• Légendes autour du “mărţişor”

     Légendes autour du “mărţişor”

     

    Trouvé sur le site : http://www.bonjourdumonde.com/blog/roumanie/2/?p=159

    L’origine du marţişor : plusieurs légendes existent

    La première légende dit qu’il y avait été une fois une vieille dame qui s’appellait Dochia. Elle avait une belle-fille qu’elle haïssait de toutes ses forces. Un jour d’hiver, Dochia lui donna un manteau très sale et lui dit d’aller le laver dans la rivière et ne pas rentrer avant que le vêtement ne soit tout blanc.

    La pauvre jeune fille y obéit, mais plus elle le lavait, plus noir le manteau devenait. Désespérée, elle se mit à pleurer. Soudain, un homme nommé Marţişor apparut et lui demanda pourquoi elle pleurait. La jeune fille lui raconta son malheur. Alors, Marţişor, qui possédait des pouvoirs magiques, lui offrit une fleur aux pétales rouges et blancs, lui conseilla de laver le vêtement encore une fois et de rentrer ensuite à la maison.

    Et le miracle eut lieu ! Lorsque la jeune fille retourna chez soi, le manteau était blanc comme neige ! La vieille Dochia ne pouvait pas y croire. Mais, du coup, elle vit la fleur dans les cheveux de sa belle-fille. Toute confondue, Dochia pensa que le printemps était venu et décida de partir en transhumance avec ses chèvres et ses ovins à la montagne.

    Par précaution elle enfile tout de même neuf manteaux en mouton retourné. Les caprices du printemps font qu’elle se débarrasse peu la peu de ses neuf manteaux. Le neuvième jour, le gel la surprit avec ses bêtes, et Dochia est transformée par le froid en pierre.

     

    Conformément à une autre légende, une fois, au mois de mars, la jonquille a fleuri avant la perce-neige. La perce-neige en fut fâchée et se mit à battre la jonquille qui, à son tour, frappa la perce-neige et la blessa.

    Du sang s’écoula sur la neige. Sur cette place, poussa une autre perce-neige, blanche avec des tâches rouges. Une jeune fille a trouvé cette fleur et l’a attachée sur sa poitrine.

     

    Alors, les amies de la fille ont tressé des fleurs de fils blancs et rouges et les ont attachées sur leurs poitrines.

    Pompons de la martenitsa/martisor bulgare

    Marteniza-ball

     

    Source:

    http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C4%83r%C8%9Bi%C8%99or

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    http://www.bonjourdumonde.com/blog/roumanie/2/?p=159#sthash.bTM2DXif.dpuf

     

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    Voici d'autres légendes du Martisor, découvertes sur le site :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_du_1er_mars_en_Europe_du_sud-est

     

    Il existe plusieurs légendes en rapport avec les martenitsi/martisoare :

    • L’une dit que le Soleil et le Vent sont tombés amoureux de la même Source. Mais la belle nymphe n'aimait ni l’un ni l’autre.
    • Évidemment les deux amoureux ont décidé, chacun de leur côté, d’enlever la nymphe, le premier mars, car le Soleil jugea que le Vent s’affaiblissait après l'hiver, tandis que le Vent était convaincu que le Soleil n’était pas encore assez fort à cette période.
    • La fille demanda l’aide au Conseil des Sages. Ceux-ci ont fabriqué pour elle un talisman qu’elle devait porter tout le mois de mars pour être protégée des assiduités de ses prétendants.
    • Ce talisman était conçu pour que le Soleil et le Vent se poursuivent dans une lutte sans fin, ne se préoccupant plus de la jeune fille et assurant ainsi une alternance de types de temps favorable à l'agriculture[6].

     

    • Une autre légende encore affirme qu'un vaillant jeune homme est allé retrouver le Soleil, prisonnier des nuages et du vent (ou, selon d'autres versions, d’un dragon ). Après trois mois très sombres et froids, il parvint à l’endroit où le Soleil était prisonnier. Il le délivre et une lumière rouge perce le ciel, ou, selon les versions, le sang du dragon coula sur la neige fraîche et c’est depuis que le rouge et blanc s’entrelacent pour annoncer le retour de la nature à la vie.

     

    Dans les villages de Transylvanie, le martisor rouge et blanc est suspendu aux portes, aux fenêtres, aux cornes d’animaux, aux enclos des moutons, aux anses des seaux pour éloigner les mauvais esprits.

    En Dobroudja, à l’arrivée des cigognes, les martenitsi/martisoare étaient jetés vers le ciel pour que la chance soit grande et ailée.

     

    Les martenitsi sont un motif de décoration très fréquent en Bulgarie : ils ornent par exemple le logo de la Wikipédia bulgare (voir logo ci-dessous)

    Légendes autour du “mărţişor”

     

    Le 1-er mars marque en Moldavie, le début du festival de musique Mărțișor qui dure dix jours[

     La légende historique bulgare

    Au VIe siècle, les Bulgares, commandés par le Khan Asparoukh, arrivent par vagues successives dans la bassin du bas-Danube, où ils fonderont au siècle suivant leur premier état. Le peuple bulgare vit alors sous la menace des invasions khazares.

    Ainsi, en 681, les Bulgares arrivent aux portes des Balkans et de l'Empire romain d'orient : les khans Asparoukh, Kouber et Altsek, fils de Koubrat, envoyèrent vers le sud leur frère Bayan et leur sœur Houba, qui, ayant trouvé des terres bonnes à conquérir, attachèrent un fil blanc à la patte du faucon qu'ils s'apprêtaient à renvoyer vers leur frère Asparoukh sur l'autre rive du Danube.

    À ce moment, l'armée romaine s'approcha et des flèches les blessèrent : leur sang colora le fil. Bayan et Houba arrivèrent finalement à retraverser le fleuve, mais ils étaient gravement blessés. Asparoukh fit alors plusieurs morceaux du fil teinté de blanc et de rouge, et en para ses soldats, afin de leur donner le cœur à envahir l'Empire romain. Bayan et Houba survécurent encore assez longtemps pour voir leur frère Asparoukh passer à son tour le Danube afin de conquérir le territoire de la Bulgarie actuelle, mais ils étaient au seuil de la mort, et depuis lors, les Martenitsi perpétuent leur souvenir.

     

    La légende historique roumaine

    Au printemps de l'an 106, au terme des guerres daciques, l'empereur romain Trajan poursuit à travers le pays le roi dace, Décébale, qui se suicide avec ses nobles pour ne pas être capturé. Leur sang rougit les prairies proches de Sarmizégétuse, la capitale dace, où à travers les plaques de neige fondante, pointaient les premiers perce-neige.

    Ainsi nourris, ceux-ci poussèrent plus nombreux et plus grands que jamais : les habitants attristés les ramassèrent et, les reliant à l'aide d'écheveaux tressés avec la laine des manteaux des morts (tantôt blanche, tantôt rougie de sang), créèrent ainsi les premières Mărțișoare.

     

    Sous le régime communiste et après

    Sous le régime communiste, en Roumanie, les martisoare, bien que non-chrétiens, ont été "laïcisés" par amalgame avec la journée internationale de la femme et la date reportée au 8 mars.

    Laïcisés, les martisoare ont alors servi à "rendre hommage à nos camarades mères, épouses, sœurs et collègues en lutte pour leur émancipation".

    En 1990, ils sont revenus à la date du 1-er mars et aux formes antérieurs au communisme.

    Depuis 2000, ils sont de plus en plus dématérialisés : on les envoie désormais sous forme d'images par courriel.


  • Commentaires

    1
    ALICE
    Dimanche 2 Mars 2014 à 15:18

    J'ai découvert hier sur planète dans un blogue ce qu'était MARTISOR et tu m'en apprends plus encore.

    Merci pour ces belles légendes et pour toutes tes recherches.

    Bonne fin de journée

    Bisous

    Alice

    2
    Lundi 3 Mars 2014 à 08:48

    Ma chère Alice,

    Tes commentaires me vont droit au cœur. Il est vrai que j'aime approfondir la connaissance de sujets  qui m'intéressent. Dans ces légendes, j'aime retrouver des enseignements anciens la plupart du temps oubliés de nos contemporains et il me plaît de les réactualiser.

    Merci de ta présence active sur notre site,

    Bisous et belle journée,

    Michèle

     

    3
    Lundi 3 Mars 2014 à 08:51

    Merci Alice pour ton commentaire.

    Comme toi, j'aime ces mots d'humour et je suis admirative de ceux qui sont capables de les créer !

    Belle journée,

    Je t'envoie mes meilleures pensées,

    Ton amie Michèle

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