• Un partage de Lydia

    Sol, Marc Favreau, n'avait pas besoin de sacrer ou d'être vulgaire pour être populaire et intéressant. Il écrivait des textes d'une grande qualité qui faisait réfléchir.

     

     

    En voici un J’AIME L’AFRICASSEZ https://scontent-lga.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/t1.0-9/10314709_815369915219427_1422996205645590682_n.jpg?oh=a731c724dc336c2ebfdc3f601670a81b&oe=55CB2994

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sol (Marc Favreau), l’unique et tendre poète. Écrit peu avant sa mort... Touchant!

    Des fois, j'ai hâte d'être un vieux.
    Ils sont bien, les vieux, on est bon pour eux, ils sont biens.

    Ils ont personne qui les force à travailler; on veut pas qu'ils se fatiguent. Même que la plusssspart du temps, on les laisse pas finir leur ouvrage.
    On les stoppe, on les interruptionne, on les retraite fermée.
    On leur donne leur appréhension de vieillesse et ils sont en vacances....

    Ah! Ils sont bien les vieux!

    Et puis, comme ils ont fini de grandir, ils ont pas besoin de manger tant tellement beaucoup.

    Ils ont personne qui les force à manger.

    Alors de temps en temps, ils se croquevillent un petit biscuit ou bien ils se retartinent du pain avec
    du beurre d'arrache- pied, ou bien ils regardent pousser leur rhubarbe dans leur soupe...

    Ils sont bien...

    Jamais ils sont pressés non plus. Ils ont tout leur bon vieux temps.
    Ils ont personne qui les force à aller vite; ils peuvent mettre des heures et des heures à tergiverser la rue...

    Et plus ils sont vieux, plus on est bon pour eux. On les laisse même plus marcher... On les roule...
    Et puis d'ailleurs, ils auraient même pas besoin de sortir du tout; ils ont personne qui les attendresse...

    Et l'hiver... Ouille, l'hiver! C'est là qu'ils sont le mieux, les vieux; ils ont pas besoin de douzaines
    de quatorze soleils... Non!

    On leur donne un foyer, un beau petit foyer modique qui décrépite, pour qu'ils se chaufferettes les mitaines...

    Ouille, oui l'hiver, ils sont bien. Ils sont drôlement bien isolés... Ils ont personne qui les dérange.
    Personne pour les empêcher de bercer leur ennuitouflé...

    Tranquillement, ils effeuillettent et revisionnent leur jeunesse rétroactive; qu'ils oublient à mesure
    sur leur vieille malcommode...

    Ah! Ils sont bien...! Sur leur guéridon, par exemple, ils ont une bouteille, petite, bleue.
    Et quand ils ont des maux, les vieux, des maux qu'ils peuvent pas comprendre, des maux mystères;
    alors à la petite cuiller, ils les endorlotent et les amadouillent...

    Ils ont personne qui les garde malades. Ils ont personne pour les assistés soucieux... Ils sont drôlement bien...!

    Ils ont même pas besoin d'horloge non plus, pour entendre les aiguilles tricoter les secondes...

    Ils ont personne qui les empêche d'avoir l'oreillette en dedans, pour écouter leur coeur qui grelinde et qui frilotte, pour écouter leur corps se débattre tout seul...

    Ils ont personne qui... Ils ont personne...  


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  • Trouvé sur

    La Sagesse

     

      Il faut s'incliner devant tout être qu'on rencontre, parce que chaque être est unique et possède une coupe qui contient la sagesse de son expérience.


      Si je me place au-dessus de l'être que je rencontre, il ne peut déverser dans ma propre coupe le vin de la sagesse. Si au contraire je m'incline, sa sagesse se déverse naturellement en moi, par une sorte de loi de la gravité spirituelle. C'est ce que, dans le grand public, on appelle "être à l'écoute des autres".


      C'est une attitude beaucoup plus importante qu'on ne le croit. Parce qu'aucun être n'arrive par hasard sur notre route.

      Chaque être, même le plus modeste et même le plus difficile, le plus mauvais, a quelquechose à nous apprendre et peut nous aider à forger notre caractère et à développer en nous le principe d'amour. 
    En ce sens, chaque être est un maître pour l'autre.


      Et tant que nous avons des conflits avec une personne, tant que nous ne sommes pas en harmonie avec elle, c'est qu'elle a encore quelque chose à nous apprendre, c'est que nous devons travailler, à son contact, un aspect de notre caractère.

      Devant chaque conflit, devant chaque contrariété, que ce soit au travail ou en amour, il faut s'habituer à se poser la question:

    "Qu'est ce que cette situation ? Qu'est ce que cet être est venu m'apprendre ? Pourquoi est-il sur ma route à ce moment de ma vie ?"


      Et lorsqu'on trouve la réponse, une nouvelle leçon est apprise, une nouvelle marche est gravie dans l'escalier infini de la sagesse… 
    Et la difficulté, devenue inutile, disparaît instantanément…


      Mais nous ignorons cette loi pourtant simple, nous ne tenons pas compte des autres, parce que nous manquons d'humilité et que nous sommes aveuglés, comme si nous nous promenions dans la vie avec, devant nous, un miroir dans lequel nous nous contemplons stérilement et qui nous empêche de voir les autres…

    C'est pour cela que la plupart des gens sont persuadés qu'ils sont les seuls à avoir raison, que tout les autres ont tort…


    Pour cette raison, il n'y a à peu près jamais de vrai conversation, et tous les êtres restent solitaires, enfermés dans leur propre filet mental. 
    Par conséquent, les guerres, petites et grandes, se perpétuent à travers les siècles… Parce que personne ne veut prendre le temps de marcher dans les souliers d'un autre avant de juger…

     

    (Marc Fisher)


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  • Trouvé sur desjolieschoses.e-monsite.com

    Ce qui est important

     

    « Je me sens triste ! » dit une vague de l'océan en constatant que les autres vagues étaient plus grandes qu'elle.

    « Les vagues sont si grandes, si vigoureuses, et moi je suis si petite, si chétive. »

    Une autre vague lui répondit : « Ne sois pas triste. Ton chagrin n'existe que parce que tu t'attaches à l'apparent, tu ne conçois pas ta véritable nature. »

    « Ne suis-je donc pas une vague ? »

    « La vague n'est qu'une manifestation transitoire de ta nature. En vérité tu es l'eau. »

    « L'eau ? »

    « Oui. Si tu comprends clairement que ta nature est l'eau, tu n'accorderas plus d'importance à ta forme de vague et ton chagrin disparaîtra. »

     

    Avoir à l'esprit que l'humanité fait partie d'un ensemble est important. Car l'être humain se considère souvent comme le centre des choses en s'arrogeant des droits particuliers qui n'ont pas de raison d'être. Ainsi il ne voit que chez son prochain ce qu'il n'a pas, sans voir ce qu'il a déjà, et se cause les plus inutiles soucis.

     

    Zen

    En savoir plus sur :

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  • Un partage d'Eliane

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