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Par Partages le 21 Août 2020 à 08:48
La lumière
Quand on sonde au plus profond de son âme ...
On y voit poindre cette lumière,
Qui nous rend un peu plus sage,
Malgré les ombres sous le ciel.
L'amour et l'amitié n'ont pas d'âge,
Ils s'enroulent comme le lierre,
Sans craindre l'orage,
Pour habiller ceux et celles,
Qui donnent et qui partagent...
En prendre chaque parcelle,
Et lui chanter une ballade,
Pour que les mots étincellent,
Comme des étoiles se posant sur ton âme...
Petite Mariesource : http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/la-lumiere-a114161022
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Par Partages le 19 Août 2020 à 07:25
Le vieux Poète et l’Oiseau
Un oiseau se posa sur l’épaule
D’un vieux poète épuisé ;
Un vieux poète las…
Un poète fatigué de donner,
De partager ses rêves ;
Un cœur remplit d’émotions.
Quelques larmes coulèrent
De son visage abîmé,
Quelques larmes salées,
Quelques perles oubliées…
L’oiseau tendrement, le
Caressa gentiment de son aile
Comme pour soulager sa peine ;
De son bec fin,
Bu les larmes versées…
Sous les traits attendris
Du vieil homme usé,
Une transformation s’opéra :
L’oiseau devint une magnifique
Muse aux contours angéliques ;
D’une voix séraphique
Elle murmura à ses oreilles :
Viens, allonge-nous,
Passons cette nuit
Encore une fois ensemble…
Demain apparaîtra la postérité ;
Demain se réveillera l’éternité !Patrick Etienne
De ce monde, rien nous apportons ;
seuls les larmes versées et l’amour
donné, nous accompagnerons ! De
la plume du poète peut sortir,
le doux et l’amère…Patrick Etienne
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Par Partages le 14 Août 2020 à 11:50
Poème ecrit par un vieux monsieur
Printemps 2020
Fidèle à son destin la terre poursuit sa ronde
Insouciante de tous les malheurs de ce monde,
L’hiver est terminé et le printemps revient
Il sera singulier, celui de 2020.
Un calme impressionnant règne dans les cités,
Dans leurs maisons, les gens sont tenus confinés
Ils craignent la contagion de l’ennemi qui tue
La science est impuissante, le virus a vaincu.
La loi de la nature n’obéit à personne,
N’obéit qu’aux saisons et commande les hommes,
Tous les arbres fruitiers se couvriront de fleurs,
Alors que dans le monde, l’économie se meurt.
L’hiver a été doux, les pelouses sont vertes,
Le printemps les décore de jolies pâquerettes,
Vision apaisante pour humains angoissés
Qui toussent et qui étouffent, qu’on aide à respirer.
Dans ce contexte triste la beauté du printemps
Ne sera que regret dans le confinement,
L’aubépine et la rose, l’œillet, le seringa,
Dont les senteurs seront ignorées d’odorats.
Le soleil resplendit, les jours ont allongé !
Les parcs sont désertés, les bancs inoccupés
Du coronavirus, les terriens se protègent
Pour briser la chaîne, des malades le cortège.
Les oiseaux insouciants continuent de chanter
Le merle vocalise, met un peu de gaîté
Quelqu’un ouvre la fenêtre, sort la tête de l’ombre,
Dans sa petite chambre l’ennui est à son comble.
On évite les contacts, on ne s’embrasse plus,
Chacun son petit geste, poignée de main exclue,
Masque et gants désormais, et c’est obligatoire :
Éternuer dans son coude et jeter son mouchoir.
Hommage soit rendu aux médecins et consorts
Se chargeant des malades, risquant un mauvais sort,
Dont les protections leur font parfois défaut,
Pour gagner la bataille sur ce cruel fléau.
A.Planchot
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Par Partages le 13 Août 2020 à 07:13
AIMER !
Avec le verbe aimer
Tu seras mon présent
Je te conjuguerai
Peut-être à tous les tempsSi belle est ta grammaire
J'aurai des attributs
Et mon vocabulaire
Ne sera pas obtusAvec tes imparfaits
Je t'aimerai encore
Même si tu revenais
Un peu sur tes accordsDu verbe au complément
Je serai le sujet
Tu poseras l'accent
Et moi les guillemetsSi quelques parenthèses
Abîment notre histoire
Nous en ferons la thèse
Ce sera dérisoireJe lirai un discours
De pleins et de déliés
Qui tourne tout autour
Du passé composéJ'inventerai des signes
Des points de suspension
Sur un cahier de lignes
Au rythme des leçonsDans le futur présent
Je t'envoie ces refrains
Pour que de temps en temps
Tu reviennes demain
auteur inconnusource : http://legrenierdebibiane.com/Masques/valentin/aimer.htm
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Par Partages le 12 Août 2020 à 07:05
Vers Dorés
de Pythagore
Traduits par Gérard de Nerval
Eh quoi tout est sensible.
Homme, libre penseur ! te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose ?
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l’univers est absent.
Respecte dans la bête un esprit agissant ;
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d’amour dans le métal repose ;
« Tout est sensible » Et tout sur ton être est puissant.
Crains dans le mur aveugle, un regard qui t’épie ;
A la matière même un verbe est attaché…
Ne la fais pas servir à quelque usage impie !
Souvent dans l’être obscur habite un Dieu caché ;
Et comme un œil naissant couvert par ses paupières
Un pur esprit s’accroît sous l’écorce des pierres !
Source: Pythagore...www.lespasseurs.com
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