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    Texte : Novembre le ténébreux

    Novembre le ténébreux

    De plus en plus noir aux cieux,
    De pluies, de vents et de rafales,
    Novembre peu à peu s'installe
    En son royaume mystérieux.

    De tous les mois, le pauvre gueux,
    Dans son manteau tout dépouillé,
    En plus d'être le mal aimé,
    Est le mois le plus ténébreux.

    Courts sont les jours, longues les nuits,
    Brouillards et brumes l'accompagnent,
    Mettant leurs voiles sur la campagne
    Au gré de leur mélancolie.

    Un rai de soleil parfois,
    Crève la colère des nuages
    Illuminant le paysage,
    Qui tout a coup ce met en joie.

    On en fait le mois des pleurs,
    De la tristesse et de la mort,
    De la nature qui s'endort
    Dans un linceul de froideur.

    Mais mon coeur sait battre pour lui,
    Car il cocone tout en douceur,
    Le printemps et ses jolies fleurs,
    Ce jardinier aux cheveux gris.

    (Alphonse BLAISE)

    source: http://creationsreinette.centerblog.net/rub-textes-poesies-citations-que-j-.html

     


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  • Trouvé sur planete

    Le Poéton déguenillé 

    Oh Gloire,
    Comment peut-on t’aimer,
    Tu es une amante si infidèle ;
    Une maîtresse si pompeuse.
    Tu promets monts et merveilles
    Mais dans ta couche luxueuse
    On ne trouve que dénuement.
    Tu n’es qu’un amour d’un soir,
    Une frivolité passagère, d’une nuit.
    Tu changes d’amant selon tes caprices 
    Comme on change d’habits 
    Quand on est las de les porter.
    Combien sont tombés sous ton charme
    Pour se retrouver nus et perdus.

    La Gloire, 
    Prenez là pour ce qu’elle vaut,
    Mais surtout, ne faites pas l’erreur
    De croire qu’elle va 
    Vous appartenir pour toujours.
    Soyez comme le poète déguenillé,
    Amoureux de son art et de sa plume.
    Amoureux de la vie et de sa liberté.
    Ce monde de vanité (sa gloire)
    Passe pour ne plus revenir, 
    Mais celui qui écrit pour les âmes 
    Des hommes, lui, demeure !

    Patrick Etienne

    Un Poéton : est un poète sans habit,
    sans étiquette et sans-le-sou. 
    Sa seule fortune est son talent,
    son seul amour sa Muse.
    La gloire n’est pas de celle qui
    traîne au pas de sa porte.
    Mais qu’importe, il est amoureux
    Du beau vers et des mots qui
    touchent le cœur des hommes.

    Déguenillé : dans ce sens, cela
    signifie qu’il est sans titre et sans
    parrainage. Le monde aime ce qui
    est sien et aime honorer les siens ; 
    mais ce gueux de Poéton qui en 
    veut, et qui se rappellera de lui ?

    Pour terminer et clore                                                                                                                                                                                                                                                                                ces pensées
    de la plus belle façon, j’ai choisi
    quelques mots qui ne viennent pas 
    de ma plume :

    « Qu’est-ce qu’un écrivain à de plus 
    beau à offrir que des mots »
    « N’oublions pas, les critiques sont
    incapables de créer »
    (Honoré de Balzac 1799 – 1850)

     




    « Les critiques se repaissent du
    génie qu’ils n’ont pas ; c’est leur
    façon d’oublier leur manque »
    (Patrick Etienne 2017)


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  • Poème d'automne

    L'AUTOMNE

    A pas menus, menus,
    Le bel automne est revenu
    Dans le brouillard, sans qu'on s'en doute,
    Il est venu par la grand'route
    Habillé d'or et de carmin.
    Et tout le long de son chemin,
    Le vent bondit, les pommes roulent,
    Il pleut des noix, les feuilles croulent.
    Ne l'avez-vous pas reconnu ?
    Le bel automne est revenu.

     

    ( Raymond Richard )

     


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  • Il était une fois un Automne


    Voici que la saison décline,

    L’ombre grandit, l’azur décroît,

    Le vent fraîchit sur la colline,

    L’oiseau frissonne, l’herbe a froid.


    Août contre septembre lutte ;

    L’océan n’a plus d’alcyon ;

    Chaque jour perd une minute,

    Chaque aurore pleure un rayon.


    La mouche, comme prise au piège,

    Est immobile à mon plafond ;

    Et comme un blanc flocon de neige,

    Petit à petit, l’été fond.

     
    Victor Hugo, (Dernière gerbe) 


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