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    Avoir le coeur sur la main"

     

    Signification :

    Etre généreux.

     
     

     

     
     

    Origine :

     
     

    L'expression date du XVIIIe siècle et fait référence au cœur en tant que siège des émotions. Elle figure qu'une personne a le cœur, donc les émotions et les sentiments, sur la main, autrement dit qu'elle est prête à offrir. On imagine également une main tendue, symbole encore plus puissant de solidarité et de générosité.

     

    15 expressions françaises décortiquées

    17 photos
    Et roule ma poule !

    Et roule ma poule !

    Vue de l’extérieur, la langue française semble parfois complexe à appréhender. Et pas seulement pour ses pièges orthographiques et ses incohérences grammaticales, mais aussi par nos expressions imagées, dont on perçoit le sens sans forcément en connaître les origines. On ne va pas en faire tout un fromage, et après tout chacun voit midi à sa porte, mais il peut être intéressant de connaître l’origine de ces expressions souvent bien loin de ce qu’on peut imaginer. Alors en voiture Simone, on vous explique tout.

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    Avoir le béguin

    Avoir le béguin

    Direction la Belgique, à Liège, et plus précisément au couvent de Béguines, pour comprendre cette expression. Là-bas, les religieuses portaient une coiffe de toile fine. Or, “être coiffé de quelqu’un” signifiait à l’époque “être aveuglé par”. Les deux expressions ont fini par fusionner, et “avoir le béguin” a fini par signifier “être coiffé de”, donc “être amoureux”.

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    Etre beurré comme un petit Lu

    Etre beurré comme un petit Lu

    Rien à voir avec le beurre, puisqu’il s’agit d’un jeu de mot sur le verbe « bourrer ». Dans les années 1920, quand le jeu de mot a été imaginé, le petit-beurre le plus connu était celui de la marque Lu. L’expression est restée inchangée depuis.

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    De l'eau dans le gaz

    De l'eau dans le gaz

    Il faut imaginer les gazinières de nos grands-mères pour comprendre cette expression. A l’époque, elles étaient alimentées au gaz de ville. Mais quand un peu d’eau s’introduit dedans, la flamme vacille et on entend alors le bruit de petites explosions… comme des avertissements à une plus grosse explosion qui arrive, ou comme ces petits tracas du quotidien qui tendent la situation. Depuis, quand il y a de l’eau dans le gaz, c’est que la situation est tendue et pourrait dégénérer.

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    En faire tout un fromage

    En faire tout un fromage

    Cette expression récente (XXe siècle) signifie simplement qu’on en fait beaucoup pour pas grand chose. Un peu comme quand on prend du lait, un aliment simple, naturel, unique, et qu’une fois travaillé, complexifié, il devient un fromage. Et même si le fromage, on aime, parfois, c’est plus simple de se contenter d’un verre de lait.

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    Avoir la gaule

    Avoir la gaule

    A l’origine, une gaule est une longue canne utilisée pour faire tomber les fruits des arbres, ou une longue perche utilisée pour pêcher (d’où l’expression “plier les gaules”, c’est à dire ranger le matériel et partir). Le lien avec son sens actuel, avoir une érection, paraît assez évident. Toutefois, l’expression “avoir la gaule” ne serait née qu’autour de 1900, dans un poème, “Le coeur populaire”, de Jehan Rictus. Il y écrit : 

    Nibé, Môme ! … Alors.. t’es ma neuve ? 

    Ben j’en r’viens pas… j’en suis comm’ saoul, 

    J’peux pus cracher … j’ai l’sang qui m’bout ; 

    Tu parl’s si pour toi j’ai la gaule ! 

    Ce serait la première fois que l’expression “avoir la gaule” (qui dans ce cas signifierait d’ailleurs plutôt le désir que l’érection) est utilisée. 

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    Donner sa langue au chat

    Donner sa langue au chat

    Autrefois, quand on en avait marre de chercher une réponse, on jetait sa langue au chien, c’est à dire qu’on s’en débarrassait comme on jetterait les restes. Le chien est ensuite devenu le chat, mystérieux et gardien des secrets. Lui donner sa langue, c’est lui laisser à lui, le sage, la possibilité de trouver la réponse (ce qui marche assez rarement puisque quand vous donnez quelque chose à un chat, que ce soit une langue ou un jouet, il se contente généralement de vous snober).

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    Avoir vu le loup

    Avoir vu le loup

    Le loup a toujours été utilisé comme métaphore pour la pulsion sexuelle masculine (souvenez-vous du Petit Chaperon Rouge…). Au XVIIIe siècle, la chasse au loup, dangereuse, nécessite une certaine expérience. Du coup, quand on dit d’une jeune fille qu’elle a “vu le loup”, cela signifie qu’elle a déjà une certaine expérience en matière sexuelle. 

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    Pleurer comme une madeleine

    Pleurer comme une madeleine

    Pas de pâtisserie chère à Proust ici, mais une femme au cœur de cette expression. Et pas n’importe laquelle : Marie-Madeleine, la prostituée qui, dans la Bible, vient voir Jésus pour se confesser. Sauf que Marie-Madeleine a la larme facile (à tel point qu’elle lui arrose les pieds de ses larmes puis les essuie avec ses cheveux). C’est encore elle qui pleure en découvrant le tombeau de Jésus. Du coup, qui pleure beaucoup pleure comme Marie-Madeleine, avant que l’expression ne se transforme en “pleurer comme une madeleine”.

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    Voir midi à sa porte

    Voir midi à sa porte

    On “voit midi à sa porte” quand on veut bien voir ou croire ce que l’on veut, selon son point de vue personnel. Pour cela, il faut remonter un peu en arrière, entre l’époque de la clepsydre et celle de l’iWatch : le temps des cadrans solaires. Ils étaient généralement installés au-dessus de la porte, et quand on voulait connaître l’heure, il suffisait de sortir et regarder. Mais comme toutes les maisons n’étaient pas exactement orientées de la même façon et les cadrans n’étaient pas si précis. Du coup, chacun voyait midi à sa porte, mais pas à la même heure.

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    Prendre une murge

    Prendre une murge

    Le terme vient d’une ancienne rue de Paris appelée Alfonse-Murge, dans laquelle on trouvait de nombreuse boutiques de vin et d’alcool.

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    Y'a pas photo

    Y'a pas photo

    Que se passe-t-il lorsque deux chevaux arrivent quasiment en même temps sur la ligne d’arrivée ? On vérifie la photo, bien sûr, afin de désigner le vainqueur. Quand il n’y a “pas photo”, c’est donc qu’on n’a pas besoin de ces artifices pour être certain du résultat. L’expression signifie donc qu’il n’y a aucun doute, ou que la différence est flagrante. Demain, on dira “y’a pas vidéo”, comme dans le foot ?

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    Se mettre la rate au court-bouillon

    Se mettre la rate au court-bouillon

    Votre pote est tendue ? Alors il/elle se “met la rate au court-bouillon”. Quand on stresse, la médecine moderne l’a prouvé, on peut se faire un ulcère. Mais bien avant ces découvertes, on considérait que se faire du souci pouvait nuire au corps. Ainsi, on se faisait déjà “du mauvais sang”. Mais pourquoi la rate ? Il faut remonter à Hippocrate, qui considérait que l’organe était à l’origine de l’excès de “bile noire”, la mélancolie ou l’anxiété. L’organe est donc devenu le symbole de l’humeur. Si vous êtes de mauvaise humeur, vous avec un excès de bile due à votre rate, que vous maltraitez. Et comment mieux maltraiter un organe qu’en le cuisinant ? Fort de tous ces éléments, San Antonio sort son livre La Rate au court-bouillon en 1965. Reste à savoir si l’expression est apparue dans les années 60 avant d’être popularisée par l’écrivain, ou si c’est lui qui l’a inventé.

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    Raconter des salades

    Raconter des salades

    On ne parle pas ici de la laitue, mais de la salade composée, soit un ensemble d’ingrédients mélangés ensemble. Quand on raconte des salades, c’est donc qu’on met plein d’éléments ensemble, qu’on mélange, et qu’on en fait autre chose (par exemple, des fausses informations mélangées avec des vraies).

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    En voiture Simone

    En voiture Simone

    Simone Louise de Pinet de Borde des Forest (oui, ça fait beaucoup), est l’une des premières femmes pilotes automobiles, dans les années 30. Brillante, elle devient rapidement célèbre, et son nom entre dans les mémoires. 30 ans plus tard, Guy Lux anime la célèbre émission Intervilles. C’est en 1961, alors qu’il s’adresse à sa co-présentatrice Simone Garnier, qu’il utilise l’expression “en voiture Simone” en référence à la coureuse automobile. L’expression complète était même “en voiture Simone, c’est toi qui conduis, c’est moi qui klaxonne”.

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    Le torchon brule

    Le torchon brule

    Ça ne va pas tarder à se taper dessus ? Le torchon brûle ! Mais rien à voir avec le torchon de cuisine. Le terme “torchon” viendrait de “torcher”, qui signifie “se battre” ou un “coup”, alors que “brûler” signifiait au XVIIIe siècle “se rapprocher”. Se prendre une torchée, c’était se prendre une branlée. Quand le torchon brûle, c’est donc que la bagarre se rapproche. 

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    source : https://photo.neonmag.fr/15-expressions-francaises-decortiquees-36918#et-roule-ma-poule-641904


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