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    Mitravaruna

    Mitra et Varuna sont deux divinités (asuras) fréquemment invoquées dans le Rigveda. Tous deux sont des Adityas, c'est-à-dire des divinités solaires ; ils sont, conjointement, les défenseurs du ṛtá. Dieux souverains, ils sont complémentaires, et souvent associés dans le composé (dvandvaMitra-Varuna (मित्रवरुण). À noter que l'ordre des deux termes n'est pas commandé par leurhiérarchie, mais par les règles de la métrique.  

    Dans "la Magie d'Hénok", l'opposition entre ces dieux est comparée à l'opposition entre Horus et Seth, où ces deux dieux sont également solaires, défendant chacun à leur manière la barque de Râ. L'auteur de l'ouvrage avance le mythe que ces deux dieux seraient des adeptes, mandatés par des divinités inconnues des panthéons humains. L'un, Horus / Mitra, adepte de l'Amour, aurait amené le patriarcat, tandis que l'autre, Seth / Varuna, adepte de la Volonté, aurait amené le matriarcat et l'art rupestre.

    Pour plus de renseignements sur chacun de ces dieux, voir les articles Mitra et Varuna.

    source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mitravaruna

     

    Mitra (mythologie)

    Mitra (मित्र) est originellement l'un des dieux souverains des Indo-Iraniens au côté de Varuna. Il est un des Adityas c'est-à-dire un gardien de l'ordre divin dans la littérature védique avec VarunaIndra et les Nasatya ou Ashvins1. Il a progressivement disparu avec l'hindouisme au profit de la TrimurtiBrahmaShiva et Vishnou qui héritera de plusieurs de ses caractéristiques.

     

    Origine

    Mitra est une divinité indo-européenne. Plusieurs documents hittites attestent son existence dès le IIe millénaire av. J.-C.. Les travaux de Georges Dumézil ont montré que les dieux Mitra et Varuna (Contrat et Serment) forment un couple dans le panthéon indo-iranien. Ils sont les représentants de la fonction souveraine et à Mitra-Contrat revient la souveraineté juridique, Varuna disposant de la souveraineté magique. Tous deux ont pour fonction de veiller sur la vérité et sur le cours du monde2.

    Dans le Veda

    Mitra représentait la souveraineté sur le plan terrestre et Varuna sur le plan surnaturel et naturel. Mitra, dont le nom signifie "contrat", était le garant de l'amitié et des accords entre les hommes, de l'honnêteté, tandis que Varuna était le garant du ṛtá, l'ordre cosmique. Mitra était toujours présenté comme amical, tandis que Varuna était un dieu violent, aux colères terribles. En fait, dans le personnel divin de la fonction souveraine, Mitra incarnait en quelque sorte le chapelain (purohita), tandis que Varuna incarnait le roi (rajan). Mitra était donc plus étroitement associé aux prêtres (Brahmanes) alors que Varuna était plus proche des guerriers (Kshatriya). Dans les hymnes, les deux divinités sont très souvent citées ensemble, dans le duel (dvandvaMitravaruna.

    Dans ses "fonctions", Mitra était secondé par deux adityas secondaires, Aryaman et Bhaga. Tandis que le premier est le garant de la société Arya, de l'harmonie des rapports humains, notamment du mariage, le second (dont le nom, étymologiquement, signifie "part") est chargé de la juste et équitable distribution des richesses3.

    Néanmoins, parmi les nombreux hymnes du Rig-Véda, un seul est dédié à Mitra et les mythes et légendes qui le concernent se réduisent à très peu de chose.

    Les parties les plus récentes du Veda font de lui une simple personnification de l'amitié (en sanskrit classique, mitra est un nom commun signifiant « ami »).

    Le dieu Vishnou héritera de beaucoup de ses caractéristiques propres, à commencer par son aspect « solaire » et « bienveillant ».

    Un Mithra est également connu en Iran, où il est devenu une "divinité" solaire du panthéon mazdéen.

    source :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Mitra_(mythologie)

     

    Varuna

    Varuna (devanāgarī वरुण [ʋəruɳə]) est l'une des divinités les plus importantes du panthéon du védisme en tant que dieu du ciel, du « serment » et de l'ordre du monde, le rita. Il devient dans l'hindouisme le dieu de l'océan1, le gardien de l'orient (lokapala) de l'ouest.

    Étymologie

    Le théonyme Varuṇa est, analogiquement, une dérivation du verbal vṛ (« entourer, couvrir » ou « retenir, lier ») au moyen d'un suffigal -uṇa-, pour une interprétation du nom comme « celui qui couvre ou lie », en référence à l'océan cosmologique ou à la rivière encerclant le monde, mais aussi en référence à la « liaison » par la loi universelle ou rta. Par son étymologie, Varuna est un dieu du « serment »2,3Varuna est formé sur *var- "parole de serment".

     Védisme

     
    Varuna sur le Makara (Rajahstan, fin du xviie siècle)

    À l'époque pré-védique, il était probablement la divinité suprême, le gardien de l'ordre du monde, dieu des lois et des châtiments, maître du cosmos. Dieu omniscient, il règne sur le panthéon védique, en compagnie des principaux ĀdityaMitraIndra et les Aśvins. Ils sont secondés par quatre āditya « mineurs », Aryaman et Bhaga, qui sont plus particulièrement liés à MitraDakṣa et Aṃśa, d'apparition plus tardive, qui sont les auxiliaires de Varuna.

    Varuna est à la fois un asura et un deva. Il est le maître du ṛtá, l'énergie qui permet de maintenir l'ordre de l'univers. Dieu « aux mille yeux », il possède un caractère violent, et ses colères sont redoutées des hommes. Divinité lunaire, il est parfois représenté comme un homme à la peau claire portant une armure en or ainsi qu'un « lasso » fait à partir d'un serpent4. Il chevauche un makara, monstre marin qui lui sert de Vāhana ou monture.

    Varuna est aussi un dieu de la mort et peut accorder l'immortalité. Il est également associé à l'élément liquide, lorsque celui-ci se trouve en masse (cours d'eau, lacs, océans), tandis que la pluie est surtout associée à Mitra. Après qu'Indra lui eut ravi sa place de maître de l'univers, Varuna devint le dieu des océans et des rivières, et le gardien des âmes des noyés. Il est servi par les nâgas, êtres mi-hommes, mi-serpents.

     Interprétations

    Georges Dumézil, en 1934, avait proposé un rapprochement avec le dieu grec Ouranos. Ce rapprochement étymologique (mais pas mythologique) n'est aujourd'hui plus retenu par les spécialistes3. Dans un article de Romain Garnier, auquel renvoie la note 3, l'auteur explique : « Au premier coup d’œil, on s’avise que la documentation de Monsieur Demoule est totalement dépassée : "nul autre que lui ne croit plus au vieux rapprochement entre οὐρανός et Váruna- (p. 539), que Dumézil avait jadis proposé voici plus de quatre-vingt ans (1934 !). La forme grecque s'explique par un étymon gr. com. […] « celui qui fait pleuvoir » dérivé d'un nom d'action […] « pluie » órs-o- […] apparenté au véd. […] « il pleut » […]. Il s’agit du ciel qui féconde la terre en l'arrosant de ses pluies ; par réinterprétation poétique, c'est le mâle qui couvre la femelle, en déversant sa semence. Cette racine fournit une désignation de l'étalon en indo-européen […]. Rien de tel chez Váruna-, qui peut être, selon une théorie couramment admise, un dieu du « serment » […], apparenté au nom du ‘vœu’ (cf. véd. vratá-). En tout cas,  Váruna- ne provient pas de la déification du ciel, ni d'aucune autre partie du cosmos d'ailleurs. »3

    André Sauge soutient lui que Varuna n'a rien à voir avec la racine de la « pluie », certes, pas plus, d'ailleurs, qu'Ouranos. A la suite de Wackernagel, on explique οὐρ- à partir de ὀϝο-. Ce serait une pure fiction élaborée à partir de l'hypothèse que, au temps d'Homère, ϝ (= /w/) s'était amuï, ce qui fait que ὀϝο- est devenu οο-, puis ου- en dialecte ionien. Par un raisonnement linguistique, il avance que /w/ est un phonème à part entière de la langue homérique et épique et donc que ου- ne peut pas résulter d'un amuïssement de ζ = /w/, écrit "v" en sanskrit. Il faudrait donc partir de *ϝορανός (*woranos) ; afin de modifier la quantité d'une syllabe, l'aède avait la possibilité de la fermer par un roque phonétique tel que /wo-r/ devient /ow-r-/ ; devant consonne /w/ se vocalise /u/, d'où ouranos. L'hypothèse que "Varuna" et "Ouranos" sont formés sur le même etymon n'a en vérité rien de spécieux5.

    François Cornillot, spécialiste du Rig-Veda et de l'Avesta, considère qu'il ne formait à l'origine qu'un seul dieu avec Mitra, le dieu des contrats et de l'amitié entre les hommes[réf. nécessaire]. Georges Dumézil, en revanche, s'oppose formellement à cette thèse6. Pour lui, Varuna représente la souveraineté sur le plan surnaturel et Mitra sur le plan terrestre. Les deux divinités complémentaires sont très souvent citées ensemble, dans le duel (dvandvaMitravaruna.

    En périodisant les données au plan indo-européen il apparaît que Varuna fut d'abord une puissance du ciel-nocturne, le « vieux père » rallié aux deva- célestes-diurnes (ce que célèbre l'hymne « La révolution est faite »7). Dans un état plus récent de la religion, il a été placé dans le versant magico-religieux de la "première fonction" sociale. Mitra "contrat d'amitié", notion sociale, a remplacé l'ancien ciel-diurne Dyauh. Cette évolution témoigne du passage de la religion cosmique (avec ses trois ciels successifs : nocturne et diurne, séparés par le ciel crépusculaire du matin et du soir) à la religion politique des trois fonctions. Varuna est donc apparenté à d'autres puissances indo-européennes archaïques qui ont été comme lui intégrées au panthéon (Gr. Ouranos, Ger. *Wodanaz, Balt. Velinas, Ct.Gall. Gwydion), de suffixation identique8.

    Hindouisme

    Dans les Purana, Varuna est présenté comme le Régent (dikpāla9 ou lokapāla 10) du Royaume de l'Eau (Ap) que traverse l'être ayant accompli le dêva-yâna, c'est-à-dire celui qui est sur la Voie de la Délivrance après sa mort11.

    source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Varuna


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  • Icare avait grandi parmi les inventions de son père Dédale, célèbre artisan de Crète. La plus fameuse de ses créations avait permis à la reine Pasiphaé de séduire un taureau, revêtant pour cela le faux costume d'une bellegénisse. Mais cette curieuse union avait donné le jour à une bête monstrueuse, mi-homme, mi-taureau, que l'on nomma le Minotaure.
    Minos, roi de Crète, se sentit humilié par l'abominable fruit de la trahison de son épouse. Il en conçut une immense honte et voulut dissimuler l'horrible animal. Il fit appel à Dédale qui, après avoir aidé la reine, vola donc au secours du roi…
    Celui-ci lui demanda de construire un labyrinthe afin d'y enfermer le Minotaure. Convaincu du talent de son illustre architecte, son indignation fut quelque peu apaisée. Après des jours d'intense labeur, Dédale déposa enfin ses plans et fit débuter les travaux. Le labyrinthe était l'une de ses plus ingénieuses mais aussi la plus inquiétante de ses inventions. Il consistait en une interminable suite de détours et de lacets qui rendaient impossible à quiconque y pénétrait d'en trouver l'issue… 
    Ainsi, le Minotaure y fut complètement pris au piège. Ses rugissements s'élevaient au-dessus des hautes murailles et son ombre terrifiante arpentait sans fin lesméandres de son vaste enclos. Pour calmer ses accès déchirants de rage, Minos devait lui livrer de la chair humaine. Puisqu'il ne pouvait sacrifier ses citoyens, il ordonna aux Athéniens, qu'il avait vaincus lors d'une précédente expédition, de lui livrer sept jeunes hommes et autant de jeunes filles afin de les donner en pâture au Minotaure. Les jeunes gens qui avaient eu écho de cette effrayante bête, pénétrèrent apeurés dans le labyrinthe. C'est alors que Thésée, héros célébré et reconnu de tous, décida de mettre un terme au massacre et se rendit en Crète. Minos accueillit le jeune homme avec mépris et l'écouta distraitement, convaincu qu'il n'avait aucune chance de sortir vivant du labyrinthe. Mais Ariane, la ravissante fille du roi, apercevant le beau jeune homme en tomba amoureuse. Elle ne souhaitait pas voir son nouvel amant succomber sous les griffes du redoutable monstre et alla implorer Dédale afin qu'il lui vienne en aide. Celui-ci la convainquit de nouer au poignet de Thésée un long fil qui se déroulerait derrière ses pas, lui indiquant le chemin qu'il aurait à emprunter pour retrouver la sortie.
    Icare - illustration 1
    Grâce à ce stratagème, Thésée terrassa le Minotaure et un soupir de soulagement s'éleva du cœur de la cité athénienne. Quant à Minos, il se sentit une fois de plus trahi et s'empressa d'aller trouver Dédale qu'il enferma avec son fils dans son propre labyrinthe ! Dédale était au désespoir : sans fil attaché à son poignet, il ne savait que trop bien ce à quoi il était condamné tant son œuvre était infaillible. Il regrettait amèrement d'avoir inventé ce terrible piège ! Il leva les yeux au ciel dans l'espoir d'y voir poindre la clémence des dieux et s'apprêta à les implorer quand lui vint une brillante idée : il n'y avait aucune chance de trouver l'issue terrestre du tortueux labyrinthe, certes, mais la voie des airs, elle, s'offrait à eux dans toute son étendue ! Il avait avec lui de la cire et n'eut pas de mal à se procurer des plumes… Il se mit donc à confectionner pour lui et son fils de majestueuses ailes assez résistantes pour les soulever de terre. Après les avoir fixées sur le dos d'Icare, il prit son visage entre ses mains et lui dit : « Mon fils, écoute les sages conseils de ton père afin de mener au mieux notre évasion. Lorsque tu seras transporté par les airs, surtout ne t'avise pas de prendre trop d'altitude, la chaleur du Soleil risquerait de te brûler les ailes. De même, ne t'approche pas trop de l'océan et de ses hautes vagues qui pourraient t'ensevelir. »
    Icare - illustration 2
    Exalté, Icare piaffait d'impatience, car comme la plupart d'entre nous, il avait maintes fois rêvé de fendre les airs comme un oiseau. Ils s'élancèrent hors du labyrinthe et atteignirent le ciel grâce à leurs ailes amples et légères. Porté par le vent, Icare se laissait enivrer par le plaisir de sentir la brise le bercer. Le père et le fils volèrent ainsi un long moment, surplombant les sublimes paysages de la Grèce, mais lorsqu'ils atteignirent le détroit qui les séparait de l'Asie Mineure, Icare ne put résister à son désir et désobéit aux sages paroles de son père. Grisé par le goût de la liberté, il s'élança vers les hauteurs. Il s'approcha dangereusement du Soleil et n'entendait pas les cris désespérés de son pauvre père qui percevait trop bien où risquait de le mener son imprudence. Icare jouissait de sa puissance aérienne et, prenant de plus en plus d'altitude, se pensait l'égal des oiseaux. Mais, ne résistant pas à l'intense chaleur de l'astre, la cire de ses ailes se mit à fondre, et le jeune garçon fut précipité dans le vide avant de plonger dans la mer qui porte aujourd'hui son nom.
    Dédale, fou de douleur, alla repêcher le corps sans vie de son fils. Le jeune homme, par défaut d'expérience et de sagesse, avait brûlé l'innocence de son jeune âge à l'attirante chaleur de l'astre solaire.

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  • Le centaure CHIRON

    Mythe

    Comme la plupart des mythes grecs, l’histoire de Chiron est racontée par fragments par plusieurs poètes.

    Dans la mythologie grecqueChiron est un centaure1, fils de Cronos et de l’Océanide Philyra1, nymphe qui vivait dans une grotte sur le mont Pélion, en Thessalie2,3,4.

    Contrairement aux autres représentants de son espèce, il est immortel et est réputé pour sa grande sagesse et ses nombreuses connaissances. On lui confie l’éducation de nombreux héros qui deviennent ses disciples, notamment AchilleAsclépios et les Dioscures. C'est un de ses élèves, Héraclès, qui tue Chiron par erreur lors d'une bataille contre les centaures : ayant reçu une flèche empoisonnée par le sang de l’hydre de Lerne, Chiron demande aux dieux le retrait de son immortalité pour cesser de souffrir.

     
    Chiron instruisant le jeune Achille. Fresque de l'Herculanum.

    Chiron est fils de la nymphe Naïs selon Xénophon7, de l’Océanide Philyra selon Apollonios de Rhodes - l’historien Déimaque de Platées lui donne Philomèle, fille d’Actor pour mère. Apollonios de Rhodes donne les détails de sa naissance dans ses Argonautiques :

    « La nuit tombée, ils [les Argonautes] étaient de passage à l’île de Philyra [à l’extrémité orientale de la côte sud de la mer Noire]. C’est là que le fils d’OuranosCronos, trompa son épouse Rhéa en couchant avec la fille d’Océan, Philyra à l’époque où il régnait sur les Titans de l’Olympe et où Zeus était encore un enfant (...). Mais Cronos et Philyra furent surpris par la déesse Rhéa. Alors Cronos sauta du lit et partit au galop sous la forme d’un étalon à la longue crinière, tandis que Philyra dans sa honte, quitta les lieux en abandonnant sa vieille retraite, et vint à la longue crête de Pélagie. Là, elle donna naissance à Chiron, un être monstrueux, mi-cheval et mi-divin, progéniture d'un amant à la forme instable8 »

    De là vient le fait que Chiron soit mi-homme, mi-cheval, et ait l’apparence d’un centaure. Il est considéré comme l’aîné des centaures6 mais il se distinguait d’eux tant par son origine (car ceux-ci étaient nés d’Ixion et d'une nuée) que par son caractère : à l’opposé des centaures, êtres frustes et cruels, Chiron était réputé pour sa sagesse et sa science.
     Artémis et Apollon lui avaient enseigné la chasse, la médecine, la musique et la divination. Versé dans la connaissance des plantes, il en avait retiré l’art de guérir. C'est un héros civilisateur et, selon Homère « le plus juste des centaures ». Sa vie en pleine nature sauvage lui permit d'acquérir de grandes connaissances du monde des animaux et de l’art de la chasse.

    D’après l’historien Staphylos de Naucratis, le livre trois de Sur l’Éolie10, Chiron était instruit en astronomie. Grâce à ses connaissances du monde naturel et ses bonnes relations avec les hommes, Chiron devint un excellent précepteur qui enseigna ce qu’il savait à de nombreux héros6. Il vivait dans une grotte sur le mont Pélion, en Thessalie. Il épousa Chariclo4 qui lui donna Endéis, mère de Pélée. C'est lui qui éleva Pélée, le protégeant contre la brutalité des centaures du mont Pélion et, plus tard, lui donna des conseils sur la façon de séduire Thétis. Aussi est-il naturel que Pélée lui ait confié l’éducation d'Achille, le fils qu'il avait eu avec elle.

     

    Étymologie 
    Le nom de Chiron est issu du grec ancien Χείρων / Kheírôn), dérivé du mot grec Kheir qui signifie main5, il peut être mis en relation avec les Dactyles, anciens maîtres de l’art de la métallurgie et des guérisons magiques dans la mythologie grecque. Cette racine étymologique évoque aussi l’habileté avec les mains, et pourrait être liée aux compétences de Chiron en chirurgie6.

     

    lire plus sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chiron_(mythologie)


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    Ariane, Thésée et le Minotaure
    Moyen âge

    Le Minotaure, qui s'appelait Astérios, était un homme à tête de taureau que Pasiphaé, épouse de Minos, roi de Crète, avait engendré du taureau blanc de Crète. Il était enfermé dans un palais appelé le Labyrinthe, spécialement construit par Dédale; il recevait régulièrement sept athéniens et sept athéniennes comme tribut pour les dévorer,

    Minos avait reçu en présent un magnifique taureau blanc de la part de Poséidon mais il négligea sa promesse de le sacrifier à Poséidon, aussi ce dernier inspira-t-il une passion coupable et contre-nature à Pasiphaé.
    Aidée par l'architecte Dédale, qui lui fabriqua une vache de bois, Pasiphaé céda à cet amour incontrôlable et donna naissance à un monstre mi homme mi taureau.
    Pour cacher cette honteuse progéniture, Minos demanda à l'ingénieux Dédale de construire un palais dont l'agencement des pièces et des couloirs serait si compliqué qu'il serait impossible d'en sortir. C'est ainsi que le Labyrinthe fut construit.

    De plus le Minotaure se nourrissait de chair humaine.

    Après l'assassinat de son fils Androgée, Minos, qui avait remporté la victoire sur les Athéniens demanda un tribut de guerre qui consistait à livrer toutes les fins de Grande Année (tous les neuf ans) ou tous les ans selon les auteurs, sept jeunes hommes et sept jeunes filles destinés à servir de pâture au monstre ou à mourir de faim et de soif dans le dédale des couloirs.

     lire plus en cliquant sur le lien suivant : https://mythologica.fr/grec/minotaure.htm

    Minotaure


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    LE MYTHE DE LA VOUIVRE EN BREF


    Ce fantastique personnage féminin représente la plus célèbre dans les Légendes de Franche-Comté. De nombreux ouvrages du folklore comtois mentionne la Vouivre. Elle a demeuré longtemps dans la croyance populaire et sa légende s'est répandue un peu partout par la suite. La Vouivre est un animal légendaire insaisissable, mystérieux, changeant et mouvant (comme le serpent...). Tant qu'on ne la provoque pas ou qu'on ne tente pas de voler les trésors sur lesquels elle veille, la Vouivre n'est pas dangereuse. Ce n'est pas toujours une créature malfaisante comme certains peuvent le prétendre. Elle a toujours pour but premier de veiller et protéger quelque chose de précieux. Effectivement, si on essaye de s'en prendre à elle ou aux objets qu'elle surveille, elle peut devenir très féroce, impulsive, redoutable et sans pitié.

     


    Il faut croire aussi qu'il y a une certaine signification religieuse au mythe de la Vouivre. C'est un peu comme avec la Sirène. Dans plusieurs religions, le "Serpent" joue un rôle essentiel. Il est comme le "diable" sous une apparence animale. La Vouivre, créature mi-femme, mi-serpent représente en quelque sorte la tentation (le serpent). Cependant, puisqu'elle détient également des ailes et a beaucoup de similitudes avec le Dragon, la Vouivre incarne aussi l'Éternité et l'Immortalité, la Vie et la Mort tel le Dragon et le Phénix. La Vouivre représente donc une figure sacrée dans plusieurs cultures.

     


    Dans la croyance celtique, on pensait que les serpents fabriquaient un œuf qui détenait un pouvoir magique. Si quelqu'un parvenait à dérober ce talisman sans succomber aux morsures, il deviendrait la personne la plus chanceuse au monde. Le lien avec la Vouivre serait si quelqu'un arriverait à dérober son escarboucle (l'équivalent de l'oeuf magique du serpent...), cette personne hériterait d'une chance exceptionnelle grâce à ce précieux talisman.

     


    Dans certains récits, on raconte que la Vouivre dévore également les petits enfants. Par contre, ceci est peut-être juste un conte de grand-mère pour effrayer et mettre en garde les enfants afin qu'ils ne s'aventurent pas trop près des cours d'eau ou des Châteaux en ruine.



    LES VOUIVRES CÉLÈBRES

     


    Cette figure merveilleuse qui m'est un peu méconnue est, néanmoins, très célèbre en Europe, surtout dans les régions françaises dont notamment, la Franche-Comté. Il existe plusieurs récits et légendes au sujet des Vouivres. Certaines de ces créatures sont très connues dans le folklore.


    Voici les plus célèbres:


    - La Vouivre d’Avoudrey: Elle possède en plus de l’escarboucle, une couronne de perles et de diamants qu'elle porte sur la tête. Elle ressemble à un "serpent volant".


    - La Vouivre de Valempoulières: Elle veillait sur un trésor fabuleux et passait tout simplement pour un mythique Dragon gardien de joyaux et de richesses.


    - La Vouivre de Cubry: Celle-ci était cruelle et terrorisait le voisinage. Saint-Georges s'en est occupée...


    - La Vouivre de Vaugrenans: Il paraîtrait que celle-ci est la propre mère de Saint-Georges. À cause de sa méchanceté, elle serait devenue une Vouivre malfaisante.


    - La Vouivre de Vadans: C’était une princesse qui par son égoïsme fut punie et tranformée en serpent tout d'abord et ensuite, en Vouivre.


    - La Vouivre de Cicon: Cette dernière doit sa métamorphose à l’immense chagrin qui l’accabla à la mort de son fiancé. Elle serait devenue folle et acariâtre. Ce qui l'a dût transformer en Vouivre.


    - La Vouivre de Clairvaux: Celle-ci a été contrainte d’abandonner une source épuisée à sec par Gargantua (fils du roi Grandgousier et de Gargamelle, la fille du Roi des Parpaillons dans le roman de François Rabelais).


    - Mélusine: Dans plusieurs récits à travers le monde et les siècles, Mélusine était décrite comme un personnage mi-femme, mi-animal. Selon Hérodote, dans les origines antiques de Mélusine, celle-ci fut une créature où les parties supérieures de son corps (à partir des hanches) étaient celle d'une femme, mais les parties inférieures représentaient celles d'un reptile. Dans un autre mythe, celui du Moyen-Âge, au royaume d'Albanie vivait une princesse Mélusine qui fut condamnée à se transformer en serpent (la partie inférieure seulement) chaque samedi. Dans d'autres légendes, comme dans la culture bretonne de la période médiévale, la Fée Mélusine était une créature pisciforme en fait, c'est-à-dire, une Sirène...



    CRÉATURES ISSUES DE LA MÊME FAMILLE QUE LA VOUIVRE

     


    Il existe plusieurs bêtes se rapprochant de la Vouivre et que l'on peut confondre. Malheureusement, la Sirène n'en fait pas partie malgré que de nombreuses personnes ont tendance à mélanger ces deux créatures (y compris moi par le passé...!!!).

     

     

    Voici les autres figures fantastiques apparentées à notre mi-femme:


    - Le Dragon d'Ajoie


    - Le Dragon de Lissague: Sans conteste la bête fabuleuse la plus connue de la commune.


    - La Bête de Rô: C'était un affreux dragon à la queue écailleuse et au thorax ailé. Cette bête détenait une intelligence presque humaine et s'en servait pour piéger les hommes afin de se nourrir d'eux.


    - La Kraulla de Reims


    - Le Serpent ailé de Niort (aussi appelé le Dragon de Niort)


    - Le Lézard Monstrueux du Médoc


    - Le Dragon de Mons


    - La Cocatrix (aussi écrit "Coquatrix", "Coquatrice", "Caucatrix" ou "Cocatrice", aussi dit Cocodrilles ou Cocadrilles): C'est un animal fabuleux et imaginaire possédant une tête de coq, des ailes de chauve-souris et un corps de serpent (ou de coq). La Cocatrix est très proche du Basilic (décrit ci-bas) et a souvent été confondue avec ce dernier. La Cocatrix demeure toutefois plus proche d'un oiseau.


    - Le Basilic: Celui-ci est une bête légendaire ressemblant à un reptile terrestre.


    - La Tarasque (dite aussi "Bête Faramine"): Animal tirant son origine du folklore provençal. C'est un monstre ressemblant à un dragon à six pattes (courtes comme celles d'un ours) et ayant un torse similaire à celui d'un bœuf. Il est recouvert d'une carapace de tortue et possède une queue écailleuse se terminant par un dard de scorpion. Il a une tête de lion, des oreilles de cheval et un visage de vieil homme.


    - La Bête de Novès: C'est une créature hideuse aux griffes plantées sur deux têtes humaines toutes dégoulinantes de sang.


    - La Coulobre (du latin "Coluber"): La Coulobre est aussi dite "Couloubre", "Colobrice", "Colobrix" ou "Cobraz".C'est une couleuvre ailée provençale, une sorte de "Drac". En Occitanie et en Catalogne, "Drac" signifie d'innombrables créatures imaginaires sous formes variables dont la plupart sont définies comme des dragons incarnant le diable-même. Les Dracs sont liés à l'eau et à ses dangers. Selon la légende, ce serait Saint Véran (Évêque de Cavaillon) qui aurait débarrassé la Coulobre qui hantait la Fontaine de Vaucluse (source de la Sorgue, la plus importante exsurgence de la France métropolitaine).


    - Les Vermines: Ce sont les Créatures vivant dans les égoûts (du style "reptile humanoïde"...)


    - Les Vers (Exemple: le Shai-Hulud qui sont des Vers des Sables et Seigneurs du Désert)


    - Les Griffons à queue de serpent (Exemple: la Chimère qui est une bête fantastique malfaisante. Elle est dépeinte comme un hybride avec un corps de lion, une tête de lion et une deuxième tête de chèvre qui est sur son dos ainsi qu'une queue de serpent)



    LA VOUIVRE: EN LIVRE ET EN FILM...

     


    Je n'ai pas lu ce roman ni vu le film, mais ceux qui l'ont lu ou vu, ne vous gênez pas pour me donner votre avis. Je suis intéressée et si je me trouve du temps, je veillerais à me trouver ce roman afin d'en faire la lecture. Si par la suite, le livre m'empoigne, je poursuivrais mes recherches afin de trouver le film...


    - La Vouivre: roman de Marcel Aymé paru en 1943 (inspiré d'une vieille légende de Franche-Comté).


    - La Vouivre: film français réalisé en 1989 par Georges Wilson (adaptation du roman La Vouivre de Marcel Aymé).

     

    lire plus sur : http://oreilleattentive-enligne.centerblog.net/1179-la-vouivre


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