• Trouvé sur planete

    Trouvé sur planete

    Le Poéton déguenillé 

    Oh Gloire,
    Comment peut-on t’aimer,
    Tu es une amante si infidèle ;
    Une maîtresse si pompeuse.
    Tu promets monts et merveilles
    Mais dans ta couche luxueuse
    On ne trouve que dénuement.
    Tu n’es qu’un amour d’un soir,
    Une frivolité passagère, d’une nuit.
    Tu changes d’amant selon tes caprices 
    Comme on change d’habits 
    Quand on est las de les porter.
    Combien sont tombés sous ton charme
    Pour se retrouver nus et perdus.

    La Gloire, 
    Prenez là pour ce qu’elle vaut,
    Mais surtout, ne faites pas l’erreur
    De croire qu’elle va 
    Vous appartenir pour toujours.
    Soyez comme le poète déguenillé,
    Amoureux de son art et de sa plume.
    Amoureux de la vie et de sa liberté.
    Ce monde de vanité (sa gloire)
    Passe pour ne plus revenir, 
    Mais celui qui écrit pour les âmes 
    Des hommes, lui, demeure !

    Patrick Etienne

    Un Poéton : est un poète sans habit,
    sans étiquette et sans-le-sou. 
    Sa seule fortune est son talent,
    son seul amour sa Muse.
    La gloire n’est pas de celle qui
    traîne au pas de sa porte.
    Mais qu’importe, il est amoureux
    Du beau vers et des mots qui
    touchent le cœur des hommes.

    Déguenillé : dans ce sens, cela
    signifie qu’il est sans titre et sans
    parrainage. Le monde aime ce qui
    est sien et aime honorer les siens ; 
    mais ce gueux de Poéton qui en 
    veut, et qui se rappellera de lui ?

    Pour terminer et clore                                                                                                                                                                                                                                                                                ces pensées
    de la plus belle façon, j’ai choisi
    quelques mots qui ne viennent pas 
    de ma plume :

    « Qu’est-ce qu’un écrivain à de plus 
    beau à offrir que des mots »
    « N’oublions pas, les critiques sont
    incapables de créer »
    (Honoré de Balzac 1799 – 1850)

     




    « Les critiques se repaissent du
    génie qu’ils n’ont pas ; c’est leur
    façon d’oublier leur manque »
    (Patrick Etienne 2017)


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