• Un partage de Lydia

     

      

    L'oubli

     

    J'étais un homme imaginaire

    Imagineur d'objets trouvés

    Un inventeur de faits divers

    Un rêveur de réalité

    J'habitais en solitaire

    Une maison du carré St-Louis

    2 ou 3 chats beaucoup de lumière

    De temps autre un vieil ami

    J'aimais l'ordre et la douceur

    Et derrière ses petites manies

    Se cachait l'idée du bonheur

    Sans faire de mal sans faire de bruit

    Et dans le noir de ma mémoire

    S'ouvrait le trou blanc de l'oubli

    L'oubli des mots, l'oubli des gestes

    L'oubli de tout ce temps qui reste

    Prisonnier de ce funeste oubli

    J'avais aimé une femme

    Mais c'était il y a très longtemps

    Plutôt que d'y laisser mon âme

    J'avais viré comme le vent

    Maintenant des femmes de passage

    Me dérobent des bouts de ma vie

    Je dessine leurs doux visages

    Et elles repartent sans dire merci

    Je note tout dans un carnet,

    Le nom des gens l'odeur des choses

    Et quand le vent vire morose,

    Pour me souvenir je relis

    Mais je vois entre les lignesgnes

    Grandir le trou blanc de l'oubli...'oubli...

     


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