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    Les Légendes de NOËL

    Histoire de la Fête de Noël
    Le Père Noël
    La Bûche
    Le Sapin

     

    Histoire de la Fête de Noël

    Les peuples préhistoriques adoraient la lumière
    et ils avaient construit des temples
    qui aidaient à comprendre l'arrivée des saisons
    pour les premiers agriculteurs européens, les hommes du néolithique.

    Dans le temple mégalithique de New grange en Irlande,
    la lumière du soleil ne rentre que le jour du solstice d'hiver, le 25 décembre.

    De même dans le temple de Stonehenge en Angleterre,
    le soleil ne se lève dans une pierre percée que le 21 juin, jour du solstice d'été.

    Les Égyptiens adoraient à cette période, le fils du Dieu Osiris,
    Aïnou surnommé le soleil renaissant et marqué au front d'une étoile d'or.

    Les Celtes faisaient de grands feux aux solstices pour lutter contre les ténèbres.
    Ils avaient très peur de ces périodes sombres avec le jour plus court
    mais en même temps, ils savaient que le soleil allait réchauffer le sol et les plantes.

    Au 6ème jour qui suivit le solstice d'hiver, notre 1er janvier,
    ils coupaient en grande cérémonie le gui sacré qui montrait
    que la nature revivait sur les chênes qui semblaient morts ;
    le druide criait alors: "o ghel an heu!"
    qui signifiait "que le blé lève" et qui est devenu "Au gui , l'an neuf".

    Les Romains fêtaient les Saturnales du 17 au 25 décembre,
    les hommes et les femmes portaient alors des guirlandes autour du cou
    et s'offraient toutes sortes de cadeaux.

    Un peu plus tard, sous l'empire romain,
    le 25 décembre devint la fête du "soleil invaincu"
    avec une des divinités solaires représentée par un enfant nouveau-né.

    La religion chrétienne qui célébrait jusqu'au 3ème siècle
    la naissance du Christ le 6 janvier (anciennes saturnales romaines)
    décida en 354 que le 25 décembre deviendrait la date de la naissance de Jésus Christ.

    Le 25 décembre est une fête
    qui regroupe de nombreuses croyances très anciennes
    avant de devenir une des dates les plus importantes du calendrier chrétien. 

     

    Le Père Noël

    Le père Noël original fut Saint-Nicolas, né en Asie Mineure,
    la Turquie d'aujourd'hui, il y a 1600 ans.
    Le petit Nicolas était bon et généreux.
    Il devint évêque de Myre, et plusieurs belles légendes sont connues à ce sujet.

    L'une de ces légendes raconte
    comme il eut pitié des trois jolies filles d'un noble
    qui étaient trop pauvres pour fournir la dot nécessaire à leur mariage.
    A trois reprises, le bon saint Nicolas lança par leur fenêtre des sacs d'or
    qui leur permirent de trouver de bons époux et d'être heureuses.

    A travers les siècles, on perpétua la légende du généreux évêque
    à la barbe blanche qui volait au-dessus des maisons sur un cheval blanc
    et jetait des cadeaux par la cheminée.
    Les premiers émigrants hollandais qui arrivèrent aux États-Unis
    appelaient saint Nicolas "Sinter klaas" qui devint ensuite Santa Claus.

    Les enfants suisses croyaient qu'un ange de Noël
    appelé "Kriss Kringle" arrivait sur un traîneau tiré par six rennes.
    Les lutins du père Noël viennent du folklore norvégien.

    Plus tard, au 19ème siècle, en, 1822, un professeur de séminaire,
    le docteur Clément C. Moore écrivit pour ses enfants "une visite de Saint Nicolas".
    Il y rassemblait toutes les légendes mentionnées plus haut,
    les confondant dans une seule merveilleuse histoire
    qui est devenue un classique de la littérature sous le titre "la nuit avant Noël".

    En 1863, le caricaturiste Thomas Nast reçut la mission d'illustrer cette histoire.
    De sa plume émergea le père Noël que nous connaissons aujourd'hui,
    avec son habit rouge, sa tuque et ses bottes luisantes. 

     

    La Bûche

    Il est dit que la bûche protège la maison du danger.
    C'est une des traditions païennes répandues en Europe
    depuis la nuit des temps pour fêter le solstice d'hiver.
    On allumait des feux de joie, symboles modestes
    mais significatifs de la nouvelle chaleur du soleil.
    Cette traditions païenne est encore vivante
    dans de nombreuses régions de l'Italie et dans plusieurs pays.

    En Ombrie et en Emilie, dans les Marches et dans les Abruzzes,
    on fait brûler une grosse bûche d'olivier jusqu'aux premiers jours de janvier.
    A ce moment, les cendres sont répandues dans les champs
    et les vignes, comme augure de bonnes récoltes.

    Pour les Pouilles et en Calabre, on recouvre la bûche de lierre
    et on l'entoure de douze bûches plus petites pour représenter les douze apôtres.

    En Sardaigne, on jeûne devant le feu jusqu'à minuit.

    Une belle tradition toscane veut que les portes de la maison
    restent ouvertes aux hôtes de passage, tant qu'une souche brûle dans l'âtre.

     

    Le Sapin

    La coutume de décorer le sapin est née en Égypte.
    En effet, l'arbre était en réalité une petite pyramide de bois
    qui imitait les gigantesques pyramides et qui était un symbole culturel.

    Un voyageur rapporta cette idée de la terre des pharaons en Europe.
    Une partie des populations germaniques, scandinaves et russes l'adoptèrent
    pour célébrer le solstice d'hiver,
    le retour du soleil et la chaleur dont l'Égypte est le symbole.

    Un disque solaire surmontait la pyramide.
    Plus tard, les arêtes de cette figure géométrique
    furent garnies de bâtonnets auxquels on mettait le feu.
    Si le feu atteignait la pyramide,
    l'année serait non seulement heureuse mais très fructueuse.

    Ce fut Martin Luther qui , au dire de certains,
    remplaça ce simulacre égyptien par le sapin,
    qui rappelait la pyramide par sa forme.
    Ses branches toujours vertes pouvaient être,
    même en plein hiver, un présage de printemps.

    Ce sont les luthériens qui eurent l'idée de couvrir l'arbre de petites bougies,
    pour remplacer les bâtonnets de bois.
    Ces lumières représentent la vie let la foi.

    Voici une des belles légendes qui entourent l'arbre de Noël :

    Il était une fois en Allemagne, il y a très longtemps, un bûcheron.
    En rentrant chez lui, par une d'hiver claire mais glaciale,
    l'homme fût ébahi par le merveilleux spectacle des étoiles
    qui brillaient à travers les branches d'un sapin recouvert de neige et de glace.

    Pour expliquer à sa femme, la beauté de ce qu'il venait de voir,
    le bûcheron coupa un petit sapin, l'emporta chez lui,
    et le couvrit de petites bougies allumées et de rubans.

    Les petites bougies ressemblaient aux étoiles qu'il avait vu briller,
    et les rubans, à la neige et aux glaçons qui pendaient des branches.

    Des gens virent l'arbre et s'en émerveillèrent tant, surtout les enfants,
    que bientôt chaque maison eut son arbre de Noël.


     

     

     

    Source: http://www.mairie-le-cannet.fr/Fetes/noel/ncontes/legendenoel.htm ...www.lespasseurs.com

    source : https://www.lespasseurs.com/Les_Legendes_de_NOEL.htm#:~:text=Les%20L%C3%A9gendes%20de%20NO%C3%8BL%201%20Histoire%20de%20la,id%C3%A9e%20de%20la%20terre%20des%20pharaons%20en%20Europe


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  • Trouvé sur cnews.fr

    POURQUOI APPELLE-T-ON LA COCCINELLE LA «BÊTE À BON DIEU» ?

    Les coccinelles sont appelées familièrement «les bêtes à bon Dieu». Ce surnom est tiré d’une légende remontant au Xe siècle.

    Condamné à mort pour un meurtre commis à Paris, un homme, qui clamait son innocence, a dû son salut à la présence du petit insecte. En effet, le jour de son exécution publique, le condamné devait avoir la tête tranchée. Mais une coccinelle se posa sur son cou.

    A lire aussi : Pourquoi dit-on «tomber dans les pommes» ? 

    Le bourreau tenta de l’enlever, mais le coléoptère revint à plusieurs reprises se placer au même endroit. Le roi Robert II (972-1031) y vit alors une intervention divine et décida de gracier l’homme.

    Quelques jours plus tard, le vrai meutrier fut retrouvé. Cette histoire s’est très vite répandue et la coccinelle fut dès lors considérée comme un porte-bonheur qu’il ne fallait pas écraser.

     

    source : https://www.cnews.fr/racines/2016-12-06/pourquoi-appelle-t-la-coccinelle-la-bete-bon-dieu-669431#:~:text=Ce%20surnom%20est%20tiré%20d,se%20posa%20sur%20son%20cou.


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    HALLOWEEN 2019 : ORIGINE, HISTOIRE ET LÉGENDES... SOYEZ INCOLLABLE !

    24 OCTOBRE 2019

     
    HALLOWEEN - Halloween se déroule le 31 octobre 2019 en France et dans le monde. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, cette fête ne vient pas des Etats-Unis mais d'Irlande. Tout savoir de ses origines et légendes.

    Halloween est fêtée chaque année le 31 octobre, veille de la fête religieuse de la Toussaint. Cette fête d'origine celte est censée être le jour le plus effrayant de l'année, selon une tradition vieille de plusieurs siècles. Malgré la christianisation de la fête, les traditions populaires restent ancrées chez les Irlandais. Lorsque ceux-ci émigrent en masse vers les Etats-Unis au XIXe siècle pour fuir la famine, ils importent dans leurs bagages croyances et célébrations. De quoi faire renaître la fête d'Halloween outre-Atlantique. Et le nom même d'Halloween fait directement référence à la Toussaint. Il est dérivé de "All Hallows Eve" ou "All Hallows Even", soit la "veille de la nuit sainte". Donc la veille du 1ernovembre : le 31 octobre.

    De nombreux lieux accueillent des événements pour Halloween, notamment les parcs d'attractions. Les théâtres, boîtes de nuit et autres clubs ne sont pas en reste puisque la soirée du 31 octobre est généralement un bon prétexte pour organiser des soirées déguisées et festives. Plongez dans l'histoire et les légendes d'Halloween et, que vous soyez à Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux ou Nice, découvrez ci-dessous notre sélection des meilleurs spectacles et sorties pour le 31 octobre 2019.

    ORIGINE D'HALLOWEEN

    Son existence est beaucoup plus ancienne et la fête est née pas si loin de chez nous. Halloween est en effet dérivée de la célébration de Samain (nom irlandais) ou Samonios (nom gaulois), créée par les Celtes. Cette fête religieuse, conduite par des druides, se tenait à la fin de l'automne (à la fin des récoltes) et marquait l'entrée dans une nouvelle année. En Irlande et en Gaule, on craignait cette nuit de Samain, durant laquelle des esprits maléfiques pouvaient sévir. Pour éviter cette présence "noire" et éloigner le danger, les habitants allumaient des feux en plein air. Cette nuit était aussi un "entre-temps" entre le monde des vivants et des morts. Les Celtes laissaient leurs portes ouvertes pour que les défunts de leurs familles puissent revenir pour quelques heures parmi les vivants. Cette tradition s'est quelque peu éteinte avec l'arrivée des Romains en Gaule et du christianisme dans ces contrées, aux alentours du Ve siècle. Le pape Boniface IV déclara même en 610 que cette fête était païenne et décida de créer la Toussaint, fête de tous les saints. Célébrée à cette époque le 13 mai, la Toussaint changera de date au VIIIe siècle et sera fixée au 1er novembre. Certains historiens y voient clairement une référence à la fête celte de Samain, une volonté de christianiser la Samain. Une référence qui trouvera également un écho quand sera instituée au Xe siècle la fête des morts le 2 novembre, lendemain de la Toussaint.

    HISTOIRES D'HALLOWEEN

    Quelles sont les histoires les plus effrayantes à se raconter au coin du feu le soir d'Halloween ? La Dame Blanche est l'une des plus populaires car elle serait tirée d'un témoignage qui date de 1977. Elle conte l'histoire d'une jeune fille très pâle et vêtue de blanc immobilisée sur le bord de la route, un soir tard sous une pluie battante. Un docteur la récupère dans sa voiture et lui propose de la ramener chez elle. Durant le trajet, la fille demeure très silencieuse, mais le chauffeur parvient toutefois à connaître son prénom, Margaret. Arrivés sur le Pont-du-Furet, celle-ci se montre anormalement agitée.... Il la ramène à son domicile mais c'est à cet instant que la jeune femme disparaît. Il sonne à la porte de son domicile, et un couple ouvre la porte. Il apprend alors que leur fille unique est morte sur le Pont-du-Furet des années auparavant... Cette légende existe en plusieurs versions mais il paraîtrait que les automobilistes qui ne la prennent pas à leur bord sont victimes d'accidents... D'autres histoires sont très répandues le soir d'Halloween : qui n'a pas déjà entendu parler de Bloody Mary, un entité sanglante qui hante les miroirs ? Du loup-garou, un homme qui se transforme en loup gigantesque, ne contrôlant plus ses faits et gestes et massacrant sans merci ses victimes les soirs de pleine lune ?

    Source : linternaute.com

    ref : http://www.estate919.com/fr/actualites/halloween-2019-origine-histoire-et-legendes-soyez-incollable


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  • Les Frelons Et Les Mouches À Miel

    A l’œuvre on connaît l’Artisan.
    Quelques rayons de miel sans maître se trouvèrent:
    Des Frelons les réclamèrent;
    Des Abeilles s’opposant,
    Devant certaine Guêpe on traduisit la cause.
    Il était malaisé de décider la chose.
    Les témoins déposaient qu’autour de ces rayons
    Des animaux ailés, bourdonnants, un peu longs,
    De couleur fort tannée, et tels que les Abeilles,
    Avaient longtemps paru. Mais quoi ! dans les Frelons
    Ces enseignes étaient pareilles.
    La Guêpe, ne sachant que dire à ces raisons,
    Fit enquête nouvelle, et pour plus de lumière
    Entendit une fourmilière.
    Le point n’en put être éclairci.
    « De grâce, à quoi bon tout ceci?
    Dit une Abeille fort prudente,
    Depuis tantôt six mois que la cause est pendante,
    Nous voici comme aux premiers jours.
    Pendant cela le miel se gâte.
    Il est temps désormais que le juge se hâte:
    N’a-t-il point assez léché l’Ours?
    Sans tant de contredits, et d’interlocutoires,
    Et de fatras, et de grimoires,
    Travaillons, les Frelons et nous:
    On verra qui sait faire, avec un suc si doux,
    Des cellules si bien bâties. »
    Le refus des Frelons fit voir
    Que cet art passait leur savoir;
    Et la Guêpe adjugea le miel à leurs parties.
    Plût à Dieu qu’on réglât ainsi tous les procès!
    Que des Turcs en cela l’on suivît la méthode!
    Le simple sens commun nous tiendrait lieu de Code;
    Il ne faudrait point tant de frais;
    Au lieu qu’on nous mange, on nous gruge,
    On nous mine par des longueurs;
    On fait tant, à la fin, que l’huître est pour le juge,
    Les écailles pour les plaideurs.

    Jean de La Fontaine, Fables de La Fontaine

    pour accéder à d'autres fables de la Fontaine écrites et en vidéo

    https://www.speakerty.com/jean-de-la-fontaine/les-frelons-et-les-mouches-a-miel/


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  • Le conte de Salomon

     

     

    Si j'étais joueur, j'aurais le cœur à tricher, à vous mener en bateau, mais je suis bon cœur. Je vais vous révéler une histoire véridique qui, vous le verrez se passe de commentaire. Bien que ce soit une histoire à double sens, je m'engage à la raconter pour que vous la compreniez sous tous ces aspects.

    Je vais bien sûr me présenter. Je suis un cavalier, je suis un cheval, je suis vous l'aurez deviné maintenant, les deux en même temps. Je suis le cheval ailé chevauché par moi-même. Rassurez-vous tout cela vous paraîtra clair à la fin du récit. Je suis parfois connu sous le nom de Pégase, animal mythique aux multiples facettes. Je suis un grand ami de Salomon qui me chevauche volontiers lorsque je lui cède la place. Mais trêve de présentations, j'allais commencer le récit sans m'en rendre compte.

     

                Je n'ai aucune raison de me sous-estimer, je suis réellement un cheval volant. Je sais, maintenant que vous avez lu ou entendu d'autres contes, cela peut vous paraître plausible. Et bien je vous invite à rester dans le même état d'esprit pour accueillir le reste de l'histoire car elle est plausible également.

                Vous connaissez le roi Salomon, célèbre dans l'histoire pour ses jugements. Il a laissé une empreinte de lui-même grâce à un sceau encore répandu de nos jours. Ce que l'on sait moins, à propos de cet être merveilleux, c'est qu'il a des origines célestes très anciennes. Je m'en vais vous les conter.

                Il était une fois, à l'aube des temps un petit espace si réduit qu'on aurait pu penser qu'il ne contenait rien du tout. Et pourtant cela était un peu vrai. Il ne contenait rien et il contenait Tout. Voilà encore une belle pirouette de conteur direz-vous. Et bien pensez ce que vous voulez mais le récit débute tel quel. Je pourrais appeler ce lieu l’œuf originel ou le point originel. Comment pouvait-il posséder en puissance tout ce que vous voyez aujourd'hui dans les cieux? Voilà le mystère à éclaircir.

                Un beau jour, l’œuf se brisa, ou si vous préférez une autre image, le point prit de l'expansion. Cela se fit sans tambour ni trompette d'un instant à l'autre. Quelqu'un, quelque chose avait bien dû le mettre en mouvement. Mais cela n'était pas la question du moment puisque aucun être vivant n'existait. Pourtant cette question rôdait déjà dans l'air, pareille à une ritournelle aux allures un peu coquines.

                L'effet était d'autant plus cocasse qu'au milieu du refrain, on ne sait comment, une grosse voix profonde se glissait entre les notes: "c'est moi qui l'ai fait, c'est moi qui l'ai fait". Il fallait bien que cette voix soit entendue par âme qui vive puisque je vous en parle. Or, je viens de vous dire qu'aucun être vivant n'existait.

                C'est qu'après la brisure de l’œuf, des milliers de petits éclats flottaient autour de lui, et, fait étonnant, ils brillaient à pleins feux. Est-ce possible qu'ils soient des éclats de conscience déjà capables de percevoir la présence d'une petite mélodie? Mais alors de quelle conscience s'agissait-il? Subitement, un des éclats de lumière blanche se transforma en lumière verte. Ensuite, il émit un rayon qui s'engouffra dans une zone toute sombre se dirigeant on ne sait où. C'était un rayon éclaireur, doux et puissant à la fois.

                Comment avait-il été produit? Par inadvertance amis, amies, peut-être par inadvertance. Le petit éclat, auteur de ce rayon fut troublé de ce qui lui arrivait. Non seulement sa lumière s'était modifiée et projetée hors de lui, mais il se sentait différents des autres éclats qui l'environnaient. Pourquoi avait-il à se distinguer des autres? Oh! C'était juste une sensation de malaise car les mots n'existaient pas à ce moment.

                Aurait-il donc accompli un acte en dehors de sa volonté. Quelqu'un avait-il agi à sa place, ou bien avait-il émis ce rayon et changé de couleur en ayant, à son insu, réalisé un geste créateur? Pour quelle hypothèse opteriez-vous? Je vais vous le dire, pour aucune des deux. Cet éclat avait bien une conscience, une conscience balbutiante. Je veux dire par là qu'il savait où il se trouvait et qu'il se souvenait d'avoir été projeté dans l'espace après l'éclatement d'un oeuf. Il devait bien exister une raison précise à cet événement. Bien sûr, il ne la connaissait pas, mais il le savait au profond de lui-même.

                Sachant cela, il avait décidé librement de vivre par lui-même pour une raison précise également. Et, coïncidence, c'est au moment où il fit ce choix qu'il changea de couleur et projeta le rayon vert. Or, comment pouvait-il choisir de devenir une lumière verte et de projeter un rayon éclaireur dans les ténèbres environnantes? Etait ce advenu par inadvertance? Oui et non. Oui, par le simple fait qu'il n'avait aucune idée de l'existence même des couleurs? Et non, parce que cette couleur et ce rayon exprimaient sa nature profonde, celle qu'il avait reçu d'on ne sait qui.   

                Après tous ces efforts, il se reposa. Pendant ce temps d'autres éclats nés de l'expansion du point originel se manifestèrent à leur manière, les uns par une autre couleur, les autres par une forme géométrique ou par un son spécifique. Et puis chacun d'entre eux éprouva également le besoin de se reposer.

                L'éclat rayon-vert se réveilla le premier. Il observa sans trop de surprise les changements survenus autour de lui. Il appréciait ces variations, ce clin d’œil dirigé vers son cœur, "va, crée de nouveaux changements." Cela lui fut facile car durant son sommeil profond il s'était vu sur son rayon vert. Il le chevauchait et perçait les secrets des ténèbres. La lumière de son rayon éclairait violemment les zones qu'il traversait. Dans son rêve, il n'avait perçu aucun secret, mais il savait à nouveau profondément combien les ténèbres à explorer en contenaient de nombreux. Aussi choisit-il de quitter le lieu de sa naissance pour s'enfoncer à l'aventure dans l'espace noir.

                Il laissa un petit signe, un signe indiquant à ses pairs qu'il se sentait toujours relié à eux bien qu'il se soit engagé dans les ténèbres. Il leur déposa une image de lui-même au bout de laquelle il installa un cordon d'argent capable de s'étirer à l'infini. Il fixa le cordon autour de lui et s'en alla. Ainsi, serait-il toujours rattaché à son lieu originel et ses pairs comprendraient son intention d'être libre tout en  faisant partie de la famille.

                Me voyez-vous venir? Je raconte ma propre histoire, celle du cheval ailé. Je vous demande encore un peu de patience, mon compère Salomon va bientôt surgir de quelque part. Je parcouru donc un espace inconnu, dense en sombre. Heureusement, j'avais de quoi m'éclairer. Par moment, j'étais complètement bloqué par des obstacles invisibles. Alors, la lumière verte agissait par enchantement. Elle forait un chemin et m'offrait un passage pour avancer à nouveau jusqu'à l'obstacle suivant.

                J'avais l'impression de faire du sur place et de temps en temps un sentiment de malaise me parcourait. Je me demandais ce que je faisais là, à quoi rimait ce trajet? Je me trouvais assis sur un rayon vert, butant contre des murs que je ne voyais pas, ou qui n'existaient peut-être même pas. Et le rayon me frayait chaque fois un passage, mais pour aller où donc? Au moment où je me sentais dans la confusion, j'aperçus une poche de lumière dans les ténèbres. Elle brillait d'une couleur jaune. "Ciel" m'écriais-je. Ce fut le tout premier mot qui jaillit de moi!

                Pour arriver jusqu'à cette bulle de lumière jaune, je ne rencontrai plus aucun obstacle. "Bonjour chevalier du cœur" entendis-je à mon arrivée. Voilà que des mots compréhensibles s'imposaient à moi. Qu'est-ce que cela voulait dire?. Le ton de sa parole d'accueil était agréable. "Je suis le chevalier du ciel et sans le savoir, je t'attendais. Nous avons à oeuvrer ensemble dans les ténèbres. Je le sais car nos deux lumières sont proches. Je suis né de l'éclatement d'un point minuscule. Après avoir pris conscience d'être une lumière jaune, je suis parti à l'aventure dans les ténèbres.".

                "Tiens, c'est bizarre, j'ai vécu la même chose! Serions-nous nés en même temps, du même oeuf?" Me surpris-je à dire. "Je ne crois pas, si c'était le cas, nous le saurions à l'évidence. Je n'ai encore rencontré aucune autre créature que toi depuis que j'ai quitté mon lieu de naissance. Pourtant, je pressens l'existence de plusieurs points originels dans les ténèbres que nous parcourons." Me dit-il. "Je suis heureux de rencontrer, disons, un étranger", poursuivit-il.

                 "Etranger", ce mot résonnait en moi comme une brûlure et cependant, il convenait bien à notre situation. N'était-elle point étrange? N'étions-nous point des êtres nés d'un oeuf différent, étrangers l'un pour l'autre? A cet instant, je fus secoué par un petit coup frappé au sommet de ma tête. C'était comme si l'on y introduisait quelque chose. En effet, je perçus des images, des scènes de vie que je n'avais jamais vécues.

                "Tu me vois dans l'avenir, chevalier du cœur" me dit la voix de la bulle jaune. "Voilà pourquoi je t'attendais, tu es chargé de m'ouvrir l'accès au futur, en voyant l'avenir et le présent en même temps."

                Je ne comprenais rien de ce qu'il disait, j'avais simplement vu des êtres marchant sur deux pattes se prosternant devant un des leurs richement habillé et assis sur un grand siège sculpté. La scène se passait aux pieds de monts remplis de végétation et d'arbres brillant sous une lumière jaune inondant le paysage.   "Nous y voilà" me dit encore le chevalier du ciel, "nous y voilà." "J'ai besoin de toi, et toi de moi. Tu es né pour être un rayon, capable de voyager dans tous les univers, car il en existe plusieurs. Moi je suis une boule d'énergie jaune et j'ai à m'installer dans un seul univers. J'ai besoin de ton rayon puissant pour me tracter jusqu'à l'endroit que je choisirai. Je ne sais pas encore où il se trouve, mais je le saurai au moment où nous y serons. Comprends-tu?"

                Je commençais à comprendre à quoi ma lumière verte pouvait servir. Les obstacles invisibles que j'avais rencontrés en cours de route étaient bel et bien des frontières imperceptibles entre des univers différents. Ils délimitaient des espaces au sein duquel un oeuf originel éclatait à un moment donné.

                 Dans chaque univers, les premiers éclats de vie se chargeaient librement de découvrir et de défricher l'espace vierge des ténèbres. Et moi, j'avais la possibilité de me déplacer dans tous les univers. Voilà ce que le chevalier du ciel m'avait permis de comprendre. J'éprouvai pour lui une vague de reconnaissance et je vis nos deux lumières danser joyeusement.

                En dansant, la poche de lumière s'élargit, découvrant de nouveaux espaces. "Amène-moi dans cette direction", me dit le chevalier du ciel. "J'ai à me diriger vers le Nord, je le sais maintenant." Je lui expliquai le système du cordon d'argent et j'en créai un autre pour l'arrimer à moi. Nous nous dirigeâmes alors dans la direction indiquée.

                "Comment es-tu arrivé jusqu'à l'endroit où je t'ai rencontré?" Lui demandai-je en cours de route. "J'ai utilisé un moyen extrêmement fatigant pour moi. Lorsque j'ai découvert l'éclat aux qualités d'une boule jaune brillante que j'étais, j'ai appris à me contracter et ensuite à me relâcher. Ainsi, j'avançais dans l'espace. J'aurais pu continuer de la sorte, mais je sentais confusément le besoin d'installer une solidarité avec je ne sais qui. Lorsque tu m'as rencontré, je me reposais de mes efforts et j'attendais quelque chose ou quelqu'un".

                Peu de temps après cette conversation il me dit:"installe-moi ici, je serai le soleil qui rayonnera dans tout cet espace, je donnerai la vie et je l'entretiendrai. Je me sens déjà à ma place. J'ai juste encore besoin que nous agrandissions ensemble la zone jusqu'à laquelle ma lumière brillera et offrira la vie. A nouveau, nos deux énergies conjointes dansèrent avec tellement de fougue et de coeur que la poche de lumière s'agrandit sensiblement

     

                "Merci, chevalier du coeur, me voilà bien ancré ici. J'aimerais que tu me rendes visite régulièrement au gré de tes passages entre les univers. Durant notre voyage commun, j'ai aussi eu une vision. Je t'ai vu comme un animal merveilleux, un cheval avec des ailes, tu te présentais aux êtres à deux pattes vivant dans l'espace rempli de ma lumière jaune et tu leur révélais des choses à peine croyables pour eux. Cependant, ils te trouvaient superbe et ils élevaient des statues à ton effigie. J'aimerais que tu viennes dans ton habit de cheval ailé lorsque tu viendras me voir, le souhaites-tu également?"

                 "Je sais que je prendrai bien des visages, bien des formes chevalier du ciel, mais celle-là me convient puisque c'est toi qui l'as révélée."  Sur ces paroles prometteuses, je le quittai. Je savais déjà que le chevalier du ciel ferait de fréquentes incursions dans les mondes, les planètes qu'il créerait autour de son chaud rayonnement.   

                En pensée, je lui donnai rendez-vous sur l'une d'elle, une superbe planète émeraude qui m'était apparue en image. Je savais qu'il s'y rendrait en prenant les habits d'un roi, un roi sublime et légendaire. Et je viendrais afin de donner un coup de pouce lors de son intronisation.

                C'est ce qu'il advint bien plus tard. Je suis apparu sur cette planète le jour de ses vingt ans, volant dans le ciel recouvert de mon manteau vert. Conformément au souhait formulé à l'origine des temps, je chevauchais mon cheval ailé. Son peuple se réjouit de mon passage et grâce à mes énergies, l'aura du jeune roi se déploya, recouvrant d'un seul tenant tout son royaume.

                Son règne fut une fête pour les humains de cette contrée. Quant à la Terre, baignée dans les puissantes énergies de son propre Soleil, elle se gorgea de son amour, de sa lumière et grandit en conscience.

                 

    S'il fut un roi soleil sur Terre, c'est le roi Salomon.

    A bientôt, car de tels événements sont encore plausibles aujourd'hui.

    Le cheval ailé.

     

    Source: http://terrenouvelle.free.fr...www.lespasseurs.com

    ref : https://www.lespasseurs.com/Le_conte_de_Salomon.htm

     


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