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Au creux de ton absence
On avait dû oublier d'inventer les courbes donc les mains qui caressent
"C'est pas grave, te disais-tu, "un cercle peut tout compliquer
Plus la peine de tourner en rond"
Tandis que des coins t'épiaient de leurs pénombres
"C'est mieux comme ça", te répétais-tu, "plus de vertige rien que le vol"
Pourtant des gouttes tombaient de la plume décrivant les allers-retours
Des paroles des carrés
Pourtant tes yeux s'entêtaient dans la courbe d'une étoile
Tu ne le savais pas
Ton enfance ignorait la violence des couleurs
Mais tu connaissais par coeur la nuance qui fait sens
Tes mains se rappelaient la carte arrondie de l'amour
Quand elles devaient assouvir le spasme d'une chanson
Pourtant tes oreilles à l'affût de l'onde la ronde vagabonde
Coincée dans le silence du cri
Pourtant les paumes de partout rêvaient d'être pommes aussi intensément
Que le papier qui a mal aux branches
Au creux des fruits impossibles
Au creux de ton absence
Sage
Tu t'appelles Nuage
Tu ne pleures pas quand tu dors
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