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    Tablettdjuste

    Sois généreux dans la prospérité, et dans l'adversité ne cesse de rendre grâces. Mérite la confiance de ton prochain, et ne lui montre jamais qu'un visage amical et souriant.

    Sois le trésor du pauvre, admoneste le riche, réponds à la plainte du nécessiteux et garde la sainteté de tes promesses.

    Sois équitable en ton jugement et réservé dans tes paroles. Ne sois injuste envers personne, et montre à tous une douceur parfaite.

    Sois une lampe pour ceux qui marchent dans les ténèbres, une consolation pour les affligés, une mer pour ceux qui ont soif, un refuge pour ceux qui sont dans la détresse, un soutien et un défenseur des victimes de l'oppression. Que la droiture et l'intégrité marquent tous tes actes.

    Sois un foyer pour l'étranger, un baume pour ceux qui souffrent, une forteresse pour les fugitifs, des yeux pour les aveugles, un phare pour les égarés.

    Sois une parure pour le visage de la vérité, une couronne sur le front de la fidélité, un pilier du temple de la rectitude, un souffle de vie pour le corps de l'humanité, un drapeau des armées de la justice, un flambeau qui brille à l'horizon de la vertu, une rosée pour le sol desséché du coeur humain, une arche sur l'océan de la connaissance, un soleil dans le ciel de la bonté, une gemme au diadème de la sagesse, une lumière qui brille au firmament de ta génération, un fruit de l'arbre d'humilité.

    Baha'u'llah

    source : https://www.bonheurpourtous.com/beaux-textes/tablette-du-juste.html


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    Macron vu par Molière : Trissotin

     

    Molière est éternel.

     

    Comme tous les grands écrivains, il capte dans ses personnages ce que l’homme a de permanent ; ce qui, par-delà les époques, les cultures et les mœurs, se manifeste immanquablement, sous des masques divers.

     

    Il n’y a en effet que les progressistes et les incultes — mais c’est la même chose — pour croire que l’homme change fondamentalement ; il n’y a que les moulins à stéréotypes contemporains pour « penser » qu’il n’y a pas d’invariants anthropologiques : de tronc commun éternel à partir duquel se développent les branches, éphémères, propres à chaque époque.Molière est un écrivain ; cela suffit à le différencier des pitres écrivassiers qui, de Marc Levy à Jean d’Ormesson, empoisonnent les cerveaux contemporains avec leur prose incolore, plate et sans vie.

     

    Molière est un écrivain ; c’est pour cela que, trois siècles et demi après sa mort, il est bien plus vivant que tous nos graphomanes contemporains. C’est pour cela qu’à lui seul, il nous apporte sur notre temps un éclairage bien plus précieux que tous ces impotents réunis.

     

    C’est parce qu’il est un écrivain que, trois siècles et demi après sa mort, il est infiniment plus actuel que tous ces anti-artistes qui tomberont dans l’oubli dès que le soleil médiatique se couchera sur leur imposture.

     

    Il faut lire Molière, donc. Le lire et le relire. La vie est trop courte pour perdre son temps à ne pas lire Molière.

     

    D’autant qu’en vérité, on gagne un temps fou, à lire Molière. On prend un plaisir fou, et on gagne un temps fou ; car on comprend en une comédie ce que d’autres expriment péniblement sur plusieurs centaines de pages, sans style et sans clarté. Et puis surtout, en lisant Molière, on réalise que les protagonistes de notre époque ont déjà été décrits, pour une large part. Décrits, analysés et mis en boîte.

     

    Pour ne prendre qu'un exemple, il est un personnage qui parcourt l’ensemble de l’œuvre de Molière, et qui a pris corps aujourd’hui. Un personnage que Molière fait inlassablement revenir dans ses comédies. Un personnage qui fascine Molière jusqu’à l’obsession car, outre son potentiel comique inépuisable, il est un concentré de nature humaine. Il incarne ce que l’homme a en lui de moins glorieux : cet étonnant mélange de narcissisme et de vacuité ; ce puissant mariage entre la médiocrité et l’autosatisfaction. Ce personnage, c’est Mascarille dans Les Précieuses ridicules ; dans Le Misanthrope, il prend les traits d’Oronte ; et dans Les Femmes savantes, il s’appelle Trissotin. C’est le pédant ; le petit marquis inepte et prétentieux, qui s’admire d’autant plus qu’il est plus médiocre.

     

    source : https://les-minuscules.blogspot.com/2022/01/trissotin-2022.html#comment-form

    trouvé sur https://appeler-un-chat-un-chat.tumblr.com/post/675363048835448832/molière-est-éternel-comme-tous-les-grands 

    A suivre…


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  • Trouvé sur yvette-richard-lequeau.over-blog.com

    Un texte avec les mots

    BALADE, PIQUE-NIQUE, FAMILLE, HEURE, CERF-VOLANT FLEURS, PLANTATION, JARDINAGE, FORET, SENTEUR ABEILLE, PAPILLON,GRENOUILLE,COCCINELLE, OISEAUX, GIBOULÉES, PARAPLUIE, SOLEIL, ARC-EN-CIEL, SAISON..

     

    Mars Mois des giboulées !

    Mars avec ses grêlons et ses rayons de soleil fugitifs !

    Mars saison de l’impatience, quand te calmeras-tu ? Quand allons-nous fermer notre parapluie ?

    Mais mars avec ses arcs-en-ciel magiques ! Entre nuages sombres et soleil lumineux. Quelle féérie !

    Pour lors, nous avons hâte de voir poindre les fleurs dans les prés, humer la senteur des violettes dans les sentiers, les forêts, entendre les oiseaux gazouiller à l’heure du lever de l’astre d’or flamboyant, les grenouilles coasser dans les étangs ou les marécages, suivre du regard les papillons voletant insouciants dans les rayons luminescents, retrouver l’abeille butineuse dans le cœur des premières fleurs, et le vol lourd de la coccinelle « bête à Bon Dieu » vers des festins attendus.

    Mars prépare-toi au grand chambardement ! Le printemps arrive tu le sais bien puisque c’est toi qui en es le précurseur. Oui, je sais, il nous faut patienter. Tu ne peux pas te précipiter, il faut y aller en douceur. D’autres mois, avril et mai vont te donner un bon coup de main et assureront la pérennité vers l’été.

    Mais les familles s’impatientent, les dimanches en balade, avec le pique-nique, les cerfs-volants si tu veux bien accorder une légère brise pour les enfants dont les jambes se sont engourdies cet hiver. Ça va être l’effervescence !

    Moi je ne te demande rien ou si peu ! Je serais heureuse de te voir en action, d’assister à ta transformation, car étant au crépuscule de ma vie, un printemps en plus c’est toujours ça de pris sur la vie. Alors un peu de jardinage ? Oui, pourquoi pas ? si mon dos me le permet. Et de plantation en pot ça me suffira !

    Je te laisse car je sais que tu as fort à faire avec les dégâts de celui qui s'est désigné du nom d’ "Homme" et que tu ne peux pas toujours avancer comme tu le voudrais. Les saisons sont en folie à cause de son inconscience !

    Patience et courage mon cher ami !

    source : http://yvette-richard-lequeau.over-blog.com/2019/03/acrostiche-n3.html


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  • Anecdotes insolites
     
    Au XVIIIe siècle les hommes de lettres n’admettaient pas volontiers les journalistes dans leurs rangs ou, du moins, pendant un temps assez long ils ne les considérèrent que comme de très humbles et même de très indignes confrères. On regarde alors cette profession comme la plus vile de la littérature, comme une tache originelle, et d’aucuns décrivent (...)
     

    Depuis, explique Edouard Bonnaffé, la tache lumineuse semble avoir augmenté d’intensité, et les astronomes, stupéfaits, se demandent quelle est la cause de cette immense lueur mystérieuse. De nouveau, se pose la troublante question : « Est-ce un signal ? »

    Déjà, en 1879, poursuit-il, à la suite de la si curieuse découverte du professeur Schiaparelli, de Milan, qui le premier signala sur la surface de la planète la présence de canaux parallèles et réguliers, tout le monde avait crié au miracle. Et comme chacun sait que le climat de Mars est très semblable au nôtre et que les conditions de vie sont à peu près pareilles là-haut et sur la Terre, on se persuada bien vite que la planète était habitée. L’existence des Martiens — on leur donna tout de suite un nom — fut décrétée plutôt par force d’imagination que de raisonnements. De là à prétendre que ces nouveaux frères nous faisaient des signaux, il n’y avait qu’un pas.

    Carte de Mars dessinée par Giovanni Schiaparelli (1835-1910)
    Carte de Mars dessinée par Giovanni Schiaparelli (1835-1910)

    Quelques-uns même se dirent : « Pourquoi ne répondrions-nous pas à cet appel si touchant venu de l’infini ? » Après tout, nous possédons de merveilleux télescopes. La carte de Mars nous est connue, les astronomes savent par cœur les variations du Lac Moeris et même tous les secrets de Phobos et de Deimos, les deux minuscules satellites qui gravitent autour de la planète comme la Lune tourne autour de la nôtre. Nous connaissons l’atmosphère et la température de Mars, ses mers, ses continents. Nous savons ses brouillards, ses orages, la direction et la force de ses vents. Bien plus, nous pouvons voir fondre la neige sur le flanc des montagnes. Non seulement la forme des choses mais leur couleur nous est révélée par nos objectifs ; ignore-t-on que la teinte des mers là-haut est si foncée qu’on dirait une tache d’encre et que le sol de la planète a une couleur rouge brique très particulière ?

    Et, de tous les points du monde, s’éleva une clameur : « Faisons, nous aussi, des signaux. » Un astronome allemand proposa de correspondre avec les Martiens au moyen d’immenses constructions géométriques qui devaient être bâties dans les plaines sibériennes. M. Galton, un Anglais, écrivit au Times une lettre, fort commentée à l’époque, où il offrait de faire établir, dans les deux hémisphères, une série de réflecteurs très puissants destinés à concentrer sur la planète la lumière solaire.

    Un troisième proposa d’utiliser les phares les plus intenses de nos côtes. Mais l’idée la plus originale fut celle de cet Anglais, M. Haweis, qui demanda aux diverses Compagnies qui assurent l’éclairage de la ville de Londres d’éteindre, de cinq en cinq minutes, tous les becs de gaz de la capitale. Il voulait ainsi créer des intermittences d’obscurité et de lumière, de façon à éveiller l’attention des Martiens, dans le cas où ceux-ci auraient, au moment précis de l’expérience, braqué leurs prétendus télescopes dans la direction de notre planète !

    Enfin, plus récemment, une dame, en mourant, léguait une somme très considérable à l’Académie des Sciences de Paris. Ce legs, qui n’a du reste pas encore trouvé sa destination, était réservé à l’audacieux et génial astronome qui pourrait mettre ces bons Martiens en communication avec nous.

    Colonie martienne. Vision de l'artiste Don Dixon, membre fondateur de l'International Association of Astronomical Artists
    Colonie martienne. Vision de l’artiste Don Dixon, membre fondateur de
    l’International Association of Astronomical Artists (http://www.cosmographica.com)

    Quoi qu’il en soit, que la planète soit habitée ou non, il est évident qu’il s’y passe, depuis quelques jours, des phénomènes à la fois inexplicables et terrifiants. Tandis que les uns pensent qu’il s’agit de l’éruption d’un gigantesque volcan, les autres affirment que nous assistons à l’incendie d’une forêt de plusieurs centaines de milliers d’hectares.

    Que croire ? Cette immense et vague lueur soudain allumée aux flancs de la planète qui court éperdument à travers les régions sidérales est-elle l’indice de l’un de ces effroyables cataclysmes dont notre imagination humaine ne peut concevoir ni la cause ni même l’horreur ; annonce-t-elle, au contraire, à l’horizon un signal nouveau, l’aurore de je ne sais quelle espérance ? Mystère.

    Au surplus, cela ne doit pas être précisément très facile de s’entendre d’une planète à l’autre — surtout si l’une d’elles n’est pas habitée. Et puis, que diable, cinquante-huit millions de kilomètres, ce n’est pas précisément porte à porte...

     


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