• Trouvé sur sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com

    La lumière

    Quand on sonde au plus profond de son âme ...

    On y voit poindre cette lumière,

    Qui nous rend un peu plus sage,

    Malgré les ombres sous le ciel.

    L'amour et l'amitié n'ont pas d'âge,

    Ils s'enroulent comme le lierre,

    Sans craindre l'orage,

    Pour habiller ceux et celles,

    Qui donnent et qui partagent...

    En prendre chaque parcelle,

    Et lui chanter une ballade,

    Pour que les mots étincellent,

    Comme des étoiles se posant sur ton âme...


    Petite Marie 

    source :  http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/la-lumiere-a114161022


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  • Le vieux Poète et l’Oiseau

    Un oiseau se posa sur l’épaule
    D’un vieux poète épuisé ;
    Un vieux poète las…
    Un poète fatigué de donner,
    De partager ses rêves ;
    Un cœur remplit d’émotions.
    Quelques larmes coulèrent
    De son visage abîmé,
    Quelques larmes salées,
    Quelques perles oubliées…
    L’oiseau tendrement, le
    Caressa gentiment de son aile
    Comme pour soulager sa peine ;
    De son bec fin,
    Bu les larmes versées…
    Sous les traits attendris
    Du vieil homme usé,
    Une transformation s’opéra :
    L’oiseau devint une magnifique
    Muse aux contours angéliques ;
    D’une voix séraphique
    Elle murmura à ses oreilles :
    Viens, allonge-nous,
    Passons cette nuit
    Encore une fois ensemble…
    Demain apparaîtra la postérité ;
    Demain se réveillera l’éternité !
    Patrick Etienne
    De ce monde, rien nous apportons ;
    seuls les larmes versées et l’amour
    donné, nous accompagnerons ! De
    la plume du poète peut sortir,
    le doux et l’amère…
    Patrick Etienne

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  • Un partage d'Eliane

    Poème ecrit par un vieux monsieur

    Printemps 2020 

     

    Fidèle à son destin la terre poursuit sa ronde

    Insouciante de tous les malheurs de ce monde,

    L’hiver est terminé et le printemps revient

    Il sera singulier, celui de 2020.

     

    Un calme impressionnant règne dans les cités,

    Dans leurs maisons, les gens sont tenus confinés

    Ils craignent la contagion de l’ennemi qui tue

    La science est impuissante, le virus a vaincu.

     

    La loi de la nature n’obéit à personne,

    N’obéit qu’aux saisons et commande les hommes,

    Tous les arbres fruitiers se couvriront de fleurs,

    Alors que dans le monde, l’économie se meurt.

     

    L’hiver a été doux, les pelouses sont vertes,

    Le printemps les décore de jolies pâquerettes,

    Vision apaisante pour humains angoissés

    Qui toussent et qui étouffent, qu’on aide à respirer.

     

    Dans ce contexte triste la beauté du printemps

    Ne  sera que regret dans le confinement,

    L’aubépine et la rose, l’œillet, le seringa,

    Dont les senteurs seront ignorées d’odorats.

     

    Le soleil resplendit, les jours ont allongé !

    Les parcs sont désertés, les bancs inoccupés

    Du coronavirus, les terriens se protègent

    Pour briser la chaîne, des malades le cortège.

     

    Les oiseaux insouciants continuent de chanter

    Le merle vocalise, met un peu de gaîté

    Quelqu’un ouvre la fenêtre, sort la tête de l’ombre,

    Dans sa petite chambre l’ennui est à son comble.

     

    On évite les contacts, on ne s’embrasse plus,

    Chacun son petit geste, poignée de main exclue,

    Masque et gants désormais, et c’est obligatoire :

    Éternuer dans son coude et jeter son mouchoir.

     

    Hommage soit rendu aux médecins et consorts

    Se chargeant des malades, risquant un mauvais sort,

    Dont les protections leur font parfois défaut,

    Pour gagner la bataille sur ce cruel fléau.

     

    A.Planchot

     

     


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  • AIMER !

    Avec le verbe aimer
    Tu seras mon présent
    Je te conjuguerai
    Peut-être à tous les temps

    Si belle est ta grammaire
    J'aurai des attributs
    Et mon vocabulaire
    Ne sera pas obtus

    Avec tes imparfaits
    Je t'aimerai encore
    Même si tu revenais
    Un peu sur tes accords

    Du verbe au complément
    Je serai le sujet
    Tu poseras l'accent
    Et moi les guillemets

    Si quelques parenthèses
    Abîment notre histoire
    Nous en ferons la thèse
    Ce sera dérisoire

    Je lirai un discours
    De pleins et de déliés
    Qui tourne tout autour
    Du passé composé

    J'inventerai des signes
    Des points de suspension
    Sur un cahier de lignes
    Au rythme des leçons

    Dans le futur présent
    Je t'envoie ces refrains
    Pour que de temps en temps
    Tu reviennes demain
    auteur inconnu 

    source : http://legrenierdebibiane.com/Masques/valentin/aimer.htm 


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  • Vers Dorés

    de Pythagore

    Traduits par Gérard de Nerval

     

    Eh quoi tout est sensible.

     

    Homme, libre penseur ! te crois-tu seul pensant

    Dans ce monde où la vie éclate en toute chose ?

    Des forces que tu tiens ta liberté dispose,

    Mais de tous tes conseils l’univers est absent.

     

    Respecte dans la bête un esprit agissant ;

    Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;

    Un mystère d’amour dans le métal repose ;

    « Tout est sensible » Et tout sur ton être est puissant.

     

    Crains dans le mur aveugle, un regard qui t’épie ;

    A la matière même un verbe est attaché…

    Ne la fais pas servir à quelque usage impie !

     

    Souvent dans l’être obscur habite un Dieu caché ;

    Et comme un œil naissant couvert par ses paupières

    Un pur esprit s’accroît sous l’écorce des pierres !

     


     

     

     

    Source: Pythagore...www.lespasseurs.com

    source : https://www.lespasseurs.com/Vers_Dores.htm


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