• Trouvé sur philosophie-poeme.com

    Trouvé sur philosophie-poeme.com

     

    Contes Gabonais (Les Animaux et le Manguier sauvage)

    Les Animaux et le Manguier sauvage

    Un jour, en parcourant la forêt, Mbani le piégeur découvrit un Manguier sauvage chargé de fruits. D'autres fruits, tombés de l'arbre, étaient répandus ça et là. Chaque jour, des bandes d'animaux venaient les manger.

    Il entoura donc le Manguier d'une palissade et tendit des pièges tout autour. Quand il eut fini, il s'en retourna au village.

    A peine était-il parti que les Animaux accoururent en foule, depuis les plus gros jusqu'à la petite antilope-souris (sèti).

    En apercevant les pièges, celle-ci dit : « Vous voyez ce que font les hommes et vous restez encore ici à manger des mangues ! »

    —  « Et après ? »

    —  « Moi, je m'en défie, je rentre chez moi, car j'ai le pressentiment qu'il nous arrivera un malheur. »

    Le lendemain Mbani le piégeur se leva, prit ses sagaies et son grand couteau, et dit : « Je vais visiter mes pièges dans la forêt. »

    En arrivant, il trouve un phacochère pris dans un piège ; plus loin, une antilope prise de même. Il les transperce de part en part avec ses sagaies et retourne chercher des hommes pour découper le gibier et transporter les quartiers de viande au village.

    Morale.— L'intelligence ne se mesure pas à la taille. Si les Animaux avaient écouté la petite antilope sèti, il ne leur serait pas arrivé malheur.

     

    (André Raponda-Walker extrait de Contes Gabonais)

     

    musée de la banane (trois-rivières) (12)
     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :