• Hermès / Mercure

    HERMÈS

    Hermès (Gr. Eρμης; Lat. Hermes) est le fils de Zeus et de Maïa, l'aînée des Pléiades, les filles d'Atlas et de Pléioné.
    Il fait partie des douze Olympiens et fut assimilé à Mercure chez les Romains. On le dépeint comme un beau et athlétique jeune homme imberbe, ou comme un homme barbu dans la force de l'âge dans les premières représentations.

    ❖ Attributions

    Il était le dieu du commerce, le gardien des routes et des carrefours, le patron des voyageurs, des voleurs, le conducteur des âmes aux enfers et le messager de Zeus et des dieux.
    Il avait les attributions les plus variées et portait divers surnoms ou épithètes correspondant à ses différentes fonctions ou à la localisation de ses lieux de culte:

    • Hermès Nomios ou Criophoros (dieu des Troupeaux);
    • Agoraios (dieu des marchés et du commerce);
    • Akakêsios de la ville arcadienne d'Acacesium où il aurait été élevé par le roi Acacus;
    • Kerdôos (dieu du gain) ;
    • Logios (dieu de l'éloquence) ;
    • Argeiphontes car il avait tué Argos aux cent yeux;
    • Enagônios (dieu des concours) ;
    • Psychopompos, chargé de conduire les âmes des morts jusqu'au Styx.
    • Agétor, Hégémonios, ou Enodios (dieu des routes et des carrefours) car il passait pour avoir débarrassé les chemins de toutes les pierres gênantes qui furent mises en tas (les hermès ou hermai).

    ❖ Attributs

    Caducee

    Hermès à la "houlette d'or" est une divinité aisément reconnaissable grâce à ses attributs.

    • Le caducée, baguette en bois d'olivier ou de laurier entourée de deux serpents et surmonté de deux ailes. Il est l'insigne des messagers et des hérauts. En fait les premières représentations montrent un baton terminé par une sorte de 8 ouvert à une extrémité. (à ne pas confondre avec le bâton d'Asclépios)
    • Les sandales ailées (talaria) et
    • le casque ailé rappellent qu'il était le messager des dieux capable de voler à travers le ciel.
    • La flute qu'il avait reçue en échange de la part d'Apollon.
    • Le pétase, chapeau à large bord, symbole des commerçants et des voyageurs.
    • une bourse pleine de pièces de monnaie.
    • Une large cape.

    ❖ Enfance

    L'hymne à Hermès (3) raconte la prime enfance du dieu. Hermès est né en Arcadie au matin du quatrième jour du mois (jour qui lui resta consacré par la suite) dans une grotte du mont Cyllène où Zeus venait régulièrement et en cachette d'Héra, rendre visite à Maïa, fille d'Atlas.

    A peine né, il savait déjà parler et marcher.
    Après s'être débarrassé de ses langes, il sortit de la grotte et attrapa une tortue qu'il vida consciencieusement car il voulait fabriquer une lyre mais il lui manquait de quoi à faire les cordes.
    Il alla donc en Thessalie où Apollon gardait les troupeaux d'Admète et lui déroba une partie de son troupeau (de 50 à 100 têtes selon les auteurs) alors qu'Apollon discutait avec Hyménée, fils de Magnès (ou bien son propre fils) et négligeait ses devoirs de pasteur.
    Ayant entouré ses pieds avec des feuillages, il attacha une branche à la queue des animaux (selon d'autres, il les chaussa de sabots inversés) pour que nulle trace ne trahisse son larcin, Il les emmena à travers la Grèce, jusqu'à Pylos pour les cacher dans une caverne. Toutefois près de Ménale il fut surpris par un vieillard du nom de Battos dont il acheta le silence en lui promettant un bœuf en récompense.
    Puis il sacrifia deux bêtes aux douze grands dieux de l'Olympe (lui compris bien entendu) et retourna vers la grotte du mont Cyllène après avoir brûlé le reste des carcasses.
    Il tendit sur la carapace de la tortue les cordes fabriquées avec les boyaux des bœufs sacrifiés.
    Dans une autre version il utilisa des boyaux de moutons.
    La première lyre était fabriquée. Ensuite il retourna sagement dans son berceau.

    Apollon qui avait découvert le vol, partit à la recherche de ses bêtes et en cours de chemin il rencontra Battos qui d'abord ne voulut rien dire. Alors Apollon lui promit deux bœufs en échange d'informations pour localiser son voleur.
    Battos ne sut pas garder le silence ce qu'Hermès lui fit payer un peu plus tard en le pétrifiant.
    Après avoir fouillé toute la grotte en vain, Apollon questionna le bébé qui jura qu'il ne savait même pas à quoi ressemblait une vache.

    Alors Apollon décida de l'emmener chez son père. "O Père, tu vas entendre une parole qui n'est pas ordinaire, toi qui me réprimandes comme si j'étais le seul pilleur." Les explications fournies par le bambin semblaient des plus confuses et Zeus n'eut plus de doute lorsqu'il vit Hermès dérober prestement l'arc et les flèches d'Apollon. Le dieu des voleurs était né.

    Zeus était content d'avoir un fils si habile mais il lui ordonna de restituer ses larcins.
    Apollon était très intrigué par la lyre qui donnait des sons fabuleux, alors Hermès lui proposa de l'échanger contre les animaux qu'il lui avait dérobés. Le dieu des troupeaux et du commerce était né.

    Après s'être déguisé en Arès, il alla voir Héra qui, abusée, l'installa sur ses genoux et lui donna le sein; ainsi n'encourut-il jamais le courroux qu'elle réservait aux rejetons adultérins de son mari volage.

    On raconte qu'il fut éduqué par Acacos un des nombreux fils du roi d'Arcadie, Lycaon et fondateur de la ville d'Acacesium en Arcadie.

    ❖ Sources

    • Apollodore, Bibliothèque: I,9,16; II,5,8 ; III,10,2; III,14,3
    • Hésiode, Théogonie: 938
    • Homère, Iliade: XVI, 179
    • Hymne à Hermès
    • Ovide, Fastes: I,471; II,616; II, 743
    • Ovide, Métamorphoses: IV, 288
    • Pausanias, Périégèse: VII,20,4
    • Virgile, Enéide: VIII,52; VIII,138; VIII,336

     

    lire sur : https://mythologica.fr/grec/hermes.htm


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  • Athéna - Mercure chez les Romains

    Athéna ou Athéné (en attique Ἀθηνᾶ / Athênâ ou en ionien Ἀθήνη / Athếnê) est une déesse de la mythologie grecque, identifiée à Minerve chez les Romains. Elle est également appelée « Pallas Athéna », déesse de la sagesse, de la stratégie militaire, des artisans1, des artistes et des maîtres d'école.

     

    Naissance

    Athéna est la fille de Zeus et de Métis (une Océanide), déesse de la Raison, de la Prudence et de la Sagesse. Ouranos, le Ciel étoilé, prévient Zeus qu'un fils né de Métis lui prendrait son trône (car il est le roi des dieux). Par conséquent, dès qu'il apprend que Métis est enceinte, Zeus prend le parti de l'avaler2. Mais quelques mois plus tard, il ressent de terribles maux de tête sur les bords du lac Triton3,4. Il demande alors à Héphaïstos de lui ouvrir le crâne d'un coup de hache, pour le libérer de ce mal : c'est ainsi qu'Athéna jaillit, brandissant sa lance et son bouclier, de la tête de Zeus, en poussant un puissant cri de guerre. Par la suite, Athéna est considérée comme la fille de Zeus seul. Ainsi, chez Eschyle, déclare-t-elle : « Je n'ai pas eu de mère pour me donner la vie5. » Il semble que la mythologie soit en conflit avec sa propre chronologie : Héphaïstos est le fils de Zeus et d’Héra, qui s'unirent bien après la naissance d'Athéna6. Très vite, elle rejoint les dieux de l'Olympe, où elle prend une place importante. L’Iliade, l’Odyssée et les Hymnes homériques la représentent comme la favorite de Zeus, celle à qui il ne peut rien refuser. Tout comme Zeus, elle tient l'égide et peut lancer la foudre et le tonnerre. On invoque son nom à côté de ceux de Zeus et Apollon dans les serments solennels. Elle est la déesse de la Cité, mais c'est en tant que déesse de la sagesse, représentée par la chouette et par l'olivier, qu'elle s'impose et en vient à symboliser la civilisation grecque au cours des siècles, jusqu'à nos jours.

    À l'instar d'Hestia et d'Artémis, Athéna est une déesse vierge, à qui on ne connaît pas d'aventures. Pour autant, elle est l'objet des avances d'Héphaïstos ; alors que celui-ci la poursuit, son sperme se répand sur la cuisse de la déesse qui l'essuie avec de la laine (ἔριον / érion) qu'elle jette à terre (χθών / khthốn) ; la terre ainsi fécondée donne naissance à Érichthonios, qu'Athéna recueille et élève7.

    Rôles

    Poussée par Héra, on la fait participer au complot visant à ligoter Zeus pour son orgueil. Elle et Héra sont elle-même sanctionnées et ligotées à leur tour par Zeus, tandis que les autres comploteurs, Poséidon et Apollon, sont contraints à travailler pour le roi Laomédon et bâtir le mur de Troie8,9.

    Athéna du Varvakeion,
    copie de l'Athéna chryséléphantine de Phidias.

    Protectrice d'Athènes

    Selon la légende de Cécrops, Athéna et Poséidon se sont disputés la possession de l'Attique. Ils choisissent comme arbitre Cécrops, le premier roi du territoire. Poséidon frappe l'Acropole de son trident et en fait jaillir un étalon noir invincible au combat, ou dans d'autres légendes, une source d'eau salée. Athéna, elle, offre un olivier symbolisant la sagesse. Cécrops juge le présent de la déesse bien plus utile pour son peuple, et c'est elle qui devient protectrice d'Athènes.

    Selon Varron10, Cécrops demande aux habitants d'Athènes (les femmes comprises) de choisir eux-mêmes leur protecteur. Les hommes préfèrent le cheval, susceptible de leur apporter la victoire dans la bataille. Les femmes quant à elles préfèrent l'olivier. Les femmes, plus nombreuses d'une voix, font pencher la balance en faveur d'Athéna. Furieux, Poséidon submerge l'Attique sous les flots. Pour apaiser sa colère, les Athéniens doivent imposer aux femmes trois punitions : elles n'auront plus le droit de vote ; aucun enfant ne portera le nom de sa mère ; et, enfin, elles ne seront plus appelées Athéniennes.

     
    Tétradrachme athénien représentant Athéna.

    Par la suite, Athéna élève un autre roi mythique, Érichthonios. Il lui dresse l'Érechthéion, le plus ancien sanctuaire de l'Acropole, dont les premières prêtresses ne sont autres que les filles de Cécrops, Aglaure, Pandrose et Hersé, c'est-à-dire respectivement le beau temps, la rosée et la pluie, tous trois dons d'Athéna. Il crée également en son honneur les Panathénées, destinées à fêter l'anniversaire de la déesse, la plus grande fête religieuse d'Athènes. En tant que divinité civilisatrice, les Athéniens la vénèrent également pour leur avoir appris à utiliser l'araire, et l'attelage des bœufs. Au total, Athéna est la divinité poliade (Πολιάς, « protectrice de la cité ») d'Athènes, et c'est ainsi qu'on la retrouve sur les monnaies de cette ville.

    Athéna est, comme Artémis, vierge, et tient beaucoup à sa virginité ; elle fut donc surnommée Parthénos (jeune fille) d'où le nom du grand temple d'Athènes sur l'Acropole, le Parthénon.

     

    Conseillère des héros

    Comme Hermès, son demi-frère, Athéna se charge souvent de protéger les héros. Elle et Héra sont les deux alliées de Jason et des Argonautes dans leur quête de la toison d'or relatée dans les épopées des Argonautiques (la plus ancienne conservée étant les Argonautiques d'Apollonios de Rhodes qui date du IIIe siècle avant J.-C.). Athéna conseille les Argonautes par l'intermédiaire de la figure de proue de l’Argo.

    Dans le mythe de la guerre de Troie relaté par le cycle troyen, Athéna fait partie des trois déesses qui convoitent la pomme d'or d'Éris (la Discorde), mais Pâris remet la pomme à Aphrodite lors de son jugement du mont Ida. Au cours de la guerre de Troie, Athéna prend parti pour les Achéens contre les Troyens. Elle protège tout particulièrement Diomède. Après la guerre, elle protège Ulysse et surtout Télémaque, sous les traits de Mentor. Elle apaise la colère des Érinyes et fait acquitter Oreste par l'Aréopage.

    Athéna aide également Persée à tuer Méduse, dont la tête coupée orne ensuite son égide. C'est elle qui conseille Cadmos, le fondateur de Thèbes, lui enjoignant de tuer le dragon puis de semer ses dents pour susciter une armée hors de terre. Elle indique à Bellérophon comment dompter Pégase. Athéna aide parfois Héraclès (Hercule) à accomplir ses douze travaux.

    Déesse de la Guerre, de la Pensée, des Armes et de la Sagesse

    Il peut sembler étrange que la déesse de la Sagesse naisse en armes et soit également la déesse du Combat. Pourtant, ses épiclèses le montrent : elle est Athéna Πρόμαχος / Prómakhos, celle qui combat au premier rang, ou encore Athéna Νίκη / Níkê, déesse de la Victoire — bien des représentations la montrent d'ailleurs tenant Nikê, personnification de la Victoire, dans la main, tout comme c'est le cas de Zeus. L’Hymne homérique à Athéna indique ainsi :

     
    Tétradrachme Stépanophore représentant Athéna coiffée du casque attique à cimier et aigrette.

    « Je chanterai Pallas Athènaiè, puissante protectrice des villes, et qui s'occupe, avec Arès, des travaux guerriers, des villes saccagées, des clameurs et des mêlées. Elle protège les peuples qui vont au combat ou qui en reviennent. Salut, Déesse ! Donne-moi la bonne destinée et la félicité11. »

    Ce sont ses conseils qui guident les dieux lors de la Gigantomachie. Selon certaines traditions, c'est au cours de cet affrontement qu'elle tue elle-même le Géant Pallas, dont elle utilisera la peau comme armure, et, parfois, orne ses épaules des ailes du géant vaincu. Ceci lui aurait valu son nom de « Pallas Athéna ».

    Il n'est pas anodin que les sages grecs aient revêtu Athéna d'attributs guerriers : la guerre est omniprésente dans le monde des cités grecques ; la sagesse implique que la cité soit protégée non seulement spirituellement, mais aussi physiquement. Athéna, par son côté guerrier représente davantage l'art de bien se protéger et de prévoir les combats à venir, que l'art du combat lui-même, incarné par Arès dans sa sauvagerie meurtrière. Athéna incarne l'aspect plus ordonné de la guerre, la guerre qui obéit à des règles, celle qui se fait en certains lieux, à certaines périodes, et entre les citoyens.

    Patronne des artisans et des techniques

     
    Pallas et le centaure, par Botticelli (1482).

    Enfin, Athéna est une déesse civilisatrice, comme nous l'avons vu à Athènes, qui la vénère entre autres pour le don de techniques agricoles. C'est elle toujours qui montre à Érichthonios comment fabriquer un char12, et à Danaos, à Rhodes, comment concevoir un navire à cinquante rames — son rôle est similaire dans la légende des Argonautes, c'est elle qui montre comment construire l’Argo. Elle est la protectrice des artisans et des travailleurs sous son épithète d'Ἐργάνη / Ergánê, « la travailleuse ». Tout ce qui est filé ou cousu est de son domaine, comme le montre par ailleurs la fable d'Arachné, transformée en araignée pour avoir osé prétendre qu'elle filait mieux que la déesse. De nombreuses représentations la montrent tenant un fuseau ou un rouet13.

    Étymologie

    Selon Pierre Chantraine, le nom d’Athéna, attesté en mycénien, n'a pas d'étymologie certaine14. L'origine de son nom, selon certains, vient de la racine indo-européenne ath- signifiant probablement « tête » ou « sommet », car née de la tête de Zeus15.

    La ville d'Athènes aurait la même origine étymologique, l'Acropole située au sommet de la colline du même nom, constituant probablement le « noyau fondateur » de la ville, dont Athéna est devenue la protectrice.

    lire sur en cliquant sur le lien suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Athéna

     


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  • Arès, fils de Zeus et d’Héra, est le dieu grec de la guerre. Pour les Romains, il est devenu Mars.
    C’est l’un des douze dieux qui vivent sur le mont Olympe. Arès n’est pas un fin stratège comme Athéna. Il symbolise l’attaque violente.
    Ce dieu n’a d’ailleurs jamais été très populaire auprès des Grecs, contrairement à Mars auquel les Romains l’ont identifié.
    Le premier mois de l'année romaine portait son nom ainsi que le mardi (Martii dies : jour de Mars).

     

    Arès : Dieu de l’Olympe

    On ne peut pas dire qu’Arès était très apprécié par sa propre famille. Son père, Zeus, le considérait comme le plus odieux de tous les immortels.
    Il n’acceptait sa présence que parce qu’il était son fils.
    Sa mère lui reprochait de se conduire comme une brute sans foi, ni loi.

     Arès

    Quant à sa sœur, Athéna, elle le méprisait pour son manque de subtilité et d’intelligence.

    Il est vrai qu’Arès a connu de nombreux déboires et n’a jamais pu vaincre sa sœur pendant la guerre de Troie.

    Comme tout bon guerrier qui se respecte, Arès ne s’est jamais marié, mais eut de nombreuses maîtresses.
    Parmi elles, la plus séduisante fut Aphrodite, déesse de l’Amour et de la beauté.

    Aphrodite, deesse de l'amour et de la beauté

    Ce couple d’immortels eut trois enfants :

    • Harmonie qui épousa Cadmos, fondateur de Thèbes
    • Deimos « crainte »
    • Phobos « peur »

    Deimos et Phobos étaient des jumeaux. Ils donnèrent leur nom aux deux satellites de Mars, découverts en 1877.

    Sa liaison avec Aphrodite tourna au tragi-comique quand Héphaïstos, son mari apprit qu’il était cocu.
    Pour se venger, il plaça au-dessus du lit des amants un filet invisible. Dès que les deux fautifs se couchèrent, ils se retrouvèrent prisonniers du filet comme de vulgaires sardines.
    Afin de parfaire sa vengeance, le mari trompa invita tous les dieux de l’Olympe à venir voir le spectacle.

     

    Arès symbolise la force brutale qui ne compte que sur ses capacités à tuer sans se préoccuper de la Justice.
    Cependant, il faut atténuer ce portrait, car Arès est également le protecteur des moissons. Ce rôle plus positif sera mieux mis en valeur par les Romains.
    Ces derniers attachaient sa statue pendant les guerres afin que ce dieu veille sur les armées.

     

    Arès était particulièrement vénéré à Sparte. À Athènes, le lieu où siégeait la Cour suprême de la justice s’appelait l’Aréopage c’est-à-dire la colline d’Arès.
    On consacrait à ce dieu le taureau, le coq ou le vautour.

    Pendant la guerre de Troie, Arès prit le parti des Troyens et se retrouva donc opposé à sa sœur Athéna qui soutenait avec ardeur les Grecs.
    Elle leur apporta d’ailleurs la victoire grâce à son intelligence dans l’art de la guerre.

    Athéna, déesse de la Guerre, de la Sagesse et de la Science.
    (museo nazionale romano ). By antmoose

    Arès ne faisait pas le poids et dut s’incliner face à la guerrière lors d’un combat direct.
    Ce pauvre Arès n’était décidément pas un foudre de guerre, car il fut battu par deux héros, Diomède lors de la guerre de Troie puis Héraclès (Hercules).
    En effet, ce dernier se rendit en Thessalie pour affronter Cycnos, fils d’Arès. Cycnos demanda l’aide de son père, mais Héraclès blessa le dieu avec l’appui d’Athéna.

    Zeus dut intervenir pour séparer les combattants qui étaient également deux de ses fils.

     

    source : http://www.dinosoria.com/ares.html


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  • Hécate

    Hécate (déesse de la mort ou lune loire ou nouvelle lune)

    Présentation

    Hécate fait partie de la Triade Lunaire, avec Séléné et Artémis : Hécate représente la nouvelle lune ou lune noire, qui symbolise la mort ; Séléné la pleine lune, qui symbolise la naissance ; Artémis le croissant de lune, qui symbolise la maturité dans le cycle de vie.

    Hécate présente deux aspects opposés : déesse protectrice liée aux cultes de la fertilité, accordant richesse matérielle et spirituelle, honneurs et sagesse, conductrice des âmes emportées par la tempête[réf. nécessaire] ; mais aussi déesse de l'ombre et des morts.

    Ses pouvoirs sont redoutables la nuit notamment, à la lumière de la Lune, à laquelle elle s'identifie et qui est considérée comme le séjour des morts. Cette déesse des morts et chthonienne est honorée comme la déesse des carrefours parce qu'elle relierait les enfers, la terre et le ciel. Elle est aussi la déesse de l'ombre, qui suscite les cauchemars et les terreurs nocturnes (symboles des désirs secrets ou refoulés de l'inconscient)[réf. nécessaire], ainsi que les spectres et les fantômes. Elle est la magicienne par excellence et la maîtresse en sorcellerie à qui font appel tous les magiciens. Cette magicienne des apparitions nocturnes symboliserait en fait l'inconscient[réf. nécessaire] et a pour compagnes les Érinyes[réf. nécessaire], qui sont la personnification des remords de conscience.

    Elle est très proche du couple infernal, Perséphone et Hadès.

    Rôle dans la mythologie

    Hécate apparaît dans la Théogonie d'Hésiode2, puis dans l’Hymne homérique à Déméter, composé spécialement en vue du culte mystérieux d'Eleusis vers 610 av. J.-C[réf. nécessaire]. Elle y voit avec Hélios l'enlèvement de Perséphone par Hadès et aide Déméter à rechercher sa fille, la torche à la main. Elle l'emmène voir Hélios, qui dénonce le Cronide. Elle y apparaît donc comme une divinité à caractère lunaire3.

    Dans la Théogonie, prise en affection par Zeus, elle reçoit un pouvoir souverain sur la terre, la mer et le ciel, devient la déesse protectrice des orateurs populaires au sein des assemblées, donne la victoire au guerrier qu'elle choisit dans la bataille, s'assied auprès des rois au tribunal de justice, seconde la vaillance des athlètes, dirige les navigateurs sur les flots, protège les chasseurs, préside avec Hermès au bon état et à la multiplication des troupeaux et prend soin de la naissance et de la croissance des enfants. Elle y est donc différente de la première œuvre puisque son caractère lunaire est à peine indiqué et qu'elle emprunte surtout des traits à Athéna, Déméter et Artémis. L'art grec l'a d'ailleurs souvent représentée semblable à Artémis.

    Progressivement, elle se retrouve associée à la face sombre de l'astre lunaire, et se voit prêter des capacités de divinations et de sorcellerie. On la retrouve alors liée à la lignée de magiciennes comme Médée et Circé. On la connaît aussi sous le nom de χθονία / khthonía, « la déesse des Enfers », protégée d'Hadès.

    Lieux de culte

    Selon Pausanias, des chats noirs femelles étaient sacrifiées à Hécate sous sa forme de « Déesse des bords des chemins » dans la cité grecque de Colophon4.

    On adorait particulièrement Hécate dans les carrefours, où on lui sacrifiait des chiens, parce qu'ils hurlent à la lune, des chevreaux et des agneaux noirs[réf. souhaitée]. On a retrouvé de nombreuses statuettes à d'anciens carrefours, lieux de la géomancie par excellence[pertinence contestée]. Les peupliers noirs (Populus nigra) lui étaient consacrés[réf. nécessaire] et on ne la conjurait que par des incantations, des philtres d'amour ou de mort[réf. nécessaire].

    Représentations[modifier | modifier le code]

     
    Hékatéion (petite colonne votive à Hécate) : la déesse aux trois corps est entourée par trois Charites dansant, Attique, iiie siècle av. J.-C..

    Hécate est souvent représentée comme une déesse tricéphale : une tête de lion, une de chien et une de cheval ou de jument sur un corps de femme[réf. nécessaire]. Ces trois têtes sont le symbole des trois phases de l'évolution humaine (croissance, décroissance, disparition) et des trois phases correspondantes de l'évolution vitale puisqu'elle est liée aux cultes de la fertilité. Elle est parfois aussi représentée par trois femmes adossées à une colonne.

    Elle est représentée tenant à la main des torches, des vases et des coupes destinées aux libations, ainsi que parfois des fruits, notamment des pommes. Sa (ou ses) tête(s) est (sont) généralement surmontée (s) de la haute tiare ronde (polos) caractéristique des déesses mères. Elle a aussi parfois aux mains des gâteaux en forme de croissant, des clefs, des poignards, des épées et des serpents, attributs qui indiquent son caractère ésotérique.

    source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hécate

     

    Hécate

    Hécate, déesse de la mort

    Déesse des morts, Hécate préside présidant aux apparitions des fantômes et aux sortilèges; c’est elle qui évoquent les magiciens; elle est figurée tenant à la main des torches, accompagnée des juments, de chiens et des louves.

    Sa légende et des représentations à trois corps et à trois têtes se prêtent à des interprétations symboliques des différents niveaux.

    Déesse lunaire, elle pourrait représenter les trois phases de l’évolution lunaire (croissance, décroissante, disparition). Elle relirait les trois étages du monde; les enfers, ici-bas, et le ciel, et à ce titre, serait honorée comme la Déesse des carrefours, commande, non seulement une direction horizontale à la surface de la terre, mais plus profondément une direction verticale vers l’un ou l’autre des niveaux de vie choisis.

     

    Hécate

    source: https://leslunesbleu.files.wordpress.com/2016/01/inannna-lilith-lune-noire.jpg?w=290&h=386


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  • Séléné entourée des Dioscures :
    (Phosphoros (l'étoile du matin)

    et Hespéros (l'étoile du soir),

    autel de marbre du iie siècle trouvé en Italie, musée du Louvre

    Séléné

    Dans la mythologie grecque, Séléné (en grec ancien Σελήνη / Selếnê), fille des Titans Hypérion et Théia, sœur d'Hélios (le Soleil) et d'Éos (l'Aurore), est une déesse de la Lune — plus spécifiquement de la pleine lune, second membre de la triade composée d'Artémis (croissant de lune) et d'Hécate (nouvelle lune). Elle est souvent assimilée à Artémis, même si elle personnifie plutôt l'astre lunaire lui-même. Cette déesse a été romanisée sous le nom de Luna.

    Elle est généralement décrite comme une belle femme au visage d'une blancheur étincelante, vêtue de longues robes fluides blanches ou argentées et portant une lune en croissant retournée sur sa tête. D'autres sources racontent qu'elle porte également une torche et d'autres encore lui prêtent deux grandes ailes blanches dans le dos.

    Après s'être baignée dans l'océan, elle mène un char argenté à travers le ciel obscur, tiré par des chevaux blancs dans certains contes et par des bœufs blancs dans d'autres. Elle est également souvent dépeinte montant un cheval ou un taureau. Elle luit d'une douce lumière argentée pendant qu'elle voyage à travers les cieux, renvoyant sa douce lumière sur la terre ensommeillée.

    Elle eut plusieurs amants, parmi lesquels :

    • Pan, qui la séduit en lui offrant un troupeau de bœufs blancs ;
    • Zeus, de qui elle a deux filles, Hersé et Pandia ;
    • Endymion, un jeune et beau berger, qu'elle plonge dans un sommeil éternel pour qu'il conserve sa beauté.
    • Eumolpos, dont elle a un fils, Musée d'Athènes, d'après Philochore1 (mais ce personnage possède de nombreuses filiations mythiques).

     source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Séléné

     

    Sélénè (la pleine lune)


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