• Belle fin de journée, Amitiés


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  • Traditions roumaines

    Le 1 Mars (fête du Printemps)
    Ce jour-là les roumains fêtent avec joie le premier jour du printemps qui vient chasser l'hiver. C'est par des fleurs et par des "martisoare" que les gens manifestent leur bonheur. Un "martisor" (diminutif de "martie -mars") est une fine ganse formée de deux fils tressés, l'un blanc et l'autre rouge, auxquels on
    attache une petite figurine en bois ou en métal (un coeur, une lettre, une fleur, un ramonneur, un fer a cheval, ou un trèfle à quatre feuilles), qui joue le rôle de port-bonheur. On porte le "martisor" attache au revers des vestons ou noués au poignet.
    On offre d'habitude des "martisoare" aux femmes, (et aux hommes en Bucovina et souvent au nord de la Moldavie) et des fleurs de printemps (des perce-neiges et des violettes) avec le voeux d'avoir un printemps beau et ensoleille !
     
    Strigare peste sat (Les cris au dessus du village)

    Dans les villages de la Transylvanie, du Banat ou de l'Olténie, on pratique encore une vieille tradition, un jour avant le début du carême de Pâque (qui dure 40 jours). Les jeunes hommes d'un village se réunissent le soir sur une colline prés du village, allument de grands feux de buissons et de broussailles, se divisent en deux groupes et commencent un dialogue, en criant sur les nouvelles du village. Le but c'est de faire entendre les vertus des villageois, de critiquer les défauts et de nommer les jeunes femmes non-mariées, qui ne se sont pas distinguées dans la communauté pendant l'année passée. Toutes les filles dont on sait qu'elles sont paresseuses et ne balaient même pas la cour de leur maison, qu'elles désobeissent à leurs parents, qu'elles sont méchantes et infatuées s'entendent citer dans les cris des jeunes hommes auquels tous les villageois prêtent l'attention. Chaque fille dont on a crié le nom ce soir-là, ne pourra pas théoriquement se marier pendant l'annee en cours. Il y a pourtant des cas ou un jeune homme crie le nom d'une fille justement pour éloigner les autres prétendants de cette fille, afin qu'il puisse l'épouser ensuite sans problèmes! Par contre, les soirées peuvent finir dans une petite bagarre, si les parents d'une jeune fille déshonorée par les bans reconnaissent la voix du garcon qui a crie son nom. Ils attendent son retour dans le village et lui appliquent une correction, dans l'amusement général des autres:)

     

     
    Les Pâques roumaines

    En attendant les Pâques, la plus grande fete orthodoxe roumaine, les Roumains préparent minutieusement pendant sept semaines leurs âmes et leurs habitations pour recevoir le mieux possible la nouvelle des Paques: "Jesus a ressuscité!" de nouveau pour éffacer les péchés des chrétiens. Les Roumains orthodoxes font le carême (manger seulement des plats végétariens) pendant 40 jours avant cette fête. La dernière semaine, "la Grande Semaine", est la plus importante. Ils vont a l'église chaque nuit, où ils écoutent les "vepres pascales". Le Grand Vendredi, les fidèles adorent une installation qui symbôlise le
    tombeau de Jésus, en lui apportant des fleurs, des oeufs ou du blé, des germes. le lendemain, le Grand samedi, les prêtres et les fidèles célèbrent à minuit l'Office de Résurrection du Christ,qui marque le début de la fête de Pâques et qui sera repris les trois jours suivants. Vers cet Office les fidèles apportent des bougies allumées. Une autre pratique qui se maintient encore c'est d'aller au cimetière avec ces bougies allumées, pour apporter a ceux qui sont morts la nouvelle de la résurrection, de sorte qu'aprés minuit, les
    tombes de chaque cimetière sont éclairées par ces petites bougies. Pendant la Grande Semaine, les femmes finissent le ménage de leurs maisons et de leurs cours, achètent des vêtement nouveaux qui seront habillés le dimanche de Paques et commencent a préparer le menu traditionnel. En premier lieu elles font orner des oeufs, qui sont un élément indispensable pour la commémoration de Jésus Christ et qui sont devenus le symbole de la résurrection de Jésus, qui s'est levé de son tombeau comme un oisillon éclos. Les femmes peignent les oeufs en rouge ou, le plus souvent, les ornent de plusieurs couleurs, de motifs floraux ou religieux, en faisant appel le plus souvent a tout leur talent pour bien les orner.C'est leur invention et leur imagination qui décident du choix des motifs décoratifs des oeufs. Elles préparent aussi le "cozonac" (sorte de brioche, mais beaucoup meilleure!) et aussi la "pasca", qui est un gateaux spécial pour les Paques (mélange de cozonac et de fromage de vache), et qui doit avoir une croix tressée dans la pate. Les autres plats traditionnels, comme le "bors"(le potage aigre), les "sarmale", le roti d'agneau, ou le "drob" (plat d'abats d'agneau mélangés à l'oignon vert et au fenouil) ne manquent pas au déjeuner de fête du dimanche de Paques, qui devrait reunir autour de la table tous les membres d'une famille.

     

    Udatul (L'arrosage)
    Au premier jour de Pâques, dans de nombreuses localités de la Transylvanie les jeunes hommes rendent visite a toutes les filles qui ne sont pas mariées et les arrosent avec de l'eau ou avec du parfum. A la campagne la malice des garcons les pousse jusqu'à verser un seau d'eau sur la tête des filles malchanceuses qui se promènent dans les rues! Dans les villes on préfère quand même le parfum, et, en en arrosant les filles, les garcons prononcent une sorte de poésie ou ils disent qu'ils sont venus arroser la fleur de la famille visitée pour qu'elle pousse belle et grande!

    (Merci à Ramona, étudiante à Iasi pour ces textes sur les traditions roumaines:)
     
    Ignatul (le 20 décembre on tue le cochon pour les fêtes à venir)
    Une grande effervescence règne dans les campagnes roumaines, le 20 décembre. C’est l’ « ignatul », le jour où on tue le cochon, en prévision des fêtes à venir et de l’hiver. La famille, les tantes, les cousins, les voisins, les amis sont mobilisés sous la direction d’un « homme de l’art », venu avec tous ses instruments et que l’on paye. Dès l’aube, pour pouvoir terminer avant la nuit, vite arrivée à cette époque, les femmes chauffent l’eau, apprêtent les ustensiles, alors que les hommes s’organisent pour tuer l’animal après avoir avalé une « tsuica fiarta » (tsuica brûlante). Auparavant, la tradition veut que l’on installe le dernier-né sur le cochon pour qu’il grandisse « gras si sanatos » (gras et en bonne santé) s’il s’agit d’un garçon, « grasa si frumoasa » (grasse et jolie) pour les filles… suivant les canons de beauté autrefois en vigueur. Toutes ces pratiques se réfèrent indistinctement au rites aussi bien dacs, grec, celtes, perses, plus païens que religieux, et visent à honorer tous ceux qui participent à l’événement. Commencent alors le dépeçage et les préparations. Les femmes lavent les intestins, la viande est passée au hachoir pour faire les « cârnati », ces saucisses que les Roumains apprécient lorsque leur goût est remonté avec de l’ail et du paprika, trouvant les nôtres fades. Avec les abats on confectionne les « caltabosi », et avec le sang, les « sângerete », boudins. Plusieurs de ces mets
    seront enfumés, pendant plusieurs jours, au-dessus d’un feu de bois. Les hommes préparent le lard. Du sel est mis sur les gros morceaux de viande pour les conserver, à moins qu’on ne les fasse frire dans la graisse… ou qu’on ne les installe directement dans le congélateur. Pas une goutte de graisse n’est perdue. Elle est versée dans de grands bocaux et remplacera l’huile pour les fritures à venir.
    La vessie est bien lavée, gonflée et donnée aux enfants pour jouer au ballon. Pendant toute la journée, on se partage les « soric », peau croustillante que l’on a fait frire et que l’on déguste avec de la tsuica. En fin d’après-midi, pour remercier tous ceux qui sont venus prêter la main, la « gospodina » (maîtresse de maison), a préparé, avec ses aides, la « pomana porcului », repas funéraire du porc, la « pomana » étant le repas servi à l’issue d’un enterrement et les morceaux de brioche distribués aux pauvres à cette occasion.
    Sur la table, dans une chaude ambiance, entretenue par la tsuica et le vin rouge, a pris place une énorme mamaliga, polenta à base de farine de maïs, accompagnée de viandes frites et de « muraturi », cornichons aigres-doux et poivrons rouges marinés. A l’issue de la journée, ceux qui ont encore quelque énergie aideront à ranger, le nettoyage se poursuivant souvent le lendemain.

    (Merci à Alain pour ce texte gracieusement offert par Amitié-Partage)
     

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  • Pâques : origine, signification et traditions

    Étymologie de Pâques

    À l'origine c'est un mot hébreu פּסח (pesaḥ) dont la racine semble être la même que le verbepasser, sauter employé dans l'Exode, lorsque Dieu déclare aux Hébreux : Je passerai par-dessus vous et le fléau destructeur ne vous atteindra pas (voir ci-dessus). Si l'anglais traduit Pâques parEaster, la Pâque (juive) se dit Passover (du verbe to pass over : passer par-dessus).

    En grec, le mot hébreu a été transcrit Πάσχα d'où le latin Pascha.
    paschalis  : pascal, relatif à Pâques

    À ne pas confondre avec un autre mot latin :
    pascalis : qu'on fait paître, du verbe pasco (faire paître), d'où pastor (berger) qui a donné en français pâtre (de même sens) et pasteur (au sens figuré)

    Ainsi, en latin on distingue :
    agnus pascalis, c'est l'agneau que l'on fait paître
    agnus paschalis, c'est l'agneau pascal que les juifs mangent le jour de la Pâque ; au sens figuré, c'est Jésus sacrifié.

    La pâque désigne aussi l'agneau sacrifié des juifs : manger la pâque, c'est manger l'agneau !Faire ses pâques, c'est communier un des jours de la quinzaine de Pâques. Les œufs de Pâquesdésignent les œufs décorés et, par extension, les petits cadeaux que l'on s'offre à Pâques.

    L'accent circonflexe sur le a remplace le s : pasques > pâques (cf. pastre > pâtre).

    En français, on distingue :
    la semaine Sainte qui précède Pâques, à partir du dimanche des Rameaux, appelés aussi Pâques fleuries)
    la semaine de Pâques, après Pâques (à partir du dimanche de Pâques, jour de la Résurrection)

    Pâques fleuries : dimanche des Rameaux (qui précède Pâques)
    Pâques closes : dimanche de Quasimodo (après Pâques) du latin quasi modo: ce sont les premiers mots du premier chant de la messe de ce jour-là: quasi modo geniti infantes : comme des enfants nouveau-nés...

    Deux proverbes anciens :
    se faire poissonnier la veille de Pâques : s'engager dans une affaire, lorsqu'il n'y a plus aucun avantage à en espérer.
    se faire brave comme un jour de Pâques : se parer comme en un jour de fête.


    Pâque juive et Pâques chrétiennes

    On distingue la Pâque juive des Pâques des chrétiens : la Pâque juive s'emploie au singulier, les Pâques chrétiennes au pluriel. Au Moyen Âge, on écrivait au singulier ou au pluriel indifféremment pour les deux fêtes. Elles se fêtent à la même époque, au début du printemps mais pas le même jour. Et elles n'ont pas la même signification. Cependant la Pâque juive a largement influencé la célébration chrétienne.

    La Pâque juive commence le 15 nissan. Le calendrier juif est lunaire : le mois commence avec la nouvelle lune. Le premier jour du mois de nissan est le 20 mars 2015. Le jour de Pâque correspond au jour de la pleine lune (le jour juif commence à la tombée de la nuit).

    Les juifs célèbrent donc Pâque le vendredi 3 avril 2015 (au soir). La fête de Pâque dure 7 ou 8 jours après cette date.

    Le jour de Pâques est le dimanche 12 avril 2015 pour les orthodoxes et le 5 avril 2015 pour les chrétiens.

    En 2017, les églises d'orient et d'occident célèbreront Pâques le même jour (comme en 2014).

     

    À l'origine, la Pâque juive

    À l'origine, il existait deux fêtes pour célébrer le printemps :

    - La fête de l'agneau pascal : ḥag ha-pessaḥ חג הפסח
    C'est une fête pastorale dont l'origine remonte au temps où le peuple hébreu était un peuple de nomades. Le rite du sang a une valeur importante : on prenait le sang de l'agneau pour oindre le pourtour des portes d'entrée de la tente ou de la cabane. C'était un rite de protection pour détourner les mauvais esprits et protéger ainsi la famille.

    Le mot pâque désignait ainsi la fête et aussi l'animal que l'on sacrifiait et que l'on mangeait. Ce sacrifice était encore pratiqué au temps de Jésus mais ne l'est plus depuis la destruction du temple de Jérusalem en 70.


    - La fête du pain sans levain : ag ha-matsoth חג המצות
    C'est une fête agricole célébrée par un peuple sédentaire au début de la moisson. Le pain sans levain porte aussi le nom de pain azyme, du grec ἂζυμος de ζύμ (levain)


     

    Dans un second temps, ces fêtes ont été associées à l'exode du peuple hébreu, du grec ἔξοδος : sortie. Selon la Bible, à l'époque des pharaons, les Hébreux vivaient en esclavage en Égypte. L'exode représente la sortie d'Égypte, la libération du peuple hébreu.

    Dans la Torah, Dieu annonce le dixième fléau qui allait frapper les Égyptiens : le sang autour des portes était le signe qui allait lui permettre de reconnaître et d'épargner les Hébreux.

    Le sang vous servira de signe, sur les maisons où vous serez. je verrai le sang. Je passerai par-dessus vous et le fléau destructeur ne vous atteindra pas quand je frapperai le pays d'Égypte. Ce jour-là vous servira de mémorial. (Exode, XII, 13)

    Tu ne mangeras pas du pain levé ; pendant sept jours, tu mangeras des pains sans levain - du pain de misère, car c'est en hâte que tu es sorti du pays d'Égypte - pour te souvenir tous les jours de ta vie., du jour où tu es sorti du pays d'Égypte. (Deutéronome, XVI)

    La Pâque est donc devenue la célébration de la libération du peuple hébreu. C'est la traversée de la mer Rouge qui sépare le pays de la servitude de la terre promise. C'est le passage de l'esclavage à la liberté. C'est la renaissance du peuple d'Israël, comme le printemps est la renaissance du printemps.

    Pâque, c'est le triomphe de la liberté sur l'esclavage. Pâque, c'est la fête de la libération, la fête de la liberté.

     

    Le séder סדר
    Aujourd'hui, les juifs font une célébration familiale le premier soir. Et si aujourd'hui, ils ne sacrifient plus l'agneau pascal, le pain sans levain et le vin occupent toujours une place essentielle. Pas question d'avoir du levain chez soi, et encore moins d'en manger, pendant les 7 jours qui suivent la célébration de Pâque.

    Sur la table, on réserve une coupe de vin au prophète Élie. Il tient un rôle particulier car l'Ancien Testament raconte qu'il est monté au ciel (sur un char de feu...). Il n'est donc pas mort ! On peut croire à son retour qui marquera le signe d'une ère de paix et d'amour. Cette coupe est une façon de souhaiter la bienvenue à Élie, ou bien à son prochain... Traditionnellement, la porte d'entrée est ouverte ce soir là pour l'accueillir...

     

    Pâques chrétiennes

    Les chrétiens célèbrent, à Pâques, la mort et la résurrection de Jésus. Cela s'est passé autour de l'an 30. A cette époque, nombreux étaient les juifs qui allaient célébrer Pâques en pèlerinage à Jérusalem. Ils sacrifiaient l'agneau au temple puis le mangeaient en famille. Jésus fait, lui aussi, ce pèlerinage. Il semble avoir été accueilli en triomphe à Jérusalem. Cependant, son état d'esprit critique envers la religion établie lui attire les foudres du clergé. Il est alors jugé par un tribunal et condamné à être livré aux Romains... pour s'en débarrasser. A cette époque, le gouverneur romain s'appelait Ponce Pilate, homme qui avait la réputation de ne pas être un tendre. Il a fait crucifier Jésus, pour répondre aux souhaits de l'opinion publique, qui se range volontiers du côté de la tradition...

    Les rédacteurs des Évangiles ont toujours été influencés par l'Ancien Testament. A la Pâque juive s'est substituée la célébration de la Cène, le dernier repas que Jésus partage avec ses disciples, la veille de son arrestation. C'est devenu le principal rite chrétien.

    Pendant le repas, il prit du pain, et après avoir prononcé la bénédiction, il le rompit, le leur donna et dit: "prenez, ceci est mon corps". Puis il prit une coupe, et après avoir rendu grâce, il la leur donna et ils en burent tous. Et il leur a dit: "ceci est mon sang, le sang de l'alliance..." (MarcXIV, 22)

    Cette cène est avant tout une allégorie. L'influence du rite juif est manifeste. Le pain et le vin étaient associés à Pâque avant la naissance de Jésus. À la coupe d'Élie s'est substituée la coupe de Jésus devenu l'agnus Dei, qui prend la place de l'agneau pascal offert en sacrifice. Et l'Ascension de Jésus ne peut que rappeler celle d'Élie...

    source : http://www.lexilogos.com/paques.htm

     

    Traditions de Pâques hors d'Europe

    En Australie Le Vendredi Saint est le seul jour de l'année où vraiment tous les magasins sont fermés. Le jour de Pâques, les enfants cherchent les oeufs apportés par le lapin de Pâques et cachés dans les jardins.

    Pâques au Mexique : Au Mexique la veille de Pâques, des milliers de personnes envahissent les rues à la nuit tombée. Elles battent, pendent ou brûlent symboliquement des images ou des pinatas représentant Judas. Les pinatas remplies de bonbons, sucreries et surprises libèrent leur trésor en se déchirant quantité de sucreries.

     

    Traditions de Pâques en Europe

    En France la tradition veut que les cloches sonnent chaque jour de l'année pour inviter les fidèles à assister à la messe.

    Sauf au moment de Pâques, où elles sont silencieuses du Jeudi au Samedi saint. Elles en profitent pour partir à Rome se faire bénir et elles rapportent des oeufs de toutes sortes aux enfants sages !

    En traversant la France elles perdent oeufs, poules, poussins et lapins en chocolat à la plus grande joie des enfants qui dès midi passé partent à la chasse aux oeufs !

     

    En Allemagne, la veille de Pâques , les enfants confectionnent un nid de paille ou de mousse que les parents cachent dans le jardin ou dans la maison afin que le lièvre dPâques y ponde ses oeufs multicolores.

    Dès le lendemain matin, les enfants partent à la recherche des oeufs ! Les petits allemandsont aussi l'habitude d'échanger des cadeaux cachés dans un emballage en forme d'oeufs. Cette tradition a été rendue célèbre par Kinder et ses oeufs surprise.

    Une autre tradition allemande est l'arbre de Pâques décoré d'oeufs et de petites

     

    En  Irlande, la tradition de Pâques  est légèrement différente des traditions françaises ou les enfants partent à la chasse aux oeufs de Pâques dès la sortie de la mese. EnIrlande Au point du jour, on mange des oeufs pour rompre le Carême et plus tard, dans la journée, on danse pour gagner de délicieux gâteaux.

     

    En Italie Un prêtre bénit les oeufs de Pâques que les maîtresses de maison placent au centre de la table dressée le Dimanche de Pâques.

    Elles disposent ensuite le repas tout autour des oeufs.

     

     

    La fête de Pâques en Grèce : au printemps, la fête religieuse la plus importante est la fête de Pâques, la fête du peuple grec. Dieu a été ressuscité à la même époque que la nature choisit pour l'épanouissement de sa végétation. Pour les Grecs, Pâques est la fête religieuse la plus importante (à la différence des catholiques qui considèrent également Noël comme une grande fête, sans cependant rivaliser avec Pâques. Noël est évidemment célébré chez les orthodoxes, mais avec beaucoup moins d'ampleur que chez les catholiques. Les orthodoxes se réservent vraiment pour Pâques).

     

    Pâques dans les pays nordiques et de l'est 

    Dans la majorité des pays d'Europe : Suède, Finlande, Danemark, Pologne, Lituanie, Estonie ... on peint et on décore les oeufs de Pâques. Dans certains pays, comme en Russie ou en Pologne la décoration des oeufs est considérée comme un art.

    Les dessins sont tout d'abord tracés sur les oeufs avec de la cire d'abeilles. Ensuite on trempe les oeufs dans une teinture de couleur vive. La teinture colore la partie de l'oeuf qui n'est pas recouverte par la cire.

    En Pologne, les oeufs sont décorés de lignes entrecroisées, de dessins en forme de pois, de plantes, de fleurs ou d'animal. On ne retrouve jamais deux oeufs identiques.

    En Bulgarie un ou deux jours avant Pâques, les familles chrétiennes ont pour coutume d'envoyer une miche de pain et 10 à 15 oeufs teints en rouge à leurs amis turcs qui se sentent honorés par ces présents. Le messager qui vient porter ces oeufs reçoit traditionnellement un peu de monnaie en échange.

    En Russie orthodoxe : Les Russes orthodoxes eux font bénir les oeufs à l'église et les font cuire pour leur déjeuner de Pâques.

     

    En Roumanie

    En attendant les Pâques, la plus grande fete orthodoxe roumaine, les Roumains préparent minutieusement pendant sept semaines leurs âmes et leurs habitations pour recevoir le mieux possible la nouvelle des Paques: "Jesus a ressuscité!" de nouveau pour éffacer les péchés des chrétiens. Les Roumains orthodoxes font le carême (manger seulement des plats végétariens) pendant 40 jours avant cette fête. La dernière semaine, "la Grande Semaine", est la plus importante. Ils vont a l'église chaque nuit, où ils écoutent les "vepres pascales". Le Grand Vendredi, les fidèles adorent une installation qui symbôlise le
    tombeau de Jésus, en lui apportant des fleurs, des oeufs ou du blé, des germes. le lendemain, le Grand samedi, les prêtres et les fidèles célèbrent à minuit l'Office de Résurrection du Christ,qui marque le début de la fête de Pâques et qui sera repris les trois jours suivants. Vers cet Office les fidèles apportent des bougies allumées. Une autre pratique qui se maintient encore c'est d'aller au cimetière avec ces bougies allumées, pour apporter a ceux qui sont morts la nouvelle de la résurrection, de sorte qu'aprés minuit, les
    tombes de chaque cimetière sont éclairées par ces petites bougies. Pendant la Grande Semaine, les femmes finissent le ménage de leurs maisons et de leurs cours, achètent des vêtement nouveaux qui seront habillés le dimanche de Paques et commencent a préparer le menu traditionnel. En premier lieu elles font orner des oeufs, qui sont un élément indispensable pour la commémoration de Jésus Christ et qui sont devenus le symbole de la résurrection de Jésus, qui s'est levé de son tombeau comme un oisillon éclos. Les femmes peignent les oeufs en rouge ou, le plus souvent, les ornent de plusieurs couleurs, de motifs floraux ou religieux, en faisant appel le plus souvent a tout leur talent pour bien les orner.C'est leur invention et leur imagination qui décident du choix des motifs décoratifs des oeufs. Elles préparent aussi le "cozonac" (sorte de brioche, mais beaucoup meilleure!) et aussi la "pasca", qui est un gateaux spécial pour les Paques (mélange de cozonac et de fromage de vache), et qui doit avoir une croix tressée dans la pate. Les autres plats traditionnels, comme le "bors"(le potage aigre), les "sarmale", le roti d'agneau, ou le "drob" (plat d'abats d'agneau mélangés à l'oignon vert et au fenouil) ne manquent pas au déjeuner de fête du dimanche de Paques, qui devrait reunir autour de la table tous les membres d'une famille.

    Udatul (L'arrosage)

    Au premier jour de Pâques, dans de nombreuses localités de la Transylvanie les jeunes hommes rendent visite a toutes les filles qui ne sont pas mariées et les arrosent avec de l'eau ou avec du parfum. A la campagne la malice des garcons les pousse jusqu'à verser un seau d'eau sur la tête des filles malchanceuses qui se promènent dans les rues! Dans les villes on préfère quand même le parfum, et, en en arrosant les filles, les garcons prononcent une sorte de poésie ou ils disent qu'ils sont venus arroser la fleur de la famille visitée pour qu'elle pousse belle et grande!

    source : http://dacia.free.fr/roumanie/culture/culture8.htm

     


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  • L'agneau de Pâques, l'agneau pascal

    L'agneau de Pâques

    L'agneau est l'un des symboles de Pâques, la première référence est bien entendu la référence biblique "Abraham sacrifiant un agneau à la place de son fils"

    Dans la religion chrétienne comme dans la religion juive, l'agneau à une place très importante et symbolique. Si l'agneau est très important dans les deux religions il n'a pas du tout la même signification.
     
    Dans la religion juive, l'agneau de Pâques rappel la traversée de la Mer Rouge tandis que dans la religion chrétienne il symbolise le Christ ressuscité.
     
    L'agneau symbole de Pâques dans la religion chrétienne, est l'une des représentation de Jésus-Christ L'agneau pascal symbolise parfaitement les notions d'inocence et d'obéissance. L'agneau pascal est la représentation symbolique du sacrifice fait par Abraham à la demande de Dieu. L'agneau représente sa soumission à la volonté de Dieu puisqu'il était prêt à sacrifier son propre fils si Dieu l'exigeait. L'agneau est traditionnellement invité à la table de Pâques puisqu'il est le souvenir de ce sacrifice et de cette obéissance à Dieu. Selon les pays et les traditions chrétiennes, la consommation de l'agneau est plus ou moins importante et plus ou moins intégrée au rituel de Pâques.
     
    Dans les deux religions, l'agneau est présent sur la table du repas de la fête de Pâques.

    L'agneau de Pâques dans la fête chrétienne

    L'agneau dans la fête de Pâques

     

    L'agneau est le symbole du Christ ressuscité pour les premiers chrétiens. Dans la Bible, l'agneau pascal fait référence au Christ, donnant sa vie en sacrifice. Jésus est le messie, l'agneau attendu, qui conduit le troupeau, les brebis de Dieu. Saint Jean-Baptiste présente Jésus-Christ comme "l'Agneau de Dieu". L'Apocalypse utilise 28 fois le mot agneau pour désigner le Christ.

    L'agneau symbolise la soumission et le sacrifice de Jésus-Christ ainsi que la soumission du chrétien à la volonté de Dieu, en référence au sacrifice d'Abraham qui était prêt à sacrifier son propre fils si Dieu l'exigeait.

    L'agneau représente sa

    L'agneau et la brebis représentent la pureté, l'innocence, la justice. Autrefois porteurs de chance, on racontait même que le diable pouvait prendre la forme de n'importe quel animal à l'exception de la brebis.

    Manger de l'agneau grillé à Pâques est une tradition qui se perpétue dans de nombreux pays.

     

    L'agneau de Pâques dans la fête juive

    Pour symboliser sa foi, chaque famille du peuple hébreu avait sacrifié un agneau avant de traverser la Mer Rouge. La dernière des dix plaies d'Egypte dont parle la Bible, prédisait que tous les premiers nés mâles seraient tués par l'Ange Exterminateur durant la nuit du 15 Nissan (premier jour de Pessa'h).

    Dieu avait alors ordonné à Moïse de faire immoler un agneau mâle par famille, dont le sang préserverait de la mort lors du passage de l'Ange Exterminateur (avec une branche d'hysope, les hébreux marquaient du sang recueilli le linteau des portes de leurs maisons). Pendant la nuit pascale, l'Ange Exterminateur tua les premiers nés égyptiens et épargna les premiers nés hébreux .

    source : http://www.teteamodeler.com/culture/fetes/agneau-paques.asp


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