• Trouvé sur sites.google.com/site/euromythes

    Trouvé sur sites.google.com/site/euromythes


    Berceau de la civilisation européenne, la Grèce a une mythologie riche et belle. Bien que plus nouvelle et peut-être moins touffue que d’autres mythologies antiques (chinoise, égyptienne), la mythologie grecque est la plus humaine.

    Aussi vieille et belle est également la mythologie romaine. Peuple de conquérants par excellence, les romains avaient eux aussi leurs dieux qui les maîtrisaient et qui les dirigeaient leurs destins.

    Il est facile de remarquer la similitude entre les deux mythologies. Chaque dieu grec a son correspondant romain, preuve incontestable de l’unité de civilisation de l’Europe antique.

    En cherchant parmi les mythologies nord-européennes, les dieux grecs et romains ont leurs frères.

    Quoiqu’il y ait de preuves sur notre mythologie dace, il faut rappeler que nos ancêtres avaient leur Zeus représenté par Zamolxis. Nous savons aussi que, si les grecs avaient Céleste, les romains Sélène, et les daces avaient Bendis, une divinité astrale.

    L’interférence entre la civilisation grecque et romaine, sur le fondement de la civilisation dace, a déterminé la civilisation du peuple roumain.

    Aussi riche que l’histoire du peuple, la littérature roumaine, à partir de la mythologie, a créé des mythes immortels.

    La genèse elle-même du peuple roumain c’est l’un de ces mythes. Le premier d’eux c’est Trajan et Dochia, qui a enchanté nos écrivains, à partir de Gheorghe Asachi, le poète romantique.

    Les noëls de Nouvel An parlent de Trajan et Dochia la Belle.

    Le poète Gh.Asachi a répandu le conte de Dochia, la jeune fille de Décébale, suivie par Traian et transformée par Zamolxis en roche, à sa prière, pour échapper de son poursuivant.

    «Dans les montagnes de Ceahlau, vers le haut il y a encore aujourd’hui, une roche apparue au milieu d’une petite clairière, étant entourée de quelques petits protubérances rocheuses; la tradition dit que la grande roche représente Dochia, et les protubérances, les petits moutons».

    Image de roche

    Trouvé sur sites.google.com/site/euromythes

     

    1. Le plus connu c’est le mythe «Miorita (La jeune Brebis)» qui a comme point de départ une vieille chanson publiée par le poète Vasile Alecsandri.

    Les proportions du mythe ont tant agrandi que l’on  comparé à la «Divine comédie» et beaucoup d’écrivains, historiens litteraires le considèrent comme le moment initial de toute culture autochtone.

    Ce mythe symbolise l’existence pastorale du peuple roumain et même son unité au centre réel du pays, représenté par les montagnes de Carpates, en exprimant la vision sur la mort de l’individu roumain.

    Le sujet de cette chanson populaire est simple: trois bergers descendent dans la vallée avec leurs troupeaux. L’un c’est de Vrancea, un autre de Transylvanie et un autre de Moldavie, auquel la jeune Brebis lui révèle l’intention meurtrière des autres bergers.

    Dans la prémonition de la mort, le Moldave arrange sans haine ses funérailles, en se préparant un petit Paradis terrestre, pastoral.

    Après que les troupeaux se soient réunis au trou du berger, le mort devient «la mariée du monde», «princesse», et l’enterrement prend l’air du mystère nuptial. 

     

    L’image des jeunes Brebis

    Trouvé sur sites.google.com/site/euromythes

     

     

    3.Le mythe de «Maître Manole” est un autre mythe important. Son thème c’est d’une circulation plus large que le territoire de notre pays, mais la version roumaine est originale et autochtone, qu’il se fait lié à la célèbre église de «Curtea de Arges», du roi Néagoe Basarab, en devenant une petite «Notre- Dame de Paris» pour notre pays.

    La légende parle de Negru-Voda ( «le Seigneur- Noir»), mais la tradition s’est concentrée sur le plus brillant monument du lieu.

    Cette légende se retrouve aussi chez les peuples voisins. Elle n’est pas devenue mythe que chez nous, et par le mythe on comprend une fiction hermétique.

    Le maître Manole commence par bâtir l’édifice, de commandement du Seigneur, mais tout ce qu’il construit pendant le jour se détruit la nuit.

    Dans son rêve, la Divinité lui montre comment coaguler le monument. Le maître apprendra qu’il faudra immoler dans les murs de l’église la première femme qui viendra chez lui.

    Le lendemain, la femme qu’il aperçoit est l’épouse- même du maître Manole. Il s’agenouille et prie le Dieu pour déclancher une orage pour arreter sa femme.

    Mais Anne, la femme qui avait une croyance maritale d’inébranlable, continue son chemin sans hésitation vers l’église. Manole la monte sur l’échafaudage en plaisantant, il la fixe dans la muraille, pour ne pas etre touché par les pleurs de sa jeune femme enceinte. 

    Trouvé sur sites.google.com/site/euromythes

    Trouvé sur sites.google.com/site/euromythes

     L’inscription sur le mur de l’église, où l’on dit que la femme a été immolée.

     

     

    …A la suite de ce mythe, on ajoute en plus que le Seigneur, en étant jaloux, a ordoné d’élever l’échafaudage, pour obtenir la gloire de cette construction dediée pour lui-meme.

    Manole et les maçons se sont sauvés en sautant a l’aide des ailes faites en bardeaux. Mais Manole est mort, en se transformant dans une fontaine avec de l’eau claire.

     

     

    . Image :La fontaine de Manole, aujourd’hui, dans l’enceinte de monastère d’Arges.

    Trouvé sur sites.google.com/site/euromythes

     

     

     

     

     

    Celui-ci c’est un mythe esthétique, qui a été developpé et symbolyse les conditions de la création humaine, l’incorporation de la souffrance individuelle dans l’oeuvre d’art.

    Dans la mort de Maître Manole et dans l’indifférence du Seigneur on peut voir un symbole de l’objectivité absolue de la création.

      

    Image: Le monastère en 1907 

    Trouvé sur sites.google.com/site/euromythes

    Image: Le monastère aujourd’hui

    Trouvé sur sites.google.com/site/euromythes

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Réalisé par Cornelia Secelean, Elisa Imbre, Vlad Papancea et Alexandra Delne du Collège National Mihai Viteazul, Saint-George et coordiné par Maria Stoica et Nina Stanoescu .

     

    source : https://sites.google.com/site/euromythes/accueil-site/home/mythes-contes-et-legendes/roumanie/la-mythologie-roumaine


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :