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    Extraits de poèmes et de chansons romantiques :

     Me sentir en sécurité blottie dans tes bras, être de plus en plus proche de toi chaque jour, te combler et lorsque tu en as besoin être là, je veux faire de toi le plus heureux des hommes pour toujours. 
    Phrase de Joséphine Zimmermann ; Grandir tout en poésie (2013)
     J'ai ramassé des feuilles mortes, celles qui ont de l'or autour, pour en faire devant ta porte un blond tapis vers nos amours. 
    Phrase de Elise de Montclar ; Amour, toujours (sans date)
     Ton corps est une symphonie qui transcende les battements de mon cœur, à chaque soupir que tu laisses échapper. Ton corps est le tison ardent qui enflamme chaque parcelle de mon âme à chaque je t'aime murmuré. 
    Phrase de Chris Mann ; De maux de vie en mots d'amour (2012)
     S'il est un sein bien aimant dont l'honneur dispose, dont le ferme dévouement n'ait rien de morose, si toujours ce noble sein bat pour un digne dessein, j'en veux faire le coussin où ton front se pose ! 
    Phrase de Victor Hugo ; Nouvelle chanson (1834)
     Je rêve de me blottir dans tes bras à chaque minute de ma vie, à chacune des heures ; je rêve de toujours marcher dans tes pas, au rythme des battements de ton cœur. 
    Phrase de Chris Mann ; De maux de vie en mots d'amour (2012)
     J'adore ces instants où tu es près de moi, et tout au long des jours je ne pense qu'à toi. 
    Phrase de Patrick Huet ; Déclarations d'amour (2009)
     Tu m'as tout apporté, la joie, le sourire, aujourd'hui je voudrai simplement te dire : les jours avec toi sont des étés au long cours, éclairés chaque instant sous un astre d'amour. 
    Phrase de Patrick Huet ; Déclarations d'amour (2009)
     Tu as fais de ma vie l'Océan du bonheur où se peint ton visage aux fins traits enjôleurs, et chacun de tes gestes pâmés de candeurs agite sans bruit le vaisseau de mon coeur. 
    Phrase de Patrick Huet ; Déclarations d'amour (2009)
     S'il est un charmant gazon que le ciel arrose, où brille en toute saison quelque fleur éclose, où l'on cueille à pleine main : Lys, chèvrefeuille et jasmin, j'en veux faire le chemin où ton pied se pose. 
    Phrase de Victor Hugo ; Nouvelle chanson (1834)
     S'il est un rêve d'amour, parfumé de rose, où l'on trouve chaque jour quelque douce chose, un rêve que Dieu bénit, où l'âme à l'âme s'unit, Oh ! j'en veux faire le nid où ton cœur se pose. 
    Phrase de Victor Hugo ; Nouvelle chanson (1834)
     Quand tu n'es pas là mon coeur est en émoi, tu es toute ma vie, mon bonheur et ma joie. 
    Phrase de Paul Brunelle ; Dans tes bras j'oublie vite (1969)
     Chaque soir au clair de lune je sens revivre l'amour que tu éprouves ma brune à mon égard tous les jours ; chaque soir au clair de lune je revois ce doux séjour quand je t'ai connu ma brune, quand j'ai connu ton amour. 
    Phrase de Paul Brunelle ; Chaque soir au clair de lune (1949)
     Si tu savais simplement que je pense à toi à tout instant, et dans tes pensées d'amour je voudrais qu'un jour, unis tous les deux, nous y soyons heureux. 
    Phrase de Paul Brunelle ; C'est une chanson d'amour (1946)
     Blotti entre tes bras ma chérie je me sens comme dans un petit nid, dans un nid d'amour où l'on sait toujours s'aimer sans retour ; blotti entre tes bras ma chérie je veux rester toute ma vie. 
    Phrase de Paul Brunelle ; Blotti entre tes bras (1949)
     
    lire davantage : https://www.mon-poeme.fr/petites-phrases-romantiques/

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    Des noms, des verbes ...

    Des noms, des verbes ...

     

    Moi, je crois que la grammaire, c'est une voie d'accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d'en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c'est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte.

    Et c'est là que c'est merveilleux : parce qu'on se dit : "Comme c'est bien fait, qu'est-ce que c'est bien fichu !", "Comme c'est solide, ingénieux, riche, subtil !".

    Moi, rien que savoir qu'il y a plusieurs natures de mots et qu'on doit les reconnaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, çà me transporte. Je trouve qu'il n'y a rien de plus beau, par exemple, que l'idée de base de la langue, qu'il y a des noms et des verbes...

    Quand vous avez ça, vous avez déjà le coeur de tout énoncé. C'est magnifique non ?

    Des noms, des verbes .....

     

    Muriel BARBERY  -    "L'élégance du hérisson"

     source : http://poesieenhabit.centerblog.net/596-des-noms-des-verbes


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  • Le porteur de destins

    Le porteur de destins

     

    Le monde changeait. Mes collines se dépouillaient. On les assassinait : le tracteur roi ne respectait rien; les arbres gênants étaient abattus ...  Tout changeait et je ne me reconnaissais plus dans ce monde nouveau, dans ces collines où, à la place des chants, des appels, des aboiements des chiens autour d'un troupeau, je n'entendais plus que le bruit des moteurs. Tout allait trop vite pour moi. Je me faisais du souci pour mes petits-enfants. Comment allaient-ils vivre ? Connaîtraient-ils ces joies qu'apporte chaque saison, chaque jour ?  Sauraient-ils qu'il suffit de respirer l'air frais du matin, de voir s'envoler une perdrix devant soi, de découvrir la première violette à la fin du mois de février pour retrouver sa bonne humeur ?  Je me demandais si, à force de vivre plus ailleurs qu'ici par la télévision, ils n'en oublieraient pas ce qui est à leur portée. A trop connaître ce qui se passe au bout de l'univers, ne risquaient-ils pas de délaisser pour des mirages ce regard sur les choses et les êtres qui les entourent, indispensable pour être heureux.

    Je ne suis plus d'ici. Des ruines m'entourent. Les châtaigneraies meurent, rongées par un mal nouveau venu de l'air. Quand je regarde ces arbres antiques pisser un jus noir et nauséabond, leurs branches maîtresses sèches, je me dis que c'est un grand gâchis, que dans ce désert que sont devenues mes collines, il ne fait plus bon vivre. Né dans un autre monde, je ne comprends pas celui qui se prépare et pourtant, si mes petits-enfants y trouvent du bonheur, ce nouveau monde sera le meilleur de tous.

     

    GILBERT BORDES - "Le porteur de destins"

     source : http://poesieenhabit.centerblog.net/rub-16a-extraits-choisis-.html


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