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Par Partages le 6 Novembre 2016 à 08:22
LES MOTS QUI DISPARAISSENT
*"LES MOTS QUI DISPARAISSENT"*
Il y a des mots, des expressions, qu'on n'entend plus ou qu'on
emploie moins.
Ils arrivent exténués, à la fin du deuxième millénaire.
Le siècle, qui a commencé depuis 15 ans maintenant, risque de
leur être fatal.
Conservez-les, un jour viendra peut-être où on ne les trouvera
plus dans aucun dictionnaire, si ce n'est du vieux français...
Quelques exemples:
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*INCULPATION *
A été expurgé du Code Pénal au profit de "mise en examen". Cela
afin d'éviter une infamante présomption de culpabilité.
Être "en examen" ne présage pas du résultat de l'examen.
Aujourd'hui quand quelqu'un est MIS EN EXAMEN, on doit toujours
insister sur le fait que cela ne préjuge pas de sa culpabilité ?
Comme du temps où il aurait été "inculpé".
> >
*INSTITUTEUR*
Longtemps remplacé par "MAÎTRE D'ÉCOLE". Il tend à disparaître
par sa dissolution dans le concept fourre-tout de
l'enseignement, au bénéfice de "PROFESSEUR des ÉCOLES"
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*MAÎTRESSE*
Ne pas assimiler à la version féminine d'instituteur !
Ce serait une "professeure des écoles". Les maris n'ont plus de
maîtresse mais une "amie".
Les épouses conservent parfois l'amant, mais seulement à cause
de la connotation romantique : les moins romantiques n'ont qu'un
ami aussi.
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*MORALE*
A force d'être inemployée a disparu. Ne demeure que "ordre
moral", mais attention : connoté de « fascisme »
Toutefois personne ne se réclame du "désordre moral". La morale
n'est plus enseignée, elle est remplacée par "éducation à la
citoyenneté"
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*MOURANT*
Il n'y a plus de mourant mais des malades en "phase terminale".
Afin d'éviter une regrettable confusion ne dites pas à votre
fils qu'il est en terminale mais qu'il va passer son bac!
Pour désigner un mort, doit-on parler d'un individu "*en phase
terminée*" ?
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*PATRIOTE*
Totalement absent du vocabulaire politique et civique.
Désigne aussi un bon citoyen américain et un missile américain.
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*PATRON*
Nous n'en avons plus, ni même des chefs d'entreprise, mais des
DIRIGEANTS D'ENTREPRISE.
Le CNPF (C N du patronat français) en a pris acte en devenant le
MEDEF.
Seuls quelques cégétistes utilisent encore le terme de "patron"
ce qui prouve bien qu'il est désormais péjoratif...
> >
*PAUVRE*
N'existe plus. C'est un "défavorisé", un "plus défavorisé", un
"exclu", un "S.D.F." à la rigueur un "laissé pour compte".
Dans les années 80, il subsistait uniquement dans l'appellation
"nouveau pauvre"; ce fut le chant du cygne.
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*PROVINCE*
Dire "en RÉGION". On ne dit plus du "provincial" mais du
"RÉGIONAL".
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*RACE*
A été abolie au profit "d'appartenance ethnique". Sinon, vous
êtes raciste, fasciste, nauséabond, …
On peut néanmoins dire "black" en anglais et en banlieue.
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*SERVANTE, BONNE *
Aujourd'hui c'est une "employée de maison". Quand elle s'occupe
de vieux - pardon de "personnes âgées" - elle devient
"auxiliaire de vie".
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*SÉQUESTRÉ* Aucun cadre, aucun chef d'entreprise n'est
séquestré, il est "retenu contre son gré".
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*VANDALE *
a laissé place à "jeunes en colère" au "paysans en colère".
L'ampleur des dégâts distingue les vandales des autres.
> >
*VANDALISME*
impolitesse, injures, agressions, bris de matériel, racket sont
regroupés sous le terme "incivilités".
On ne dira plus que ce sont des "sales gosses" mais qu'ils
"manquent de civilité".
A noter la louable tentative de Jean-Pierre Chevènement
d'introduire la bénigne expression" SAUVAGEON". Il dû battre en
retraite devant « l'Insurrection des consciences ».
> >
*VOL*
Terme réserve aux gagne-petit et aux obscurs.
Pour les politiques on parlera "d'enrichissement personnel".
Ce qui est condamné unanimement par les collègues contrairement à
l'enrichissement impersonnel, qui, lui, ne bénéficie qu'au
parti, mérite la compréhension, ce que les juges n'ont pas
encore compris.
> >
*VOYOU*
En voie d'extinction.
On ne connait que des individus "connus
des services de polices", des "récidivistes", des
multi-délinquants".
Un nouveau casse tête pour dire les choses simplement.
A méditer.
Pour les anciens, il y a du recyclage dans l’air...
> >
Déjà cet été, j’ai adoré les campings qui ne veulent plus qu’on
les appelle campings parce que ça suscite instantanément dans
l’esprit des gens l’image de Franck Dubosc en moule-boules ou de
Roger et Ginette à l’apéro avec casquette Ricard et claquettes
Adidas. Donc les professionnels de la branche demandent que l’on
dise désormais « *hôtellerie en plein air* ». …Ha ha, ça change
tout !!!
> >
J’ai aussi appris que je n’étais pas petite mais « de taille
modeste » et qu’un nain était une «*personne à verticalité
contrariée* ». Si, si !
> >
Mais rendons à César ce qui lui appartient, l’empereur du genre
reste le milieu scolaire et ses pédagos à gogo. J’étais déjà
tombée de ma chaise pendant une soirée de parents quand la
maîtresse a écrit sur le tableau que nos enfants allaient
apprendre à manier « *l’outil scripteur* » au lieu de tenir un
crayon.
> >
Je me suis habituée au fait que les rédactions sont des «
*productions écrites* », les sorties en groupe
des « *sorties de cohésion* » et les élèves en difficulté ou
handicapés des « *élèves à besoins éducatifs spécifiques* ».
> >
Mais cette année, sans discussion aucune, la palme est attribuée
au Conseil supérieur des programmes en France et à sa réforme du
collège.
> > Z’êtes prêts ?... Allons-y.
Donc, demain l’élève n’apprendra plus à écrire mais à «
*maitriser le geste graphomoteur et automatiser progressivement
le tracé normé des lettres* ».
> >
Il n’y aura plus de dictée mais une « *vigilance orthographique». *
> >
Quand un élève aura un problème on tentera une « *remédiation* ».
> >
Mais curieusement le meilleur est pour la gym… Oups pardon !!!
pour l’EPS (Education physique et sportive).
> >
Attention, on s’accroche :*courir* c’est « créer de la vitesse »,
*nager* en piscine c’est « se déplacer dans un milieu aquatique
profond standardisé et traverser l’eau en équilibre horizontal
par immersion prolongée de la tête »,
et le *badminton* est une « activité duelle médiée par un volant ».
> >
Ah! c’est du sportif, j’avais prévenu !...
Les précieuses ridicules de Molière, à côté, c’est de l’urine de
jeune félidé (je n’ose pas dire du pipi de chat).
Alors, les amis, ne perdons pas ce merveilleux sens du burlesque
et inventons une nouvelle catégorie :
la « personne en cessation d’intelligence » autrement dit, le con.
> >
Signé Martine Meunier, mère d’une élève.
Ah non, re-pardon… Martine Meunier « génitrice d’une apprenante ».
Ben oui, un "outil scriptutaire" c'est un stylo,
un " référentiel bondissant" c'est un ballon,
et un "bloc mucilagineux à effet soustractif" c'est… une gomme.
Je pense que les "*zzzzzzzélites"* qui ont inventé de telles
conneries n’en resteront pas là… avant d’être tous en hôpital
psychiatrique… pour « remédiation de cessation d’intelligence »…...
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Par Partages le 29 Octobre 2016 à 20:14
Mots d'enfants ...
"Un lac c'est une île à l'envers."
"Une petite faux s'appelle une faucette."
Jai un lit pour moi toute seule, mon papa et ma maman couchent dans le même lit, parce que ils sont de la même grandeur !
"Les petits de la jument s'appellent des jumeaux."
La maman : - Jeanne ( 4 ans), je te présente ta marraine, Céline. - Et mon marin, c'est qui ?
-Tu ne peux pas comprendre, tu n'étais pas née. - Mais non, je n'étais pas panée !!!
- A midi j'aimerais une escalope de dingue à la crème.
- Maman, j'ai peur du feu dentifrice! ( Véronique 4 ans ).
La maman à ( Lionel 4 ans ) : comment s'appelle le petit de la biche ? eh bein, c'est le bichon.
- Mamie, il y a une étoile d'araignée dans le jardin !
L'instituteur :
- Alain, pourquoi êtes-vous en retard ?
- À cause de l'affiche, monsieur.
- Quelle affiche ?
- L'affiche sur la rue.
- J'ignore de quelle affiche tu parles.
- Oui, oui, celle où il est écrit : "RALENTISSEZ, ÉCOLE" !source : http://yvonne92110.centerblog.net/rub-humour--13.html
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Par Partages le 23 Octobre 2016 à 18:10
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