• Êtrjeune

    La jeunesse n'est pas une période de la vie,
    elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
    une qualité de l'imagination, une intensité émotive,
    une victoire du courage sur la timidité,
    du goût de l'aventure sur l'amour du confort.

    On ne devient pas vieux pour avoir
    vécu un certain nombre d'années ;
    on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
    Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme.
    Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
    sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
    et devenir poussière avant la mort.

    Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande,
    comme l'enfant insatiable. Et après ?
    Il défie les évènements et trouve la joie au jeu de la vie.

    Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute.
    Aussi jeune que votre confiance en vous-même
    aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.

    Vous resterez jeune tant que vous serez réceptif.
    Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
    Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.

    Si un jour votre coeur allait être mordu
    par le pessimisme et rongé par le cynisme,
    puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

    Samuel Ullman
    Egalement attribué au général Mac Arthur

     

    source : https://bonheurpourtous.com/beaux-textes/etre-jeune.html


    votre commentaire
  • Ldroid'exister

    Sensation de paix.
    L'horloge du temps est arrêtée.
    Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi.
    Je goûte l'instant.
    Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants.

    Pourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre ?
    Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres.
    Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi.
    Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul.

    Je prends le droit d'exister.
    Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense.
    Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister.
    Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables.
    C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable.
    Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d'oeuvres.

    Je goûte d'être immobile.
    J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine.
    Quelle est cette racine ?
    Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper.
    Je lui fais confiance.
    Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie.

    Exister justifie d'exister.
    C'est bon d'exister.
    Ça ne doit « servir » à rien d'exister.
    On n'est pas obligé de servir à quelque chose.
    On n'est obligé de servir à rien.
    On a le droit d'exister d'abord.
    Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister.
    Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu !

    Le temps n'est pas rempli de ce qu'on y met.
    Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte...
    par le goût que j'en prends parce que je le considère
    parce que je me considère
    parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER.

    Louis Evely, Extrait de son journal, octobre 1983

     

    source : https://bonheurpourtous.com/beaux-textes/le-droit-d-exister.html


    votre commentaire
  • Savais-t?

    Savais-tu que les efforts que fait une personne
    sont d'autant plus concluants qu'ils sont vraiment désirés ?

    Savais-tu que les personnes les plus autoritaires
    sont souvent les plus faibles hors de leur trône ?

    Savais-tu que les personnes qui sont les plus secourables
    sont souvent les plus pauvres ?

    Savais-tu que les trois phrases les plus difficiles à dire sont, pour beaucoup :
    "Je t'aime", "Pardonne-moi" et "Aide-moi" ?

    Savais-tu que lorsque tu aides quelqu'un avec bon coeur,
    tu es deux fois plus aidé ?

    Savais-tu que les personnes qui ont le plus besoin de toi
    sont celles qui ne le disent pas ?

    Savais-tu que ce qui te coûte à faire ou à dire a plus de valeur
    que ce qui te coûte et que tu dois payer avec de l'argent ?

    Mais, ne crois pas tout ce que je viens de te dire
    jusqu'à ce que tu l'aies vérifié par toi-même.

    Si tu connais quelqu'un qui a besoin de quelque chose parmi celles que j'ai citées,
    et que tu penses pouvoir l'aider,
    donne-lui ton aide de bon coeur et tu verras qu'en retour tu recevras le double.
    Ou alors, aide-toi toi-même et regarde les résultats...

    Anonyme

     

    source : https://bonheurpourtous.com/beaux-textes/savais-tu.html


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique