• Fête du Travail

    La fête du Travail est le nom de plusieurs fêtes qui furent instituées à partir du xviiie siècle pour célébrer les réalisations des travailleurs[réf. nécessaire].

    La fête du travail 

    Si la fête du travail a lieu le premier mai, c'est sans aucun rapport avec le muguet, même si les manifestants ont pris l'habitude récente de fleurir leur boutonnière du brin porte-bonheur au lieu del'églantine rouge qui en était le symbole originel. 
    La
     fête du travail commémore un 1er mai de 1886 où les syndicats américains appelèrent plus de 400 000 travailleurs à manifester pour l'obtention de la journée de huit heures.La date du 1er mai avait été choisie car beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable. Depuis, le premier mai est devenu le jour international des revendications ouvrières,donnant lieu à des défilés de travailleurs. En France, la journée de 8 heures a été obtenue en 1919, cependant le premier mai a continué d'être la journée des revendications salariales. Depuis 1941, c'est un jour chômé et depuis 1947, ce jour férié est payé pour tous les travailleurs. Pour ceux que leur métier oblige à travailler malgré tout (personnel deshôpitaux, de l'hôtellerie), le salaire est généralement doublé. Quant à ceux qui souhaitent "travailler" le 1er mai, ils peuvent profiter de la tolérance qui est faite aux particuliers et aux organisations diverses, de vendre librement le muguet sans aucune formalité ni taxe,uniquement le jour du 1er mai.

    On peut remarquer des différences dans plusieurs pays sur la façon dont la fête du travail est pratiquée. Au Canada et aux États-Unis, la fête du travail est un jour férié du mois de septembre1,2. En Australie, elle est fêtée à différentes dates proches du printemps ou de l’automne.

    Dans certains pays, comme la France, elle se confond avec la journée internationale des travailleurs, fête internationale instaurée à l'origine comme journée annuelle de grève pour revendiquer la journée de huit heures, qui devint au xxe siècle une journée de célébration des combats des travailleurs. Elle est célébrée le 1er mai dans de nombreux pays du monde et est l’occasion d’importantes manifestations du mouvement ouvrier.

    Cette journée est souvent un jour férié. Elle est parfois associée à d’autres festivités ou traditions populaires.

     

    Histoire

    Les premières « fêtes du Travail »

    Les premières célébrations de « fêtes du travail » existent dès la fin du xviiie siècle, leur date varie selon le lieu et les époques3.

    En France, dès 1793, le calendrier républicain de Fabre d’Églantine proposait une fête du Travail au 3e jour des sansculottides4. Cette journée des travailleurs fut instituée au 1er pluviôse (20 janvier) par Saint-Just, et fut célébrée pendant quelques années5.

    En 1867, au familistère Godin de Guise naît une fête du travail6, alors que Jean-Baptiste André Godin venait tout juste d'achever la rédaction de Solutions sociales. La date de la manifestation est fixée au 5 juin ; elle est toujours célébrée aujourd'hui.

    La première proposition de Labor Day serait due, selon le département du Travail des États-Unis, à Peter J. McGuire (en), secrétaire général de la Confrérie des charpentiers et des menuisiers avec l'aide d'un cofondateur de la Fédération américaine du travail (American Federation of Labor ou AFL), afin d'honorer « Ceux qui de la nature brute ont taillé et ouvragé toute la splendeur que nous contemplons. »7 Les ouvriers new-yorkais manifestèrent pour la première fois le mardi 5 septembre 1882. De l'hôtel de ville à la place des syndicats, 10 000 ouvriers marchent, inaugurant le tout premier défilé de la fête du Travail.

    Fête du Travail et journée internationale des Travailleurs[modifier | modifier le code]

    La fête internationale telle qu'elle est célébrée de nos jours tire son origine des combats du mouvement ouvrier pour obtenir la journée de huit heures, à la fin du xixe siècle3.

    Aux États-Unis, au cours de leur congrès de 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils choisissent de lancer leur action le 1er mai, date du moving day parce que beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable, et que les contrats ont leur terme ce jour-là, l'ouvrier devant déménager (d'où le terme de moving day) pour retrouver du travail. La grève générale du 1er mai 1886, impulsée par les anarchistes, est largement suivie8. Ils sont environ 340 000 dans tout le pays.

    À Chicago, la grève se prolonge dans certaines entreprises, et le 3 mai 1886, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester. Le lendemain a lieu une marche de protestation et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers.

    C’est alors qu'une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait un mort dans les rangs de la police. Sept autres policiers sont tués dans la bagarre qui s’ensuit. À la suite de cet attentat, cinq syndicalistes anarchistes sont condamnés à mort (Albert Parsons, Adolph Fischer, George Engel, August Spies et Louis Lingg) ; quatre seront pendus le vendredi 11 novembre 1887 (connu depuis comme Black Friday ou « vendredi noir ») malgré l’inexistence de preuves, le dernier (Louis Lingg) s’étant suicidé dans sa cellule. Trois autres sont condamnés à perpétuité.

    En 1893, le gouverneur de l'Illinois John Peter Altgeld gracie les 3 syndicalistes encore détenus, en raison de la fragilité de l'enquête et du processus judiciaire 9. Un extrait de ce pardon est gravé sur sa stèle au Graceland Cemetery de Chicago.

    En 1889, la IIe Internationale socialiste se réunit à Paris, à l'occasion du centenaire de la Révolution française et de l’exposition universelle.

    Sous l’impulsion de Jules Guesde et de son PO (Guesde inventera le terme de « fêtes du travail » en 18903) et sur une proposition de Raymond Lavigne, cette Internationale décide le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé)10.

    Le 1er mai 1890, l'événement est ainsi célébré dans la plupart des pays, avec des participations diverses.

    Le 1er mai 1891, à Fourmies, dans le Nord, en France, la manifestation tourne au drame : la police tire sur les ouvriers et fait neuf morts (voir la Fusillade de Fourmies et affaire de Clichy). Avec ce nouveau drame, le 1er mai s’enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens. Les militants épinglent une églantine écarlate (Rosa rubiginosa), fleur traditionnelle du Nord, en souvenir du sang versé et en référence à Fabre d'Églantine11.

    Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l'Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.

    C'est avec la résolution suivante prise dans l'été de 1885, par le Central Labor Union fondé à New York en mars 1882 que le 1er mai se changea en 1er lundi de septembre aux États-Unis. Alors que d’autres organisations syndicales avaient déjà voté et adopté une proposition visant à honorer le 1er mai 1886.

    « Considérant que différents jours de l'année sont consacrés par la loi comme jour de repos en mémoire d'événements importants, et considérant qu'il n'en est aucun qui se rapporte à une démonstration ouvrière, Le Central Labor Union déclare le premier lundi de septembre de chaque année Labor Day et décide que ce jour sera observé comme jour de repos. Nous demandons à toutes les organisations centrales de travailleurs dans tous les États-Unis de s'unir à nous pour exécuter dans sa lettre et dans son esprit la présente résolution. »[réf. souhaitée]

    Le 11 mai 1894, les ouvriers de Pullman Palace Car Company à Chicago protestent contre des réductions de salaire et le licenciement des représentants des syndicats. Ils cherchent l'appui de leur syndicat central mené par Eugene V. Debs. Le 26 juin, l'Union américaine des chemins de fer appelle à un boycott de toutes les voitures ferroviaires de Pullman. Dans les jours qui suivent, 50 000 ouvriers du rail se conforment à cette directive et la circulation ferroviaire à Chicago s’arrête.

    Article détaillé : Grève Pullman.

    Le 4 juillet, le président américain Grover Cleveland envoie 12 000 hommes de troupe pour briser le mouvement, s'ensuivent des émeutes et des affrontements violents. Deux hommes sont tués au cours de ces affrontements, à Kensington, près de Chicago. La grève est déclarée terminée le 3 août 1894, les ouvriers de Pullman prenant même l’engagement de ne plus se syndiquer12.

    En raison de la brutalité démontrée, les représentants s'émeuvent et ceux de Washington réussissent à faire passer la proposition d’un jour chômé (le 1er lundi de septembre) pour honorer les travailleurs. Le président lui-même signe le projet de loi instaurant officiellement le Labor Day (six jours à peine après l’intervention de l’armée) dans l’espoir de se faire réélire la même année, mais cet espoir s’est avéré vain12.

    En 1920, la Russie bolchévique décide que le 1er mai sera désormais chômé et deviendra la fête légale des travailleurs.

    Le pape Pie XII institue en 1955 la fête de saint Joseph artisan, patron des travailleurs, célébrée le 1er mai.

    lire plus sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fête_du_Travail

    autre source :  http://creationspetitcoeur.centerblog.net/656-1er-mai-fete-du-travail-

    et pour sourire :


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  • Le Pérugin (1448–1523) - La résurrection du Christ

     

    Pâques est la fête la plus importante du christianisme1. Elle commémore la résurrection de Jésus, que le Nouveau Testament situe le surlendemain de la Passion, c'est-à-dire « le troisième jour ». La solennité, précédée par la Semaine sainte, commence le dimanche de Pâques.

    Le pluriel de Pâques ne fait pas référence à une pluralité de dates. La langue française distingue en effet la Pâque originelle juive (ou Pessah) et la fête chrétienne de Pâques. La première commémore la sortie d'Égypte et la liberté retrouvée des enfants d'Israël. La fête chrétienne est multiple. Elle commémore à la fois la dernière Cène instituant l'eucharistie, la Passion du Christ et sa résurrection.

    La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la première pleine lune qui suit le 21 mars, donc au plus tôt le 22 mars, si la pleine lune tombe le soir du 21, et au plus tard le 25 avril. Il ne s'agit pas de la lune observée, mais d'une lune dite ecclésiastique, méthode de calcul traditionnelle approchée. Les Églises occidentales, ayant adopté à la fois la réforme grégorienne du calendrier et une correction concomitante pour le cycle lunaire, ont souvent un jour de célébration différent de celui des Églises orthodoxes, le décalage pouvant être de 0, 1, 4, ou 5 semaines, selon les années.

    Certaines Églises chrétiennes choisissent de pratiquer la Pâque quartodécimaine en concordance avec la Pâque juive.

    Étymologie[modifier | modifier le code]

    Les mots « Pâque » ou « Pâques » viennent du latin pascha emprunté au grec πάσχα, lui-même, par l'intermédiaire de l'araméen pasḥa, issu de l'hébreu biblique pesaḥ, dérivé du verbe pasaḣ qui signifie « passer au dessus » car, selon la bible, les juifs avaient reçu l'ordre de sacrifier un agneau indemne de toute tare et d'en badigeonner le sang sur les montants des portes afin que les puissances qui viendraient détruire les premiers nés égyptiens lors de la dixième plaie, passent au dessus de ces portes sans s'arrêter. Chaque année les juifs commémorent cet événement lors de la fête de Pessa'h. La Passion du Christ s'étant déroulée, selon les évangiles, durant ces célébrations, le christianisme a recyclé cette fête et sa symbolique, le Christ devenant l'agneau immolé pour sauver l'humanité de ses péchés.

    C'est seulement après le xve siècle que la distinction sémantique a été marquée par la graphie entre Pasque (ou Pâque) désignant la fête juive et Pasques (ou Pâques) désignant la fête chrétienne2.

     source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pâques

    Ci-dessous d'autres liens pour plus d'information sur Pâques

    https://www.vive-paques.com/paques/origine-paques.htm

    https://www.vive-paques.com/paques/symboles-de-paques.htm

    https://www.vive-paques.com/paques/oeufs-de-paques.htm

    https://www.vive-paques.com/paques/chasse-aux-oeufs-paques.htm

    https://www.vive-paques.com/paques/paques-dans-le-monde.htm


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  • 8 mars : fête internationale des Femmes !

    Le 8 mars célèbre
    la Journée Internationale des Femmes

    Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

    C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.

    La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.

     

    Aux hommes tous leurs droits
    et rien de plus,
    aux femmes tous leurs droits
    et rien de moins.

    André Léo

    Comment dit-on ?

    La « Journée de la Femme » n’existe pas !
    Dites simplement « journée des femmes ».

    L’ONU francophone parlait (à tort) de « Journée internationale de la femme », le gouvernement français de « journée des droits des femmes » et les militantes de « journée de lutte pour les droits des femmes »…

    Cette journée a une longue histoire et son appellation a évolué au fil du temps. Elle reste variable, selon la langue et l’interlocuteur. Mais les mots ont un sens.

    Dites simplement « journée des femmes ».
    Mais surtout pas « journée de la Femme » : c’est réducteur !

    La « Journée de la Femme » n’existe pas !

    « Le 8 mars n’est pas, comme on l’entend parfois, la journée de “la” femme, qui mettrait à l’honneur un soi-disant idéal féminin (accompagné de ses attributs : cadeaux, roses ou parfums) »
    rappelle la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, en 2013.

    Réduire toutes les femmes à une seule identité c’est considérer que les femmes possèdent une essence, une spécificité qui les fout toutes dans le même panier, dans un espèce d’éternel féminin.

    Or les femmes sont nombreuses et diverses. Toutes uniques, toutes différentes, toutes des individus à part entière. Incarnant chacune leur genre à leur manière. Et le 8 mars précisément, ce sont leurs voix, multiples et plurielles, qui se font entendre.

    Corrigeons l’erreur de traduction

    Les Nations Unies ont officialisé la journée en 1977. Si la langue française a adopté le singulier pour la journée du 8 mars, on ne peut que regretter une lourde maladresse de traduction car ce que l’ONU et l’UNESCO appellent « International Women’s Day » est bien la Journée Internationale « DES femmes » et non pas « de la femme » : « women » signifie bien « femmes » au pluriel.

    « Il s’agit d’une mauvaise traduction à l’origine de cette journée qui a été inscrite dans les différentes résolutions depuis 1977 et n’a jamais été corrigée » expliquait en 2016 Fanny Benedetti, directrice exécutive du comité français d’ONU Femmes.

    Depuis 2016 le Comité ONU Femmes France mène une campagne active pour que ces mauvaises traductions soient corrigées.

    lire plus sur : http://8mars.info

     

    Journée internationale des femmes

    La Journée internationale des droits des femmes1 ou Journée internationale des femmes2 est célébrée le 8 mars.

    Cette journée est issue de l'histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une Journée nationale de la femme (National Woman's Day) est célébrée aux États-Unis à l'appel du Parti socialiste d'Amérique3. À la suite d'une proposition de Clara Zetkin en août 1910, l'Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première Journée internationale des femmes et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail3. Des rassemblements et manifestations ont dès lors lieu tous les ans.

    Ce n'est qu'en 1977 que les Nations unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes. La Journée internationale pour les droits des femmes fait partie des 87 journées internationales reconnues ou initiées par l'ONU. C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de revendiquer l'égalité et de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées.

    lire plus sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Journée_internationale_des_femmes

    8 mars : fête internationale de la Femme !

    8 mars : fête internationale des Femmes !

    8 mars : fête internationale des Femmes !

     


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    Trouvé sur 1er Mars en Roumanie !

    România 

    Trouvé sur 1er Mars en Roumanie !

    Le Martisor, une des traditions roumaines les plus représentatives

    Le Martisor, qui est l'une des traditions roumaines les plus représentatives, célèbre l'arrivée du printemps. Il est formé d'un cordonnet rouge (symbolisant l'hiver) et blanc (symbolisant le printemps) auquel est rattaché un autre symbole de la chance: un trèfle à quatre feuilles, un fer à cheval, un vannier ou un coeur.

    Trouvé sur 1er Mars en Roumanie !

    Le 1er mars, les hommes offrent aux jeunes filles et femmes proches ou appréciées des "martisoare" (pluriel de martisor), dont on dit qu'ils ont un rôle protecteur, apportant le bonheur et la chance. En Bucovine, ce sont les femmes qui offrent des porte-bonheur aux hommes.

       Trouvé sur 1er Mars en Roumanie !

    Le premier jour du printemps était fêté il y a 8 000 ans déjà, selon les découvertes archéologiques. A l'époque des Daces, le martisor était constitué des cailloux peints en rouge et en blanc, enfilés sur un fil.

    Le 1er Mars en Roumanie !

    Par le passé, le martisor était également représenté par une monnaie rattachée à un fil de laine, blanc et noir. Le type de monnaie, en or, argent ou bronze, indiquait le statut social. Elles étaient portées au cou ou au poignet, devant s'appeler plus tard "mart" ou "martigus".

    Trouvé sur 1er Mars en Roumanie !

    Les Daces considéraient que ces amulettes apportaient la fertilité et la beauté, prévenant les brûlures causées par le soleil. Elles étaient portaient jusqu'au moment où les arbres fleurissaient et puis elles étaient attachées aux branches florissantes.

    Trouvé sur 1er Mars en Roumanie !

    Les folkloristes ont trouvé des interprétations du martisor dans la civilisation antique, lui attribuant une descendance directe des emblèmes du guerrier Mars parce que le jour des Ides de Mars, lorsque la neige n'était pas encore fondue dans l'entier Empire romain, pouvaient commencer les campagnes militaires. Le rouge et le blanc signifient donc ce jour-là - vitalité et victoire, d'une part, et purification et inauguration, d'autre part. Puis, on a dit que l'entrelacement des deux couleurs serait une puissante amulette contre le mauvais-oeil et un signe de la candeur.

    Trouvé sur 1er Mars en Roumanie !

    Le martisor est, dans la culture populaire, liée à la vieille femme Dochia. Cette coutume est une partie du scénario rituel de renouvellement du temps, à la mort et à la naissance symbolique de Dochia. Selon certaines traditions, le fil aurait été tordu par la vieille femme en personne lorsqu'elle était avec ses moutons sur la montagne.

    Trouvé sur 1er Mars en Roumanie !

    Le martisor étant inséparable de la tradition de Dochia carpatique, on peut affirmer avec certitude que c'est une vieille coutume roumaine, attestée dans toutes les zones habitées par les Roumains et les Aroumains, reprise ensuite par d'autres peuples du centre et du sud-est de l'Europe.

    Source: l'Agence nationale de presse roumaine AGERPRES

    lien : https://paris.mae.ro/fr/romania-news/374

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  • L'HISTOIRE DU CARNAVAL

     

    Il est un descendant direct des fêtes de l'Egypte ancienne en l'honneur d'Osiris. D'autres fêtes semblables avaient lieu en Grèce ainsi qu'à Rome. En sa phase moderne, le carnaval a ses origines dans les fêtes organisées avant le carême, période de 40 jours avant Pâques. Son nom a comme origine l'expression "carne vale", soit l'abstinence de viande et la contrition du carême, qui valent la fête de la gloutonnerie, de la musique et de la lascivité !

     

    Les dates ne sont pas fixes. La fête a lieu les jours qui précèdent le carême ; le calcul se fait à partir de Pâques. Cette date, instituée par l'église catholique durant le concile de Nicée en l'an 325, est célébrée le premier dimanche après ou pendant la première pleine lune après le 21 mars. Ce jour est celui de l'équinoxe et le début du printemps en Europe.

    LE MONDE A L'ENVERS

     

    Le carnaval était l'occasion pour chacun de se déguiser, de porter des masques, de danser et de chanter, bref de changer de personnage pour quelques heures ou quelques jours... et aussi de faire des choses qui sont interdites d'habitude ! C'était en quelque sorte le monde à l'envers ! Ainsi, pendant la période romaine, les maîtres se changeaient en esclavesAu Moyen Age, les Français fêtaient le carnaval avec du vin et de la luxure. On dansait dans l'église, les riches se transformaient en pauvres, les enfants en adultes, les garçons et filles intervertissaient leurs rôles... Certains garçons se noircissaient même le visage avec de la suie ou bien le cachaient sous un morceau de tissu et arpentaient les villages des alentours toute la nuit !


    Les cours royales organisaient également de belles fêtes de carnaval : à la cour de Versailles, peintres et architectes étaient invités pour réaliser les décorations, musiciens et poètes inventaient des fables qui étaient chantées dans les rues puis au théâtre. Petit à petit, ces cérémonies organisées dans les rues et à la Cour donnèrent lieu à des représentations théâtrales.

    Fête d’origine païenne, le carnaval est étroitement encadré au Moyen Âge par l’Église qui l’inscrit dans le calendrier liturgique et en fixe la durée : du lendemain de l’Épiphanie au mardi gras, dernier jour avant la période de jeûne dite du carême. Il s’accompagne de nombreuses manifestations durant lesquelles l’ordre établi est mis à bas au profit d’un chaos éphémère. Cette « fête que le peuple se donne à lui-même », selon l’expression de Goethe, est l’occasion de débordements, de travestissements, de manifestations de sauvagerie ou encore d’inversions de sexes et de codes sociaux. 

    Les masques et les déguisements que les participants revêtent renvoient au folklore et à la mythologie populaires ; tel l’homme sauvage, ils sont des survivances de cultes païens de la fertilité, de la régénération de la nature. Cette fête subit de nombreuses transformations au fil de l’histoire : les aspects brutaux et le caractère subversif qui étaient les siens à l’époque médiévale tendent à s’effacer au cours du XVIIIe siècle au profit des bals masqués aristocratiques, sous l’influence de Venise, puis, au XIXe siècle, au profit des cortèges et défilés rigoureusement contrôlés par les autorités. Le carnaval est alors l’occasion de réjouissances variées, qui vont du festin à la parade en passant par les aspersions, barbouillages, batailles de projectiles, jeux de l’ours, chasses, farces, déguisements, chants, danses… 

     

    Le Carnaval dans Paris - 1757

    Etienne Jeaurat

    Trouvé sur

     

    source : http://petitcoeurdu10.centerblog.net/rub-carnavals-.html

     


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