• Un partage de Christine

     Un partage de Christine

     

    «La fête de saint Valentin»


     «La légende de Valentin»

    Le 14 février, fête des garçons et des filles puis des amoureux, on honore saint Valentin (Valentinus). Valentinus signifie originaire de la ville de Valence (nom de cité très répandu, issu du latin valens = robuste, fort, vigoureux, puissant, énergique, efficace 11).

    Tout ce qu’on sait de Valentinus, c’est que ce prêtre de Rome fut enterré le long de la Via Flaminia après avoir connu le martyre sous le règne de Claude II le Gothique (Marius Aurelius Valerius Claudius Gothicus, proclamé empereur à Milan en septembre 268 après l'assassinat de Gallien).

    Valentin aurait célébré des unions malgré l’interdiction des mariages édictée par l’empereur qui ne pouvait lever des troupes en raison du manque de motivation des soldats mariés. On raconte que tous les mariages que Valentin bénit furent des unions heureuses, fécondes et durables.

    Valentin fut dénoncé et arrêté.

    L'empereur fit amener le bon prêtre et lui demanda : "Qu'est ceci, Valentin ? Pourquoi ne gagnes-tu pas notre affection en adorant nos dieux et en rejetant tes vaines superstitions ?"

    Valentin répondit : "Si tu connaissais la grâce de Dieu, tu ne parlerais jamais ainsi, mais tu renoncerais aux idoles pour adorer Dieu qui est, au ciel."

    Alors un de ceux qui accompagnaient Claude dit : "Qu'as-tu à dire, Valentin, de la sainteté de nos dieux ?"

    Valentin répondit : "Je n'ai rien à dire, sinon qu'ils ont été des hommes misérables et souillés en toute manière."

    Claude s'adressa à lui : "Si le Christ est le vrai Dieu, pourquoi ne me le dis-tu pas ?"

    Valentin affirma : "Oui, Jésus-Christ est le seul Dieu ; si tu crois en lui, ton âme sera sauvée, l'État s'agrandira, et tu remporteras la victoire sur tous les ennemis."

    Claude s'exclama : "Romains, écoutez comme cet homme parle avec sagesse et droiture."

    Mais, le préfet lança : "L'empereur s'est laissé séduire comment abandonnerions-nous ce à quoi nous tenons depuis notre enfance ?"
    Alors, l'empereur laissa Valentin au préfet Calpurnius qui le fit amener devant le juge Asterius.

    Quand le saint fut entré dans la maison de cet homme, il dit : "Seigneur Jésus-Christ, qui êtes la véritable lumière, éclairez cette maison, afin que vous y soyez reconnu comme le vrai Dieu."

    Asterius, subjugué à son tour par la foi rayonnante du prêtre, lui dit : "Je suis étonné de t'entendre dire que le Christ est la lumière : certes, si ma fille, qui est aveugle depuis longtemps, recouvrait la vue, je ferai tout ce que tu me commanderas."

    Alors, Valentin, par une prière, rendit la vue à Julia, la fille du juge auquel il demanda de se convertir et de se faire baptiser avec tous ceux de sa maison (46 personnes) ; et Asterius tint sa promesse.

    Redoutant un bouleversement de la paix civile, l'empereur fit enfermer Valentin dans une cellule avant de le faire bâtonner puis décapiter sur la Voie Flaminienne le 14 février 269. Le corps de Valentin fut inhumé par une pieuse matrone, nommée Sabinilla, qui le déposa dans sa propriété 6.

    «Claude II le Cruel» mourut en août 270, à Sirmium, victime de la peste qui décimait son armée.

    Saint Valentin est représenté, soit tenant une épée et une palme, symboles de son martyre, soit guérissant la fille d'Asterius.

    En 1969, dans le souci d’épurer son calendrier liturgique de tous les saints plus ou moins légendaires, l’Église catholique en retira la fête de saint Valentin.

    Valentin de Terni

    L’évêque de Terni en Italie bénit le 14 février de chaque année les couples devant la tombe de saint Valentin de Terni et leur remet un certificat de bonheur.

    Ce Valentin, évêque d’Interamnae (aujourd'hui Terni), martyrisé en 269, est fêté le même jour que notre prêtre romain avec lequel il est souvent confondu, à moins qu’il ne s’agisse de la même personne. Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont (1637-1698) est pour l'identification des deux martyrs du nom de Valentin (Mémoires pour servir..., t. IV p. 679) 6.
    Terni, pour mieux concurrencer Rome, aurait transformé en évêque le petit prêtre ; Asterius et sa fille aveugle auraient été remplacés par le philosophe Craton et un garçon atteint d'un mal incurable. Le professeur de rhétorique, Craton, baptisé par Valentin, aurait été martyrisé à Rome, avec sa famille, en 273 ; il est fêté le 15 février.

    Grégoire XVI (pape de 1831 à 1846) confia les reliques de Valentin de Terni à l’église des Carmélites de la rue Whitefriar à Dublin, qui devint alors un lieu de pèlerinage chaque 14 février. 4

    Des Lupercales à la Saint-Valentin

    L’ancienne fête des Lupercales (Lupercalia) était célébrée le 15 février (ante diem quintum decimum Kalendas Martias), sur le mont Palatin, dans la grotte du Lupercal (de lupus : loup) où les fondateurs légendaires de Rome, Romulus et Remus, avaient été nourris par une louve.

    La grotte était consacrée à l'ancien roi d'Italie, Faunus, fils de Circé et de Jupiter, assimilé au Pan arcadien, dieu de la fécondité, des troupeaux et des bergers.

    « Les lupercales sont restées célèbres par leur licence. On les fêtait à Rome tous les ans, le 15 des calendes de mars (15 février), en l'honneur, suivant les uns, du dieu Pan, protecteur des bergers et tueur des loups, et, suivant les autres, de la louve qui avait allaité Romulus et Remus. La première opinion est la vraie, selon toute apparence, car les lupercales étaient d'origine pélasgique, et par conséquent bien antérieures à Romulus ; il convient de remarquer que les Grecs avaient leurs fêtes lycéennes, en l'honneur de Pan, ainsi appelées de lycos (loup), absolument comme de lupus les Romains les ont appelées lupercales. Empruntées aux usages de la Grèce, elles vinrent d'Arcadie dans le Latium avec Evandre 1.

    L'autre tradition, celle qui prêtait à Romulus l'institution de ces fêtes en l'honneur de la louve nourricière, fut arrangée après coup, pour satisfaire la vanité nationale ; la louve romaine n'est du reste elle-même qu'une légende, et si l'on s'en rapporte à M. Ampère qui croit qu'elle a été imaginée à cause des rapports mythologiques existant entre le loup et Pan, défenseur des troupeaux, on retrouve toujours le dieu des bergers à l'origine de l'une comme de l'autre tradition. Il faut y voir de plus une de ces grandes fêtes antiques, dont le sens religieux s'est peu à peu perdu au milieu des pratiques licencieuses ; et qui avaient pour objet de rendre un culte à la fécondité, aux énergies vitales de la nature. Pan était, chez les Romains, le principe de cette force fécondante qu'expriment dans toute sa crudité les grossiers symboles trouvés dans les fouilles d'Herculanum et d'Alatri. Cicéron dit que de son temps, c'est-à-dire aux derniers jours de la République, elle avait, dans les environs de Rome, un caractère tout pastoral. Les lupercales, comme toutes les solennités antiques, commençaient par des sacrifices. On remarquera que la partie symbolique est empruntée à la tradition qui concerne Romulus et Remus. Le jour venu, les luperques ou flamines (prêtres, ndlr) de Pan se réunissaient dans l'antre lupercal ; ils étaient nus, malgré la rigueur de la saison, frottés d'huile, et n'avaient d'autre vêtement qu'une peau de bouc, l'animal lascif par excellence, autour des reins. On immolait au dieu une chèvre et un chien. Le roi des sacrifices, qui assistait à la cérémonie, touchait le front des luperques avec un couteau teint du sang des victimes ; puis avec de la laine reçue des mains du pontifex maximus (grand pontife, ndlr), et qu'il avait soin de tremper dans du lait, il leur lavait cette marque sanglante. Plutarque explique cette étrange coutume de la manière suivante : « Le couteau ensanglanté, dit-il, dont on touche le front des luperques fait allusion aux meurtres commis pareil jour, ainsi qu'au danger auquel furent exposés Romulus et Remus ; et l'ablution de lait rappelle la nourriture des jeunes bergers. Après les sacrifices, les peaux des victimes étaient découpées en lanières et distribuées aux prêtres. » Alors commençait cette singulière procession des lupercales, fameuse par son indécence. Les prêtres, toujours nus ou à peine couverts de la peau flottante du bouc, armés de fouets et de lanières, se partageaient en deux collèges et couraient à travers les rues de la ville, poussent des cris et frappant à droite et à gauche la foule au travers de laquelle ils se frayaient ainsi un passage. Les femmes recherchaient particulièrement cette flagellation, qui devait rendre fécondes les épouses stériles ; celles qui étaient enceintes venaient s'offrir aux coups des lanières sacrées, afin d'éviter, croyaient-elles, les douleurs de l'enfantement. « Il n'y avait pas, dit M. Dezobry dans Rome au siècle d'Auguste, de procession qui causât autant de tumulte que celle des lupercales ; dans tous les endroits où elle passait, le bruit des fouets, les cris et les éclats de rire de la foule, les aboiements des chiens ameutés par le singulier costume des dévots promeneurs, les chants que les luperques répétaient en l'honneur de Pan faisaient retentir au loin les échos. Les bandes étaient fort nombreuses ; car aux deux collèges de luperques conduits par leurs chefs, se joignaient quantité de jeunes gens de bonne famille, appartenant pour la plupart à l'ordre équestre, et aussi des personnages revêtus des premières magistratures, qui n'hésitaient pas à prendre une part active a cette fête regardée comme une cérémonie purificatoire de la ville. La course commençait au figuier ruminal (de rumen "mamelle", ndlr), sous lequel, suivant la légende, Romulus et Remus avaient sucé les mamelles de la louve. Les luperques, qui représentaient les Satyres, compagnons de Pan, se bornaient primitivement à faire le tour de l'antique séjour des Pélasges sur le Palatin ; Varron dit qu'anciennement ils faisaient le tour non de la colline proprement dite, mais de l'ancien Oppidum du Palatin, c'est-à-dire de la Roma Quadrata 2 des Pélasges 3, ce qui confirme bien l'origine pélasgique des lupercales. » 7

    En outre, le mois de février était dédié à Juno Februata, Junon, la déesse de la fièvre (passion).

    A noter que, dans le calendrier de l’Athènes antique, la période de mi-janvier à mi-février était le mois de Gamélion, consacré au mariage sacré de Zeus et d'Héra (Junon, ndlr) 4.

    Les Lupercales furent progressivement associées à la fête de Valentin, puis complètement phagocytées par elle sous le pontificat de Gélase I (492-496) qui institua officiellement la Saint-Valentin en 494. Gélase critiqua les chansons paillardes et les comportements immoraux dans une Lettre contre les Lupercales qu’il adressa au sénateur Andromaque lequel avait manifesté son attachement à cette fête romaine traditionnelle.

    Jules I
    (pape de 337 à 352) construisit une église en l'honneur de Valentin sur la via Flaminia, où il avait été inhumé, et où ses reliques furent placées au VIIe siècle avant d'être transférées à l'église Sainte-Praxède au XIIIe siècle. 4

    Le pape Jean I (523-526) fit bâtir une église sous l’invocation de Valentin près du Ponte-Mole. Elle fut rebâtie par le pape Théodore I (642-649) mais il n’en reste aucune trace. La porte appelée Porte du Peuple portait auparavant le nom de Porte Valentin.

    Il existe encore, à Rome, une catacombe de Saint-Valentin, témoin de la vénération dont fut, de tout temps, entouré l’ « illustre martyr », ainsi qualifié dans le Sacramentaire du pape Grégoire le Grand (590-604). On garde la plus grande partie de ses reliques dans l'église de Sainte-Praxède. Les autres furent apportées en France, en l'église Saint-Pierre de Melun-sur-Seine, mais elles ne s'y trouvent plus aujourd'hui (selon un article paru en 1876).

    En cette période de l’année, sous certains climats du moins, les oiseaux entament leurs parades amoureuses. En Gaule, ils ne sont pas en reste, comme l'atteste le proverbe : A mi-février, bon merle doit nicher.

    Aussi, au Moyen Age, on fit de Valentin le patron des fiancés et des jeunes gens à marier quand on observa que la date de sa fête coïncidait avec la période où les oiseaux commençaient à s’accoupler.

    Le 14 février, les jeunes filles essayaient de deviner comment serait leur futur mari. Pour cela, elles regardaient les oiseaux. Si elles voyaient un rouge-gorge, elles se marieraient avec un marin. Un moineau signifiait un mariage heureux mais avec un homme peu fortuné, tandis qu'un chardonneret indiquait un mariage avec un homme riche.

    On priait aussi Valentin pour être protégé de la peste, de l'épilepsie et des évanouissements.

    Othon de Grandson (mort en 1397 à Bourg-en-Bresse), poète et capitaine à la cour d'Angleterre, consacra trente pour cent de sa poésie à Valentin : La Complainte de Saint Valentin (I et II), La Complaincte amoureuse de Sainct Valentin Gransson, Le Souhait de Saint Valentin, Le Songe Saint Valentin, etc. 4

    Le poète anglais, Geoffrey Chaucer (+ 1400), fit référence à Valentin dans son oeuvre, Le Parlement des oiseaux.

    Vers 1460, le terme valentin désignait le marchand de cadeaux (des bijoux surtout) que les galants ne manquaient pas d’offrir à leur bien-aimée.

    En 1694, on appelait valentin le jeune homme qu'une jeune-fille choisissait pour être son cavalier le premier dimanche du Carême (Quadragésime) lors de la Fête des Brandons.

    Le soir du premier dimanche de Carême, la Fête des Brandons, vestige des Fébruales latines, était célébrée en faisant allumer un feu de joie par des jeunes mariés et des valentins puis on enflammait quelques tortillons de paille (brandons) que l'on portait dans les champs pour chasser le mauvais air des terres, les mulots et les taupes et s'assurer de bonnes récoltes.

    Le terme valentine avait été employé par Charles d’Orléans (1391-1465), duc et poète, au sens de femme aimée. Le British Museum expose la valentine (la carte-lettre) qu'envoya le poète à sa femme, en 1415, après sa capture à Azincourt et son emprisonnement dans la Tour de Londres où il sera détenu pendant 25 ans. La carte-lettre montre un couple de jeunes gens s'offrant des fleurs alors que Cupidon vole au-dessus d'eux.

    Valentine désigne la lettre que les jeunes gens, en Angleterre, écrivent aux jeunes filles le 14 février. Selon la légende, Valentin, avant son exécution, aurait écrit une lettre à Julia.

    Durant la semaine des valentines, les garçons se croient tout permis dans leurs lettres extravagantes écrites sur du papier valentine ou à valentines, papier à lettres spécialement destiné à écrire les valentines.
    Quelques-uns avancent que les valentines pourraient bien avoir une origine païenne. Leur nom dériverait tout simplement du mot latin vale, que l'on mettait autrefois au bas des lettres, pour dire à celui à qui l'on écrivait : « Portez-vous bien ! »

    Quoi qu'il en soit, en Grande-Bretagne, les valentines pleuvent le 14 février et on échange des coeurs en carton contre des fleurs....
    Ces valentines n’ont rien à voir avec sainte Valentine, fêtée le 25 juillet, qui fut brûlée en Palestine vers 308 pour s’être insurgée contre les tortures infligées aux chrétiens et avoir renversé l’autel des dieux païens.

    Au Pays de Galles, des petites cuillères ornées de serrures avec cadenas sont échangées par les amoureux.

    Aux États-Unis, pour Valentine's day, les boys offrent des roses à leur petite amie ; mais on s'adresse aussi des vœux d'amitié.

    A l’occasion de la Saint-Valentin, les amoureux italiens s'offrent des chocolats aux noisettes emballés dans des billets doux.

    Dans les entreprises japonaises, les filles célibataires offrent un chocolat, le Giri choco (chocolat obligatoire), à leurs collègues masculins préférés. Un mois plus tard, le 14 mars, les garçons, si affinité, répondent à la demande des filles en leur offrant un linge blanc et une boîte de sucreries ; ce jour, appelé White day (le Jour Blanc), a été repris par la Corée du Sud, Taiwan et Hong Kong.

    En Inde aussi, la fête se déroule au sein des entreprises.

    Un décret, signé par le président péruvien Ollanta Humalaa et publié le 29 décembre 2011, fait du 14 février, jour de la Saint-Valentin, un jour férié au Pérou pour l'année 2012, et ce, afin de promouvoir commerce et tourisme intérieur.

    Au Brésil, la saint-valentin (dia dos namorados = jour des amoureux) est fêtée le 12 Juin ; en Colombie, elle est fixée au 3ème samedi du mois de Septembre (día del amor y amistad = « JOUR DE L'AMOUR ET DE L,AMITIÉ » ).


    La Saint-Valentin en France


    La Saint-Valentin, tombée en désuétude dans la plupart des régions de France, nous revint des États-Unis après la seconde guerre mondiale, à la grande joie des fleuristes, des restaurateurs, des bijoutiers, des parfumeurs et des confiseurs.
    En 1965, la fête fut officialisée par l'Union des commerçants de France, la Loterie Nationale et les Amoureux de Peynet.

    Valentin est particulièrement honoré à Jumièges (Seine-Maritime) où se dresse l’église Saint-Valentin. Au XIe siècle, le crâne du saint a été amené à l'abbaye bénédictine de Jumièges et une procession a traversé toute la campagne, chassant les rats et la sécheresse, étendant la protection et la bénédiction du martyr sur la terre et sur ses habitants. Baudry, évêque de Dol vers 1020, a fait le récit de cette translation et des miracles qui l'accompagnèrent. 6

    Une châsse de bois doré, censée contenir des reliques du martyr, se trouve dans la Collégiale de Roquemaure dans le Gard, depuis le 25 octobre 1868, quand Maximilien Richard, un riche viticulteur du pays, en fit l’acquisition à Rome pour que Valentin conjurât une épidémie de phylloxéra signalée à partir de 1863, à Pujault, dans la région de Roquemaure. Ce jour-là, l'évêque de Nîmes, Mgr Plantier, reçut les reliques du saint dont le panégyrique fut prononcé sur la place de la Pousterle. 9
    Les années impaires, le village reprend son ancien aspect et les habitants revêtent les costumes d’époque.

    A Saint-Chef et à Saint-Savin (Isère), depuis 1891, les vignerons ne fêtent pas la Saint-Vincent mais la Saint-Valentin (probablement en souvenir du miracle opéré à Roquemaure).

    L’église de Saint-Pierre du Chemin (Vendée) possède une châsse renfermant des reliques de saint Valentin depuis qu’un prêtre natif de la paroisse, l’abbé Bernier, faisant ses études à Rome vers le milieu du XIXe siècle, les envoya au curé de la paroisse, en 1848. Ces reliques sont authentifiées par un certificat du Cardinal Patrizzi, certificat gardé précieusement dans les archives paroissiales 8. L'association Saint-Valentin organise une semaine de festivités chaque année.

    Saint-Valentin, petit village de l’Indre, le seul de France à porter ce nom, s’est baptisé Village des Amoureux ; il célèbre la fête chaque année et exporte ses dragées de mariage jusqu'au Japon. Les amoureux de tous âges et de tous horizons peuvent contempler les maisons fleuries ou flâner dans le Jardin des Amoureux.

    La commune de Saint-Amour-Bellevue (Saône-et-Loire) propose aux époux qui le désirent de revenir en mairie confirmer leur mariage.

    Des paroisses organisent une Fête du mariage au cours de laquelle les couples qui le désirent peuvent renouveler leur engagement. Ce renouvellement peut avoir lieu à l'occasion du dimanche de la Sainte-Famille (fête qui se célèbre normalement le dimanche après Noël ; toutefois, lorsque Noël tombe un dimanche, la Sainte-Famille est avancée au vendredi 30 décembre) ou de la Saint-Valentin le 14 février.
     

     


     

    Notes

     

    Sources
    1 Evandre fut accueilli dans le Latium par le roi Faunus ; dans l'Enéide de Virgile, Evandre, qui avait pour mère Carmenta, une prophétesse, et pour père, Echémos, le roi de Tégée en Arcadie, avait émigré d'Arcadie soixante ans avant la chute de Troie.
    2 La Roma quadrata des premiers âges ne comprenait que la seule colline du Palatin ; vers 600 av. J.-C, les fondateurs de la cité lui avaient donné la forme d'un rectangle, selon les rites étrusques ; au centre se trouvait la petite fosse carrée (mundus) où chacun des nouveaux habitants allait jeter une poignée de terre apportée de sa ville natale.
    3 Selon la tradition grecque, les Pélasges habitaient la Grèce (principalement l'Argolide, l'Arcadie, l'Attique, la Béotie et surtout la Thessalie) avant l'arrivée des Indo-européens. Ils avaient des colonies en Crète, dans les Cyclades, la Phocide et l'Eubée et même en Italie. Quelques auteurs rangent les Etrusques ou Tyrrhéniens de l'Italie et de l'Asie Mineure parmi les Pélasges.
    4 http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Valentin
    5 Saint Valentin, enluminure Missel Romain, vers 1370, Avignon, Bibliothèque municipale, ms 0136, folio 231.
    6 http://missel.free.fr/Sanctoral/02/14_2.php
    7 Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle. Pierre Larousse
    8 http://www.saintpierreduchemin.com/patrimoine.htm
    9 http://www.saintvalentin.org/

     

     


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