    La chasse aux œufs

     
    Lièvre de Pâques, traditionnel en sucre rouge

    La « chasse aux œufs » est une tradition ancienne. En France, les oeufs en chocolat sont apportés par les cloches de Pâques la nuit du samedi au dimanche.

    En Alsace, en Allemagne, en Suisse et en Autriche, dans la plupart des Länder, les œufs de Pâques sont apportés par le lièvre de Pâques (Osterhase). En fait, le lapin, très prolifique au printemps, est probablement un symbole de fécondité antérieur au christianisme.

    Cette tradition du lapin apportant les œufs de Pâques a émigré au Brésil où elle est encore vivace ; l'origine tiendrait à l'immigration germano-suisse débutée par le roi de Portugal en 1818, et poursuivie dès 1824 avec 400 immigrants germaniques par l'épouse du premier Empereur du Brésil, qui était l'archiduchesse autrichienne (Marie Léopoldine d'Autriche).

    En Bavière, le lièvre est remplacé par un coq, en Thuringe c’est un renard, dans la région de Hanovre, c’est un coucou, au Tyrol c'est la poule et en Westphalie c'est le renard.

     

    Chez les catholiques, les cloches cessent de sonner à partir de la messe du Jeudi qui précède Pâques, dit « Jeudi Saint », en signe de deuil pour la mort du Christ. On les ré-entend à la fin de la veillée de Pâques, qui précède le jour de Pâques proprement dit. La tradition prétend que les cloches ne sonnent plus car elles sont parties à Rome. Elles reviennent dans la nuit, chargées d'œufs en chocolat qu'elles déversent dans les jardins. Le lendemain, les enfants vont chercher les sucreries qui y sont dissimulées.

    Certaines communes organisent des chasses aux œufs pour les adultes le week-end de Pâques : dans un espace limité (en général un bois), il faut découvrir le maximum d'œufs avant une heure donnée. Tous les œufs ne se valent pas, et certains permettent de gagner des lots intéressants.

     

    Roulement des œufs

    Article détaillé : Roulement des œufs.
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    En Angleterre, en Allemagne, et d’autres pays, les enfants traditionnellement roulaient les œufs à Pâques jusqu’au bas de la colline. Cette tradition, ainsi que d’autres, par exemple, le lapin de Pâques, fut emportée au Nouveau Monde par des colons Européens. 

    En 1880, Lucy Webb Hayes institua la coutume de donner une course aux œufs sur la pelouse de la Maison Blanche.

     

    Batailles d’œufs

    La coutume de la bataille d’œuf est aussi répandue dans les pays de tradition orthodoxe. Après la célébration du samedi saint à l'église, lors du repas familial chacun choisit un des œufs décorés. Deux à deux, chacun frappe son œuf contre celui d'un l'autre. Le gagnant est celui qui parvient à garder son œuf intact, l’œuf vainqueur est aussi considéré comme signe de chance. 

    Le lundi de Pâques

     

     

     

     

     

     

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lundi_de_P%C3%A2ques 


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