• Sages paroles…

     

    Personne n’osait passer dans un chemin où un serpent venimeux avait élu domicile.

    Un « Mahatma » (épithète donnée aux hommes qui ont atteint la perfection morale ou spirituelle) ayant un jour suivi cette route, des enfants qui gardaient les troupeaux se précipitèrent pour l’avertir.

    - Je vous remercie, mes enfants, répondit le sage, mais je n’ai pas de crainte. D’ailleurs, je connais des mantras qui me protégeront contre toute attaque.

    Et il continua d’avancer.

    Brusquement, le cobra se dressa contre lui.

    Mais en approchant du Saint Homme, il se sentit soudain pénétré de la douceur du « yogi » (celui qui pratique le yoga).

    Le Sage voyant le serpent, prononça une formule magique et le serpent s’écroula à ses pieds.

    Alors le Sage lui demanda :

    - Mon ami, as-tu l’intention de me mordre ?

    Le serpent, stupéfait, ne répondit rien.

    - Voyons, dit le Mahatma, pourquoi fais-tu ainsi du mal à d’autres créatures? Je vais te donner une formule sacrée que tu répéteras constamment. Ainsi tu apprendras à aimer Dieu. Et en même temps tu perdras tout désir de faire le mal.

    Et il lui murmura la formule à l’oreille.

    Le serpent s’inclina en signe d’assentiment, puis rentra dans son trou pour y vivre d’innocence et de pureté, sans avoir jamais plus le désir de blesser un être vivant.

    Au bout de quelques jours, les enfants du village voisin s’aperçurent de ce changement d’attitude et, pensant que le serpent avait perdu son venin, ils se mirent à le tourmenter, à lui jeter des pierres et à le traîner sur les cailloux. Le serpent grièvement blessé, se laissa faire et alla se cacher dans son trou.

    A quelques temps de là, le sage repassa par ce chemin et chercha le serpent, mais en vain.

    Les enfants lui dirent que l’animal était mort, mais il ne put pas les croire. Il savait en effet que le nom de Dieu a une telle puissance qu’on ne saurait en aucun cas mourir avant d’avoir résolu le problème de la vie, c’est-à-dire avant d’avoir réalisé Dieu.

    Il continua donc d’appeler le cobra. Finalement celui-ci, qui était presque réduit à l’état de squelette, sortit de son trou et s’inclina devant son maître :

    - Comment vas-tu, demanda le sage?

    - Fort bien, Seigneur, merci : par la grâce de Dieu tout va bien. Mais pourquoi es-tu dans cet état?

    - Conformément à tes instructions, je cherche à ne plus faire de mal, à aucune créature : je me nourris maintenant de feuilles. C’est pourquoi j’ai un peu maigri.

    - Ce n’est pas le changement de régime qui a suffi à te mettre dans cet état : il doit y avoir autre chose. Réfléchis un peu !

    - Ah oui je me souviens : les petits bergers ont été un peu durs pour moi, un jour. Ils m’ont pris par la queue et m’ont fait tournoyer, me frappant contre des pierres. Ces pauvres petits ne savaient pas que je ne les mordrais plus! « 

    Le Sage répondit en souriant :

    - Pauvre ami, je t’ai recommandé de ne mordre personne, mais je ne t’ai pas défendu de siffler pour éloigner les persécuteurs et les tenir en respect !

     

    De même vous qui vivez dans le monde, ne blessez personne, mais ne laissez non plus personne vous molester !

     


    votre commentaire
  • Trouvé sur oceanelle.wordpress.com

    Vous demandez si l’amour rend heureuse ;
    Il le promet, croyez-le, fût-ce un jour.
    Ah ! pour un jour d’existence amoureuse,
    Qui ne mourrait ? la vie est dans l’amour

    .

    Quand je vivais tendre et craintive amante,
    Avec ses feux je peignais ses douleurs :
    Sur son portrait j’ai versé tant de pleurs,
    Que cette image en paraît moins charmante.

    .

    Si le sourire, éclair inattendu,
    Brille parfois au milieu de mes larmes,
    C’était l’amour ; c’était lui, mais sans armes ;
    C’était le ciel… qu’avec lui j’ai perdu.

    .

    Sans lui, le coeur est un foyer sans flamme ;
    Il brûle tout, ce doux empoisonneur.
    J’ai dit bien vrai comme il déchire une âme :
    Demandez-donc s’il donne le bonheur !

    .

    Vous le saurez : oui, quoi qu’il en puisse être,
    De gré, de force, amour sera le maître ;
    Et, dans sa fièvre alors lente à guérir,
    Vous souffrirez, ou vous ferez souffrir.

    .

    Dès qu’on l’a vu, son absence est affreuse ;
    Dès qu’il revient, on tremble nuit et jour ;
    Souvent enfin la mort est dans l’amour ;
    Et cependant… oui, l’amour rend heureuse !

    Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859)


    votre commentaire
  • Publié le 28 Mars 2015

    Faire le dos rond...

    Autrement dit laisser passer l'orage, acquiescer sans mot dire à des réprimandes ou des critiques qui nous déplaisent par souci d’éviter tout conflit ouvert. Faire le dos rond, c’est prendre une attitude résignée pour laisser passer un moment peu agréable.

    Les enfants font souvent le dos rond lorsqu’après avoir fait une bêtise ils se font gronder : Ils sont penauds et honteux et se font tout petits pour supporter aux mieux les choses désagréables auxquelles ils doivent faire face.

    Cette expression française, issue du monde animal, se réfère au chat qui courbe l’échine pour laisser passer le danger. On dit aussi faire le gros dos.

    Mais à l’origine ( XVIIsiecle ) l’expression avait un autre sens,elle signifiait « faire l’important « et se rapportait aussi au chat qui, en arrondissant le dos pour paraître plus massif, visait à effrayer son ennemi.
    Il n'y a malheureusement pas d'explication à l'évolution du sens vers celui d'aujourd'hui, en totale contradiction.

     

    Avoir le cœur sur la main

    C'est à dire être d'une générosité désintéressée et sans limite…Trouver aujourd’hui une personne qui ait le «  cœur sur la main «  est devenue chose rare, hélas !

    L’expression date du XVIIIe siècle et réunit deux éléments vitaux du corps humain : le cœur en tant que siège des émotions  et la puissance de la main, les deux réunis symbolisent la force de la générosité et de l’amour. Une personne qui a le cœur sur la main est une personne prête à offrir de façon désintéressée tout ce qu’elle a pour le bien d'autrui.

     

    source : http://henrylucienmerle.over-blog.com/tag/les%20belles%20expressions%20de%20la%20langue%20francaise/


    votre commentaire
  • Trouvé sur

    Les proverbes du mois d’AVRIL

    Avril : ne te découvre pas d’un fil !

     

    On n’a pas hiberné tant qu’avril n’est pas passé.

     

    Ne croyez pas que l’hiver a atteint sa fin, tant que la lune d’avril n’ait accompli son plein.

     

    Fleur d’avril ne tient qu’à un fil.

     

    Quand avril est froid et pluvieux, les moissons n’en sont que mieux.

     

    A la Saint-Robert (le 30 avril), tout arbre est vert !

     

     

    La saison des giboulées...

    Avril tantôt pleure, tantôt rit !

     

    D’avril les ondées font les fleurs de mai.

     

    A la saint-Gautier (le 9 avril), jamais le jour entier ne passe sans quelques giboulées.

     

    A la Saint-Fulbert (le 10 avril), on reçoit les giboulées pour l’hiver.

     

    Caprice d’avril fait tomber les fleurs et trembler les laboureurs.

     

    source : http://www.princejardinier.fr/magazine/spip.php?article291


    votre commentaire
  • Un partage de Chantal

    Télécharger « Chantal Pasunmot fe.pps »


    votre commentaire