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    Ma relation avec toi

    TOI et MOI vivons une relation que j'estime et que je veux sauvegarder.

    Chacun de nous demeure cependant une personne distincte ayant ses propres besoins et le droit de les satisfaire. Je veux respecter ton droit de choisir tes propres croyances et d'établir tes propres valeurs même si elles diffèrent des miennes.

     

    Lorsque tu me parles de tes problèmes, je veux t'écouter pour te comprendre et t'aider à découvrir tes propres solutions plutôt que de répondre des miennes.

     

    Lorsque ma façon d'agir t'empêche de satisfaire tes besoins, je t'encourage à me dire ouvertement et sincèrement ce que tu ressens; alors je t'écoute et j'essaie de modifier mon comportement.

     

    Lorsque ta façon d'agir m'empêche de satisfaire mes besoins, je t'exprime ouvertement et sincèrement mes sentiments, car j'ai confiance que tu respectes suffisamment mes besoins pour m'écouter et essayer de modifier ton comportement.

    Dans les situations où, ni toi et ni moi, ne pouvons changer notre façon d'agir pour permettre à l'autre de satisfaire ses besoins, engageons nous à résoudre ces inévitables conflits sans recourir au pouvoir pour gagner aux dépends de l'autre. Je respecte tes besoins et je veux aussi respecter les miens. Appliquons-nous à trouver des solutions acceptables pour chacun de nous ; tu peux y satisfaire tes besoins et moi aussi. Personne ne perd, nous y gagnons tous les deux.

     

    Ainsi, nous continuons à nous épanouir l'un et l'autre car nous en retirons, toi et moi, satisfaction. Chacun de nous peut devenir ce qu'il est capable d'être.

     

    Nous poursuivons notre relation dans le respect et l'amour mutuel, dans l'amitié et la paix.

     

    Thomas Gordon

    source :  http://www.bonheurpourtous.com/botext/marelati.html


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  • trouvé sur auxbellespensees.centerblog.net

    Epicure à Ménécée,

    Même jeune, on ne doit pas hésiter à philosopher. Ni, même au seuil de la vieillesse, se fatiguer de l’exercice philosophique. Il n’est jamais trop tôt, qui que l’on soit, ni trop tard pour l’assainissement de l’âme. Tel, qui dit que l’heure de philosopher n’est pas venue ou qu’elle est déjà passée, ressemble à qui dirait que pour le bonheur, l’heure n’est pas venue ou qu’elle n’est plus. Sont donc appelés à philosopher le jeune comme le vieux. Le second pour que, vieillissant, il reste jeune en biens par esprit de gratitude à l’égard du passé. Le premier pour que jeune, il soit aussi un ancien par son sang-froid à l’égard de l’avenir. En définitive, on doit donc se préoccuper de ce qui crée le bonheur, s’il est vrai qu’avec lui nous possédons tout, et que sans lui nous faisons tout pour l’obtenir.

    Ces conceptions, dont je t’ai constamment entretenu, garde-les en tête. Ne les perds pas de vue quand tu agis, en connaissant clairement qu’elles sont les principes de base du bien vivre.

    D’abord, tenant le dieu pour un vivant immortel et bienheureux, selon la notion du dieucommunément pressentie, ne lui attribue rien d’étranger à son immortalité ni rien d’incompatible avec sa béatitude. Crédite-le, en revanche, de tout ce qui est susceptible de lui conserver, avec l’immortalité, cette béatitude. Car les dieux existent : évidente est la connaissance que nous avons d’eux. Mais tels que la foule les imagine communément, ils n’existent pas : les gens ne prennent pas garde à la cohérence de ce qu’ils imaginent. N’est pas impie qui refuse des dieux populaires, mais qui, sur les dieux, projette les superstitions populaires. Les explications des gens à propos des dieux ne sont pas des notions établies à travers nos sens, mais des suppositions sans fondement. De là l’idée que les plus grands dommages sont amenés par les dieux ainsi que les bienfaits. En fait, c’est en totale affinité avec ses propres vertus que l’on accueille ceux qui sont semblables à soi-même, considérant comme étranger tout ce qui n’est pas tel que soi.

    Accoutume-toi à penser que pour nous la mort n’est rien, puisque tout bien et tout mal résident dans la sensation, et que la mort est l’éradication de nos sensations. Dès lors, la juste prise de conscience que la mort ne nous est rien autorise à jouir du caractère mortel de la vie : non pas en lui conférant une durée infinie, mais en l’amputant du désir d’immortalité.

    Il s’ensuit qu’il n’y a rien d’effrayant dans le fait de vivre, pour qui est authentiquement conscient qu’il n’existe rien d’effrayant non plus dans le fait de ne pas vivre. Stupide est donc celui qui dit avoir peur de la mort non parce qu’il souffrira en mourant, mais parce qu’il souffre à l’idée qu’elle approche. Ce dont l’existence ne gêne point, c’est vraiment pour rien qu’on souffre de l’attendre ! Le plus effrayant des maux, la mort ne nous est rien, disais-je : quand nous sommes, la mort n’est pas là, et quand la mort est là, c’est nous qui ne sommes plus ! Elle ne concerne donc ni les vivants ni les trépassés, étant donné que pour les uns, elle n’est point, et que les autres ne sont plus. Beaucoup de gens pourtant fuient la mort, soit en tant que plus grands des malheurs, soit en tant que point final des choses de la vie.

    Le sage, lui ne craint pas le fait de n’être pas en vie : vivre ne lui convulse pas l’estomac, sans qu’il estime être mauvais de ne pas vivre.

     

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    source : http://auxbellespensees.centerblog.net/340-Epicure-a-Menecee-#i


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  • Un partage de Corinne

    Les billes rouges

    Un partage de Corinne

     

    J'étais à l'épicerie du coin en train d'acheter des pommes de terre nouvelles. J'ai remarqué un petit garçon, d'ossature délicate, pauvrement vêtu mais propre, regardant avec envie un panier de fèves vertes fraichement cueillies.

     

    J'avais déjà payé pour mes pommes de terre mais je me suis arrêté aux fèves vertes. J'adore la soupe aux fèves et aux patates. Choisissant des fèves, je ne pusm'empêcher d'entendre la conversation entre Monsieur Miller (le propriétaire du magasin) et le pauvre garçon qui était à côté de moi. 

    "Hello Barry, comment vas-tu aujourd'hui?" 
     

    "Hello M. Miller, Ça va bien merci, j'étais juste en train d'admirer vos fèves. Elles ont l'air vraiment très bonnes." 
     

    "Elles sont bonnes Barry. Comment va ta mère?" 
     

    "Bien. Elle n'arrête pas d'aller mieux." 
     

    "Bien. Puis-je faire quelque chose pour toi?" 
     

    "Non Monsieur, je ne faisais qu'admirer ces fèves." 

    "Voudrais tu en rapporter à la maison?" demanda M. Miller. 

    "Non Monsieur, je n'ai rien pour les payer." 

    "Et bien, que pourrais -tu me donner en échange de quelques fèves?" 

    "Tout ce que j'ai, c'est ma précieuse bille que voici." 

    "C'est une vraie? Laisse moi la voir." dit M. Miller 

    "Voici, elle est de qualité." 

    "Oui, je peux voir ça. Hmmmm, la seule chose c'est qu'elle est bleue et j'en recherche une rouge vif. En as-tu une rouge comme ça chez toi?" 

    "Pas rouge vif, mais presque..." 

    Tu sais quoi, ramènes ce sac de fèves avec toi à la maison et quand tu repasseras dans le coin, tu me montreras cette bille rouge" lui dit M. Miller.

    "Bien sûr M. Miller. Merci."

    Madame Miller, qui était debout juste à côté, est venue pour m'aider... Avec un sourire, elle a dit "Il y a 2 autres garçons comme lui dans notre quartier, les trois sont dans des conditions vraiment précaires. Jim adore marchander avec eux pour des fèves, des pommes, des tomates ou n'importe quoi d'autre. Lorsqu'ils reviennent avec leurs billes rouges, et ils le font toujours, Jim décide que finalement il ne veut plus de rouge et les renvoie chez eux avec un sac d'une autre marchandise en échange d'une bille verte ou une orange, lorsqu'ils reviendront au magasin." 

    J'ai quitté le magasin avec un sourire au coeur, impressionné par cet homme. Peu de temps après j'ai déménagé au Colorado, mais je n'avais jamais oublié l'histoire de cet homme, les garçons et leurs marchandages de billes. 

    Plusieurs années passèrent, chacune plus rapidement que les précédentes. Récemment j'ai eu l'occasion de visiter de vieux amis dans ce quartier de l'Idaho et pendant que j'y étais, ce M. Miller venait de décéder. 

    Il y avait les funérailles ce soir là et sachant que mes amis désiraient s'y rendre, je les ai accompagnés. À notre arrivée au salon, nous étions en ligne pour rencontrer les personnes éprouvées et leurs offrir nos sympathies. 

    Devant nous il y avait trois jeunes hommes. L'un d'eux était en uniforme d'armée et les deux autres hommes étaient bien coiffés, en habits noirs et chemises blanches... tous paraissant vraiment bien. Ils s'approchèrent de Madame Miller, qui était debout,calme et souriante à côté du cercueil de son mari. Chacun des trois jeunes hommes lui fit une caresse, l'embrassa sur la joue, lui parla brièvement et s'approcha du cercueil. 

    Ses yeux bleus clairs rougis les suivirent et, un par un, chacun des jeunes hommes s'arrêta brièvement et mit sa main tout au dessus de la main pâle et froide dans le cercueil. Chacun d'eux sortit maladroitement du salon, en essuyant leurs yeux. 

    C'était notre tour de rencontrer Mme Miller. Je lui ai dit qui j'étais et lui rappela l'histoire d'il y avait longtemps et ce qu'elle m'avait raconté concernant les marchandages de billes. Avec ses yeux brillants, elle prit ma main et me conduisit au cercueil. 

    "Ces trois jeunes hommes qui viennent juste de quitter étaient les garçons dont je vous parlais. Ils viennent tout juste de me dire combien ils avaient apprécié la façon dont Jim les "marchandait". Maintenant, finalement, puisque Jim ne pouvait plus changer d'idée concernant la couleur ou la grosseur de la bille... ils sont venus payer leur dette." 

    "Nous n'avons jamais eu l'occasion de faire fortune dans ce monde" me confia t'elle "Mais présentement, Jim se serait considéré comme l'homme le plus riche de l'Idaho." 

    Avec tendresse, elle leva les doigts de son mari décédé. En-dessous de sa main se trouvaient trois billes d'un rouge éclatant. 

    La morale: On ne se souviendra pas de nous pour nos paroles, mais pour nos bonnes actions... La vie ne se mesure pas par le nombre de respirations que nous prenons, mais par les moments qui font que l'on retient notre respiration... 

    Aujourd'hui je vous souhaite une journée remplie de ces petits bonheurs - Du café frais que vous n'avez pas préparé vous-même... Un coup de téléphone d'un vieil ami... Des feux verts sur votre chemin pour vous rendre au travail... La ligne la plus rapide à l'épicerie... Une bonne chanson à la radio... Vos clés retrouvées à la même place que vous les aviez laissées. 

    Envoie ce message aux personnes que tu n'oublieras jamais... Je viens juste de le faire... 

    Si tu ne l'envoies à personne, ça veut dire que tu es trop occupé avec toutes sortes de choses, même pas capable de voir les petits bonheurs lorsqu'ils arrivent. 

    CE N'EST PAS CE QUE TU RÉCOLTES, MAIS CE QUE TU SÈMES QUI DIT QUEL GENRE DE VIE TU AS VÉCU


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