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    Trouvé sur expressio.fr

    Tout son soûl

    À satiété, autant qu'on veut.

     
     
    Origine

    Cette expression date du XVe siècle.

    On utilise aujourd'hui le mot 'soûl' (ou saoul) pour désigner quelqu'un qui est 'ivre'.
    Mais autrefois, quelqu'un de soûl était une personne qui avait mangé et bu à satiété. C'est le 'bu à satiété' qui, quand il ne s'agissait pas que d'eau, ferrugineuse ou pas, a provoqué le glissement du terme vers la notion d'ivresse.

    Être soûl, c'était aussi être rassasié, voire saturé de quelque chose, au point même d'en être écoeuré.
    C'est ce 'soûl'-là qu'on retrouve dans notre locution, un des très rares usages modernes de l'ancien sens du mot.

     

    Exemple

    « Battez-moi plutôt et me laissez rire tout mon soûl, cela me fera plus de bien. »
    Molière - Le bourgeois gentilhomme

    « Ma femme est morte, je suis libre !
    Je puis donc boire tout mon soûl.
    Lorsque je rentrais sans un sou,
    Ses cris me déchiraient la fibre. »
    Charles Baudelaire - Les Fleurs du mal

     

    Ailleurs

    Si vous souhaitez savoir comment on dit « Tout son soûl » en anglais, en espagnol, en portugais, en italien ou en allemand, cliquez ici

     

    source : http://www.expressio.fr/expressions/tout-son-soul.php


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  • Trouvé sur france-pittoresque.com

    Avoir plusieurs cordes à son arc

    Avoir différentes solutions, ressources ou moyens pour atteindre un but ou régler un problème. Disposer de plusieurs façons de vivre et gagner de l’argent.

     

     

    Au XIIIe siècle, et avant d’adopter l’expression telle que nous la connaissons aujourd’hui, on disait avoir deux cordes à son arc.

    L’expression s’emploie lorsqu’on veut désigner une personne ayant des capacités, des aptitudes spéciales qui lui permettent d’embrasser indifféremment telle ou telle profession ou de faire plusieurs métiers. On dit alors : « Si elle ne réussit pas d’un côté, elle aura plus de chance d’un autre : elle a deux cordes à son arc. »

    Archers du XVe siècle
    Archers du XVe siècle. Chromolithographie du début du XXe siècle

    Cette expression date du règne de Charlemagne. Avant cette époque, la plupart des archers n’avaient qu’une corde à leur arc, de sorte que, lorsque cette corde se rompait, ils se trouvaient désarmés.

    Charlemagne comprit la nécessité de remédier à cet inconvénient. Dans une ordonnance de 813, il recommande que « ses soldats soient convenablement armés : à savoir, les uns de la lance et du bouclier, les autres de l’arc avec deux cordes ». De cette manière, en cas d’accident, les archers n’étaient pas pris au dépourvu. Il en est de même pour les personnes ayant le privilège de pouvoir entreprendre successivement plusieurs choses différentes.

     

     

    source : https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article12447


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  • Connaissiez-vous l'origine de l'expression :

    "Reporter aux calendes grecques"

    Calendrier de la Gaule romaine (IIe siècle)

    Cette expression encore très usitée de nos jours signifie "reporter à une date qui n'existe pas".

    Sa signification en est simple : les "calendes", qui désignent l'une des sections du calendrier en usage durant une période de l'Antiquité Romaine, n'existaient pas dans la Grèce Antique.
    Cette expression utilisée par l'empereur Auguste (63 av. J.C. - 14 ap. J.C.) signifiait "jamais".

    Mais que sont les calendes ?
    Le mot latin "calendae", signifiait "qui sont appelées" ; issu du verbe "calare" (appeler, poser), les calendes désignaient les jours "posés" fixant le paiement des échéances et dont le montant était consigné dans desregistres 
    Médée, détail de fresque (Ier siècle), Stabie - Italiede comptes nommés "calendaria" (calendriers). Les calendes débutaient au premier jour de la Nouvelle lune. C'est durant cette période du mois que les débiteurs étaient appelés à s'acquitter de leurs dettes.

    Le mois romain était divisé en trois périodes :
    - les calendes, qui correspondent au premier jour de la Nouvelle lune ;
    - les nones, qui débutent le cinquième ou septième jour du mois, ainsi nommées parce qu’elles commençaient neuf jours avant les ides ;
    - les ides, dont le premier jour était celui de la Pleine Lune soit le treizième ou le quinzième du mois lunaire. "Idus", issu du verbe étrusque "iduare", 
    L assassinat de jules ce sar karl theodor von piloty 1867signifiait "diviser" ; les ides partageaient en effet le mois en deux parties plus ou moins égales.
    Les ides les plus célèbres sont "les ides de Mars" correspondant à l'assassinat de Jules César le 15 mars 44 av. J.C.

    Un peu d'histoire
    Les mois
    Le mot "mois" provient du latin "mensis", provenant lui-même de l'indo-européen "mḗh₁ns" ("lune" ou "mois").

    Calendrier romain antiqueDepuis la fondation de Rome, en 753 av. J.C., et à l'instar de beaucoup d'autres civilisations, l'année était basée sur un calendrier lunaire qui comptait dix mois. L'on n'attribuait aux mois qu'un nom de type numérique : premier, second, etc., puis on décida d'en dédier quelques-uns à des divinités. L'année débutait aux alentours de l'équinoxe de printemps et non au premier janvier.
    C'est à Numa Pompilius (deuxième roi romain, 716 - 673 av. J.-C.) que l'on attribue la réforme du calendrier romain : il instaura le partage de l'année en douze mois lunaires en introduisant deux mois intercalaires, ce qui permit de mettre la subdivision de l'année en adéquation avec la durée de l'année solaire.
    Jules César réforma ce calendrier en le basant sur le cycle solaire : une année de 365 jours (avec une année bissextile de 366 jours tous les quatre ans) ; le 1er janvier devint le premier jour de l'année, le mois de janvier devenant ainsi le premier mois de l'année en remplacement du mois de mars.
    Le calendrier fut nommé "calendrier julien" en mémoire de son réformateur Jules César.
    Ce calendrier a été employé en Europe jusqu'à son remplacement par le calendrier grégorien (dont la différence majeure réside dans le calcul de précision des années bissextiles) à la fin du XVIe siècle.

    - Janvier (Januarius en latin), est issu de "januaris mensis" : le mois de Janus, dieu romain du commencement.
    - Février (Februarius), de "februarus mensis" : mois des purifications,
    - Mars (martius mensis) : le mois de Mars, dieu romain de la guerre.
    Calendrier agraire romain (Ier siècle)
    - Avril (Aprilis), "aprilis mensis" : le mois d’Aphrodite, homologue grecque de Vénus déesse de l’Amour. "Aprilis" pourrait être dérivé de la forme étrusque "Apru" ou "Aphrô", qui serait une Aphrodite du panthéon étrusque.
    - Mai (Maius), de "maius mensis" : le mois de Maia, déesse de la croissance.
    - Juin (Junius), de "junius mensis" : le mois de Junon, épouse de Jupiter et déesse protectrice du mariage.
    - Juillet (Julius), de "Julius mensis", mois de Jules, puisqu'il fut dédié à Jules César. Avant l'application du calendrier julien, ce mois était appelé "Quintilis" issu de "quintus", cinq, puisque c’était le 5e mois de l’ancien calendrier Romain.
    - Août (Augustus), de "Augustus mensis", mois en l’honneur de l’empereur romain Auguste. Précédemment appelé (avant 8 av. J.-C) "Sextilis" issu de "sextus", six car sixième mois de l’ancien calendrier romain.
    - Septembre (September) de "september mensis", septième mois de l’année du calendrier romain.
    - Octobre (October), de "october mensis", huitième mois » de l’année du calendrier romain.
    - Novembre (November), de "november mensis", neuvième mois.
    - Décembre (December), de "december mensis", dixième mois.

    La semaine
    Étymologiquement, le mot semaine vient de septimana, groupe de sept jours ou, plus précisément de "septem" et "mane", signifiant littéralement "sept matins". La durée de sept jours correspond à la durée moyenne des phases lunaires.
    Dans l'ancien calendrier romain - avant l'introduction du calendrier julien - le décompte des ides et des calendes comportait une "semaine commerçante" de huit jours ou nundines. Les Romains de cette époque ne nommaient pas leurs jours mais les marquaient par les lettres A, B, C, D, E, F, G, H. La semaine de sept jours apparaît sous Auguste (Ier siècle av. J.-C.). Chaque jour est placé sous la tutelle d'un astre. 
    Calendrier mésopotamien (IIe millénaire av. J.C.)Le cycle hebdomadaire est un héritage oriental (Perse, Babylone, Chaldée, Syrie) transmis par la coutume juive. Il s'impose progressivement sous l'influence du christianisme et est adopté définitivement au IIIe siècle. Constantin introduit le dimanche comme jour férié en l'an 312. 
    La semaine de sept jours remplacera l'ancien décompte romain en calendes, nones et ides.

    Le nom des jours
    Lundi : "Lunae dies" signifiant "jour de la Lune"
    Mardi : "Martis dies"," jour de Mars"
    Mercredi : "Mercoris dies", "jour de Mercure"
    Jeudi : "Jovis dies", " jour de Jupiter"
    Vendredi : "Veneris dies", "jour de Vénus"
    Samedi : "Sambati dies", "jour du sabbat" (qui a remplacé
    "Saturni dies" signifiant "jour de Saturne" qui, lui, est conservé dans l’anglais "saturday")
    Dimanche : "Dies dominicus", "jour du Seigneur" (qui a remplacé
    "Solis dies" signifiant "jour du Soleil", conservé dans l’anglais "sunday" et l’allemand "Sontag")

    Les Égyptiens, les Chinois et les Grecs groupaient les jours en décades ou décans (dix jours). Mais les égyptiens connaissaient également les quatre phases de la lune, correspondant aux semaines.Ancien calendrier égyptien
    Les bases du calendrier furent posées par les Chaldéens et les Babyloniens (IIIème millénaire av, J.C). Ils furent les premiers à diviser la journée en douze heures, heures doubles ; l'heure était divisée en soixante minutes et la minute en soixante secondes.
    En habiles astronomes qu'ils étaient, ils s'aperçurent de bonne heure que leur année de 360 jours ne correspondait pas à l'année solaire vraie, dont ils avaient découvert la durée, et ils ajoutaient, tous les six ans, un treizième mois intercalaire de 30 jours.
    Comme cette intercalation ne suffisait pas,encore, ils annexaient, à des intervalles beaucoup plus éloignés, un second mois intercalaire.
    Les Chaldéens eurent, dès une époque reculée, des périodes de sept jours, interrompues à la fin de chaque mois.
    Ils divisaient les mois en quatre semaines de sept jours, du 1er au 7, du 8 au 14 du 15 au 21, enfin du 22 au 28 ; comme le mois avait régulièrement 30 jours, les deux derniers restaient en dehors de la série des quatre hebdomades, qui reprenaient le mois suivant, du 1er au 7, etc. Plus tard, la série des semaines devint ininterrompue. Chez les Chaldéo-Assyriens on trouve dès l'origine la semaine de sept jours, consacrés aux sept corps planétaires qu'ils adoraient comme des dieux.

    Le Calendrier de Jade (VIIe siècle) - Chine

     

    source : http://chercheursdeverites.e-monsite.com/blog/expressions/


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  • Expressions d'un autre temps et leurs explications

     

    Je ne sais pas vous mais moi je passais toutes mes vacances avec mes
    grand-parents.
     

    Que ça soit à la campagne ou à la mer, j'avais toujours l'impression d'être dans un autre pays !

    Pourquoi ? Car tout était différent même la langue !

    Vous vous rappelez de certaines des expressions favorites de votre grand-mère ?

    Allez, on fait un petit tour dans le passé avec ces expressions que plus personne (ou presque) n'utilise. 

    1. Tu es fagoté comme un as de pique. 

    signification : Personne jugée mal habillée.

    origine : Au XVIIe siècle, l'expression désignait une personne chétive ou maigrichonne. Par la suite, elle a représenté une personne étrange ou bizarre. Aujourd'hui, elle est surtout utilisée pour critiquer un habillement ou un accoutrement de mauvais goût. Au tarot, l'as de pique est un mauvais présage.

     

    2. Tu risques de te casser la margoulette ! 

    signification : Choir sur le sol ; tomber en se faisant mal.

    origine : Cette expression se retrouve dans une œuvre de Gustave Flaubert dès 1864. A l'origine, le mot "margoulette" renvoyait à la bouche ou à la mâchoire. C'est par la suite que ce mot a pris le sens de "figure". Cependant, lorsque l'on dit "se casser la margoulette" on ne fait pas allusion uniquement au visage, mais à la personne en elle même.

     

    3. Ne te monte pas le bourrichon ! 

    signification : Dresser une personne contre une autre.

    origine: On doit l'origine de cette expression à Gustave Flaubert. En 1860, il emploie pour la première fois le mot "bourrichon". Autrefois, la "bourriche" désignait un panier sans anses qui servait à transporter le gibier, sa tête principalement. En argot, il est fréquent que la tête soit appelée "bourriche ou bourrichon". Par extension, l'expression est née. Au figuré, elle signifie donc exciter l'imagination d'une personne ou la dresser contre une autre.

     

    T'es pas en sucre ! 

    signification :  incapables d'affronter une adversité un peu dangereuse ou décoiffante.

    origine : Oh eh, ça va, t'es pas en sucre ! dit-on à ceux qu'on prend pour des branques incapables d'affronter une adversité un peu dangereuse ou décoiffante. Il en est qu'un saut dans la piscine peut rebuter, qu'une rencontre attendue angoisse, qu'une situation un peu violente anxiète (1) . Ce sont des gens fragiles. Et qui excèdent parfois les puissants, les balèzes, voire les gens comme vous et l'autre. C'est vrai que le sucre, ça fond dans la piscine, ça se casse facilement et ça s'effrite aisément.

     

    5. On va pas attendre jusqu'à la Saint-glinglin quand même ?ification : Dans longtemps, jusqu'à la fin des temps          

    origine :  Saint-Glinglin est un saint qui n'existe pas, d'ailleurs, "saint" est ici une déformation de "seing" qui signifiait autrefois "cloche" ou "sonnerie de cloche". "Glinglin" est tiré du verbe glinguer, signifiant "sonner".     

    signification : Glinglin signifie attendre une hypothétique sonnerie de cloche, qui ne vient jamais. 

                   

     6. Il n'y a pas le feu au lac !  

    signification: Cela ne sert à rien de se presser, on peut attendre.

    origine : Cette expression était à la base « il n'y a pas le feu » pour dire qu'il n'y a pas de raison de se presser. Ensuite le mot lac fut rajouté en référence au lac Léman pour se moquer des Suisses qui ont la réputation d'être lents.

     

    7. C'est kif-kif bourricot !  

    signification : C'est la même chose.

    origine : En arabe, le mot "kif" signifie "pareil". Cette expression semble avoir été importée en France au XIXe siècle par les soldats qui avaient été envoyés en Afrique du Nord.

     

    8. Je vais aller faire les commissions.  

    signification : faire les courses

    origine : Dans les années 60, quand on partait faire les courses,on disait qu'on allait faire les commissions. Et pour faire les commissions, les ménagères avait besoin d'un filet à provisions.

     

    9. Ça ne tombera pas plus bas ! 

    origine : non trouvée

    signification : On ne peut pas tomber plus bas que par terre.

     

    10. Il n'y a pas de petites économies.  

    origine : non trouvée

    explication : Aucune économie n'est négligeable. En effet, même si les montants engagés au jour le jour sont faibles, on obtient au final une somme importante.

     

    11. On n'est pas sortis de l'auberge. 

    origine : Il nous faut donc nous tourner vers l’argot et plus précisément celui des voleurs pour comprendre le sens de cette expression.
    En effet, dans ce monde-là, le terme auberge désigne la prison, ce lieu où le voleur trouve gîte et couvert, comme dans une auberge, une fois qu’il a été capturé et condamné.
    Autant dire qu’une fois qu’il y est enfermé, non seulement il est loin d’en avoir fini avec les ennuis de la captivité, promiscuité et sévices divers, entre autres, mais il aura beaucoup de mal à en sortir de son propre chef.

    explication : Ne pas en avoir fini avec les difficultés ou les ennuis.

     

    12. N'en fais pas tout un fromage ! 

    origine : Cette expression date du XXe siècle.
    En partant de pas grand-chose (du lait) on peut arriver à obtenir quelque chose de très élaboré, nécessitant un savoir-faire certain (le fromage).

    explication : Faire toute une histoire pour pas grand-chose.
    Grossir à l'extrême une difficulté.

     

    13. Regarder une page de réclame. 

    origine: époque moderne, contemporaine  

    explication : La réclame désigne toute forme de publicité commerciale, ainsi nommée autrefois, c'est-à-dire avant l'émergence de la publicité moderne, censée être « plus rigoureuse et plus scientifique », mais dans le principe il n’y a aucune différence entre les deux mots . Sur des manuscrits ou des imprimés de l'Époque moderne la réclame correspond à la mention sur une page du premier mot de la page suivante.

     

    14. Ne mets pas la charrue avant les bœufs.

     origine: Cette expression date du XVIe siècle. Elle fait référence au repos du paysan qui démonte la charrue pour la mettre devant les bœufs, signifiant ainsi la fin du labeur. Réaliser ce geste le matin avant d'aller travailler serait faire preuve d'illogisme, les choses seraient faites dans le désordre.

    signification: Vouloir faire des choses trop vite et donc dans le désordre. 

     

    15. Il a pris la poudre d'escampette. 

    origine : L’"escampette" provient de "prendre l’escampe", lui-même certainement issu de l’occitan "escamper" qui signifiait "se sauver". De plus, l’expression sous entend également la notion de "poudre", que nos pieds soulèvent lorsque l’on s’enfuit.

    signification : S’enfuir.

     

    16. Il est beurré comme un Petit Lu ! 

    origine :  Afin de mieux comprendre cette expression française qui remonte au début du XXème siècle, il faudrait commencer par en définir tous les termes. L'adjectif beurré semble à priori une déformation linguistique de "bourré" qui fait plus allusion à un récipient rempli à ras le bord comparé à l'ivrogne rempli d'alcool. Une autre explication nous vient du milieu des imprimeurs qui définissent une page surchargée d'encre comme une page beurrée.
    L'allusion à la marque de biscuit Petit-Lu est faite par rapport à la quantité de beurre contenue dans ce biscuit plus communément appelé "petit beurre" car bourré de cet ingredient principal dans sa composition. De ce fait c'est la popularité de ce biscuit beurré avec un glissement de sens provoquant le passage vers "bourré" en plus d'une publicité tapageuse qui a accentué la notoriété de ce biscuit pour faire d'un homme complétement ivre, "un beurré comme un petit lu"

    signification : Personne totalement ivre.

     

    17. Elle a vu le loup ! 

     

     

    origine : Le sens actuel de l'expression date du début du XVIIIe siècle. Elle fait référence à la chasse au loup, qui est une pratique dangereuse, et donc qui nécessite une certaine expérience. Ainsi, quand la jeune fille a des relations sexuelles, cela a une connotation dangereuse. Mais après avoir eu ses rapports sexuels, on pourra dire qu'elle a une certaine expérience.

     

    signification : Avoir entretenu des relations sexuelles, concernant une jeune fille.

     

    18. Faire une tête de six pieds de long.  

    origine: non trouvée

    signification : bouder, faire la tête, être fâché.

     

    19. On n'est pas aux pièces. 

    origine: Cette expression remonte au XIXème siècle. En effet, à l'époque certains ouvriers étaient payés en fonction du nombre de pièces qu'ils produisaient. Ainsi, celui qui était "aux pièces" était celui qui produisait beaucoup de pièces. Aujourd'hui être "aux pièces" signifie être pressé.

    signification : Prendre son temps, ne pas hâter les choses.

     

    20. Ça ne fait pas un pli.  

     

     

    origine: Cette expression date du XVIIe siècle. Il s'agit d'une métaphore qui fait allusion aux plis d'un pantalon. Lorsque celui-ci est de bonne qualité, il n'en présente aucun, il est parfait, tout comme une personne qui n'émet aucune contradiction, et ne pose aucune difficulté.

     

     

    signification : Ne pas poser de problème.

     

    21. Tu files un mauvais coton. 

    origine: Dans le domaine du tissage, on disait au XVIIIe siècle qu'un tissu "jetait du coton" lorsqu'il commençait à boulocher et donc, qu'il allait bientôt être usé. L'expression s'est ensuite transformée en "jeter un mauvais coton", qui s'appliquait aux êtres humains et qui signifiait qu'ils avaient des ennuis de santé qui le menaçaient de mourir. C'est au XIXe siècle que l'expression est apparue sous sa forme actuelle "filer un mauvais coton", qui s'applique aussi bien à des ennuis de santé qu'à des ennuis financiers ou matériels pour figurer que ceux-ci risquent encore de s'aggraver.

    signification : Avoir des ennuis qui s'aggravent.

     

    22. Brûler la chandelle par les deux bouts.  

    origine:  Autrefois, les chandelles étaient le seul mode d'éclairage dont on disposait. Elles étaient en général fabriquées en suif, ou en cire pour les plus luxueuses. Quel que soit le matériau, elles étaient très coûteuses. L'expression "brûler la chandelle par les deux bouts" apparut au XVIe siècle et signifiait "gaspiller des choses qui ont de la valeur", en référence aux chandelles. Aujourd'hui, le sens n'a pas changé.

     signification : Gaspiller.

     

    23. Je t'ai payé rubis sur l’ongle. 

    origine: Cette expression date du XVIIe siècle. Le rubis, ici, est en fait le nom donné à la dernière goutte de vin lors de beuveries. Celle-ci était alors versée sur l'ongle, puis léchée. Au fil du temps, c'est devenu une métaphore pour dire « payer jusqu'au dernier centime ».

    signification : Payer en totalité.

     

    24. À la bonne franquette. 

    origine: Le mot "franquette" est tiré de "franc" d’origine normande et picarde. Au XVIIème siècle, on disait "à la franquette" qui signifiait "en toute franchise". Par la suite, cette franchise s’est transformée progressivement pour signifier simplicité. La forme actuelle de l’expression est apparue au XVIIIème siècle

    signification : Simplement, sans complications, sans chichi, comme à la maison.

     

    25. Parlons peu mais parlons bien. 

     Origine: Cette expression remonterait au VIIIème s. et serait passer ensuite dans la langue française.

     

    signification : Soignons bref mais efficace. Ce proverbe est utilisé à propos d’une affaire à traiter.

     

    26. Faut pas pousser Mémé dans les orties.       

    origine: Cette expression date du XXe siècle. Au départ, elle se réduisait à « faut pas pousser » puis a été rajouté « mémé dans les orties » pour l'accentuer. On imagine bien la scène où une dame âgée, précipitée dans ces plantes piquantes serait très agacée.   

    signification : S'adresse à une personne qui dépasse les limites.

     

    27. Cela ne fait ni une ni deux. 

    origine: non trouvée 

    signification : Ne pas hésiter, ne pas transiger, ne pas se montrer incertain, ne pas tâtonner. Décider, fixer, déterminer, trancher, choisir rapidement.  

     

    28. Péter plus haut que son cul. 

    origine: Cette expression date de 1640. Elle s'adresse aux personnes prétentieuses qui se croient au-dessus de tout le monde au point de ne pas évacuer leurs gaz intestinaux par l'endroit naturel, le derrière, mais par un emplacement plus élégant !.

    signification : Être prétentieux. 

     

    29. Pas la peine de chercher midi à 14h. 

    origine: On trouve cette expression dès le XVIème siècle où l’on disait "chercher midi à onze heures". Elle changera au XVIIème pour adopter la forme actuelle. Midi étant un point des plus importants et facilement reconnaissable, on dit "chercher midi à quatorze heures" pour signifier qu’une personne fait de quelque chose de simple quelque chose d’extrêmement compliqué.  

    signification : Faire d’une chose simple quelque chose de compliqué.

     

     30. Il a une descente que j'aimerais pas remonter à vélo. 

    origine: Une course cyclosportive se gagne rarement en descente, mais elle peut se perdre dans ce type d'exercice qui demande habilité, technique et expérience. Après avoir progressé en monté de col, il serait dommage de perdre du temps sur la partie qui nécessite moins de physique.

    signification : Il boit beaucoup

     

    MOI JE LES UTILISE ENCORE..... 


    Et vous ?


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