• Iris messagère de Junon (équivalente à Mercure)

    Iris
    L'Olympe

    Iris, fille de Thaumas et d'Electra, était la messagère des dieux, et principalement de Junon, comme Mercure était le messager de Jupiter. Thaumas étant fils de la Terre, Iris, à cause de son origine, doit être considérée comme aussi antique que les plus anciens dieux. Toujours assise auprès du Trône de Junon, elle est prête à exécuter ses ordres. Son emploi le plus important était de couper le cheveu fatal des femmes qui allaient mourir, de même que Mercure était chargé de faire sortir des corps les âmes des hommes qui allaient terminer leurs jours. C'est elle qui avait soin de l'appartement ainsi que du lit de sa maîtresse, et qui l'aidait à sa toilette. Lorsque cette déesse revenait des Enfers dans l'Olympe, c'est Iris qui la purifiait avec des parfums. Junon avait pour elle une affection sans bornes, parce qu'elle ne lui apportait jamais que de bonnes nouvelles.

    On la représente sous la figure d'une grâcieuse jeune fille, avec des ailes brillantes de toutes les couleurs réunies. Les poètes prétendaient que l'arc-en-ciel était la trace du pied d'Iris descendant rapidement de l'Olympe vers la terre pour porter un message ; c'est pourquoi on la représente le plus souvent avec l'arc-en-ciel au-dessous ou au-dessous d'elle.

    Ce phénomène céleste se désigne aussi poétiquement par le nom d'écharpe d'Iris.
      
     

    Iris est la déesse de l'Arc-en-ciel, et messagère des dieux.

     
    Iris
    Iris par © Josephine Wall

    Elle est la fille de Thaumas et d'Electre, et sœur des Harpyies. Non mentionnée dans l’odyssée, qui représente Hermès comme l'unique messager des dieux, Iris est, dans l’Iliade et dans les hymnes homériques, l'agile déesse qui se rend continuellement de l'Ida dans l'Olympe, chargée des messages divins, ou descend sur la terre pour annoncer aux mortels la volonté des Olympiens. Elle a aussi accès dans les profondeurs des eaux, et se glisse sous les vagues pour communiquer avec les dieux marins. C'est surtout Zeus et Héra qui se servent de son intermédiaire ; mais elle obéit de même aux ordres des autres dieux. Comme toutes les divinités inférieures, elle agit parfois de son propre mouvement et par bienveillance pour les hommes; c'est ainsi qu'elle appelle les vents pour plaire à Achille, sans que le héros l'ait invoquée.

    Se manifestant aux yeux des mortels tantôt sous sa forme divine, tantôt sous une forme humaine, elle ne se borne pas à remplir machinalement sa mission dont elle est chargée, mais elle aide de ses conseils et de sa protection ceux avec lesquels elle se trouve en rapport.

    Suivante des dieux, c'est elle qui introduit Thétis dans l'Olympe, enlève Aphrodite blessée du milieu de la mêlée , et, dételant les chevaux des chars des habitants du ciel, nourrit ces animaux divins de mets célestes. Sa rapidité lui vaut les surnoms suivants: Tacheia,  rapide; Podenémos, Aellopos, aussi rapide que le vent; Chrysopteros, aux ailes d'or.

    Pour les poètes postérieurs à Homère, Iris apparaît encore comme la messagère des dieux; ainsi, Zeus l'envoie aux enfers puiser dans une coupe d'or l'eau du Styx sur laquelle les Immortels doivent prêter le terrible serment qu'ils ne peuvent enfreindre. C'est encore elle qui prépare la couche du maître des dieux et de Héra. Mais elle est plus particulièrement la messagère de cette déesse, dont elle préparait la toilette et le bain.
    Aussi  épouse-t-elle ses haines. Détestés d’Héra, Héraclès et Léto sont aussi l'objet de la haine d'Iris. C'est sur son ordre qu'elle se rend en Sicile, sous les traits de Béroé, pour brûler les vaisseaux d'Énée. C'est encore elle qui se rend auprès de Didon, pour lui couper le cheveu fatal, et frayer un chemin à son âme. Cet emploi appartenait d'habitude à Perséphone, et Iris ne l'usurpe ici que parce que la reine de Carthage avait avancé elle-même l'heure de sa mort. Suivant Callimaque, assise aux pieds de Junon, elle ne s'éloigne jamais du trône de sa maîtresse pour goûter les douceurs du sommeil. Elle n'ôte jamais sa ceinture ni ses sandales pour être prête le plus rapidement possible.

    Messagère de Junon, déesse de l'air, elle abreuve d'eau les flancs des nuages, et glisse invisiblement sur l'arc-en-ciel, avec lequel elle est identifiée. De là ses noms Aeria, aérienne, Roscida, vaporeuse, et des mille nuances qui couvrent sa robe et ses ailes. On représente habituellement Iris comme une déesse vierge; quelques mythologues lui donnent cependant pour amant Zéphyr, dont elle eut Eros dans les poèmes plus tardifs.

    ❖ Culte

    Iris
    Iris

    Les Déliens lui présentaient des offrandes consistant en basynies, (gâteaux de farine de froment et de miel), et en coccores  (figues sèches).

    ❖ Arts

    Aucune statue représentant Iris n'est parvenue jusqu'à nous; mais on la trouve figurée sur des vases et des bas-reliefs, quelquefois debout, vêtue de la tunique courte, les cheveux retenus par un bandeau, et des ailes aux épaules et au mollets; d'autres fois, glissant sur l'arc-en-ciel.
    Ses attributs sont le caducée et une corbeille de fruits.

    Iris messagère de Junon équivalente à Mercure

     

    source: https://mythologica.fr/grec/iris.htm


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