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Par Partages le 19 Juin 2022 à 09:08
Ah ! Cette vie !
Quoi qu’elle puisse nous apporter
C’est à nous d’y mettre le paysage
Les formes, les couleurs, les émotions
Chacun a une place dans cette vie
Nous ne sommes pas le fruit du hasard
Ou d’un mauvais tour du sort
Si nous sommes là aujourd’hui et demain
Appartenons à une constellation particulière
Notre passage doit avoir une raison singulière
Quelle que soit notre mission, notre but,
Notre place, nous devons saisir notre chance
Car elle ne se représentera pas une seconde fois
Saisissons-là de toute la force de notre être
Aimons-là passionnément sans retenue
De peur que demain, nous regrettons amèrement
Patrick Etienne
Une vie sera vite passée
Seulement ce qui a été
Fait pour les autres
Vivra pour toujours !
Patrick Etienne
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Par Partages le 17 Juin 2022 à 07:30
Les ans filent une trame
qui s’indiffère, pierre
ponce sous les doigts
Des mains ils perçoivent
la caresse fiable ou terne
et s’appliquent à y résister
Magnifiés par l’usage
régulier, ils apprennent
à conserver de leur grain
précieux, le grain d’amour.( poème à paraître)
©Jeannine Dion-Guérin
source : http://www.couleurs-poesies-jdornac.com/2022/06/les-fleurs-de-l-age-jeannine-dion-guerin.html
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Par Partages le 17 Juin 2022 à 07:29Gérard GAUTIER Ambassadeur de la PaixHonoré par cette distinction pour le poème « Avenirs décimés »et l’ensemble de ses actions en faveur de la PaixSurtout ne pas dérangerL’ordre établiSurtout ne pas gêner,Chut ! Pas de vagues…Oui, bien sûr, l’injustice est là,Intolérable, criante, criarde,L’on s’en accommode,Chut ! Pas de vagues…Oui, bien sûr, la démagogie est là,Grande dame toujours bien portante,Dans les bouches vénéneuses,Injure faite aux humblesQue l’on dit vouloir défendre,Qui sont utilisés,Et personne pour le crier,Personne pour le hurler,Chut ! Pas de vagues…L’on gênerait,L’on se ferait remarquer,L’on prendrait parti,Partis, qui, entre eux,Ont pris le parti,En toute connivence, d’en profiter,De se partager les pouvoirs, le pouvoir.
Non, gardons-nous de dénoncer les excèsAprès tout nous ne sommes que des hommes,Que pouvons-nous faire ?Chut ! Pas de vagues…Pourtant, partout, le vent souffle, imprécis,Généreux, en poussées incohérentesMais certaines,Non domptées.
D’aucuns savent mais ne disent mot,Complices, veules,Chut ! Pas de vagues…Le souffle se fait plus puissant,Ecrase encore plus la platitude des hommes,La petitesse des hommes.
Il prend force et majesté, enfle,Les scandales dégoulinent, inondent,Envahissent, mais,Chut ! Pas de vagues…La vérité dérange, n’est jamais bonne à direSi au groupe l’on veut continuer à appartenir,Du troupeau ne pas s’extraire,Alors l’on se bâillonne, l’on se muselleL’on s’isole, l’on se mure,Chut ! Pas de vagues…Et pendant ce temps, du fond de la misère,Du fond de l’honnêteté,Du fond de la conscience des hommes,La tempête gronde,Devient démesurée,Prend une ampleur immense,Des allures de typhon que rien n’arrête et,Vague énorme, cataclysme gigantesqueChaos immonde,Noie les bons et les méchants,Les coupables et les innocents,Tout sombre, se dévague, divaguePour retomber, inerte, hébété, sans vie,Ne sachant pas où la vagueA pris sa force carMaintenant, anéantieCelle-ci n’en fait plus…© Gérard GAUTIERRecueil « ECLATS » Novembre 1983
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