•  

    Le diable bat sa femme et marie sa fille

    Il pleut et il fait soleil à la fois

    Ce dicton a pour fondement une tradition mythologique que nous allons rapporter, d’après un fragment de Plutarque qu’Eusèbe nous a conservé dans sa Préparation évangélique (liv. III, ch. 1). Jupiter était brouillé avec Junon qui se tenait cachée sur le mont Cythéron. Ce dieu, errant dans le voisinage, rencontra le sculpteur Alalcomène qui lui dit que, pour la ramener, il fallait la tromper et feindre de se marier avec une autre. Jupiter trouva le conseil fort bon et voulut le mettre sur l’heure en pratique.

    Aidé d’Alalcomène il coupa un grand chêne remarquable par sa beauté, forma du tronc de cet arbre la statue d’une belle femme, lui donna le nom de Dédala, et l’orna de la brillante parure de l’hyménée. Après cela, le chant nuptial fut entonné, et des joueurs de flûte, que fournit la Béotie, l’accompagnèrent du son mélodieux de leurs instruments.

    Junon instruite de ces préparatifs descendit à pas précipités du mont Cythéron, vint trouver Jupiter, se livra à des transports de jalousie et de colère, et fondit sur sa rivale pour la maltraiter ; mais ayant reconnu la supercherie, elle changea ses cris en éclats de rire, se réconcilia avec son époux, se mit joyeusement à la tête de la noce qu’elle voulut voir achever, et institua, en mémoire de l’événement, la fête des dédales ou des statuesqu’on célébra depuis, tous les ans, en grande pompe, à Platée en Béotie.

     

    La dispute du Jupiter et de Junon est une allégorie de la lutte du principe igné représenté par ce dieu, et du principe humide représenté par cette déesse. Lorsque ces deux principes, ne se tempérant pas l’un par l’autre, ont rompu l’harmonie qui doit régner entre eux, il y a trouble et désordre dans les régions atmosphériques. La domination du premier produit une sécheresse brûlante, et celle du second amène des torrents de pluie.

    Ce dernier accident survint sans doute dans la Béotie qui fut inondée, ainsi que l’indique le séjour de Junon sur le Cythéron ; et lorsque la terre dégagée des eaux eut reparu, on dit que la sérénité rendue à l’air par le calme était l’effet de la réconciliation des deux divinités, comme le mauvais temps avait été l’effet de leur division.

    Après cette explication, il est presque superflu d’ajouter que Jupiter qui triomphe du courroux de Junon, ou, suivant l’expression de Plutarque, le principe igné qui se montre plus fort que le principe humide, est le diable qui bat sa femme, qui l’emporte sur sa femme, tandis que le même dieu qui fait la noce de la statue, dont il est l’auteur ou le père, est le diable qui marie sa fille. On sait que Jupiter a reçu le nom de diable et de grand diable dans le langage des chrétiens.

    Les Italiens se servent du dicton le nozze del diavololes noces du diable, pour marquer cette coïncidence du soleil et de la pluie dans l’atmosphère qui tend à reprendre sa sérénité.

     

    lire plus sur https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article7692


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  • Trouvé sur mamiehiou.over-blog.com

    Vous avez dit proverbes ?

    QUIZ 1 et  QUIZ 2 



    Un proverbe traduit une pensée qui exprime une vérité d'expérience, un conseil de sagesse populaire commun à un groupe social ou à un pays.

     

    pour faire les quiz, cliquez sur le lien ci-dessous

    http://mamiehiou.over-blog.com/2015/09/quiz-1-vous-avez-dit-proverbes.html

     


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  • Que veut dire ce proverbe ?

    Chacun abonde en son sens.

    Origine : Proverbe français de Rabelais ; Tiers livre (1546)
    Explication : La variante moderne de ce proverbe est la suivante Chacun voit midi à son clocher. Autrement dit, chacun défend ses propres intérêts avant les intérêts des autres.

    Il faut avaler la pilule sans la mâcher.

    Origine : Proverbe latin médiéval (Pilulae sunt glutiendae, non manducandae.)
    Explication : La signification de cet ancien proverbe nous enseigne qu'il faut accepter les blâmes et les reproches mérités, sans en ressasser l'amertume.

    Un homme sans argent est un loup sans dents.

    Origine : Proverbe français de Gabriel Meurier (1568)
    Explication : Un vieux proverbe français qui nous enseigne que, sans argent, nos moyens et notre influence dans la vie sont limités. Un loup sans dents n'impressionne personne !

    Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !

    Origine : Evangile selon Saint Matthieu (65 ap. J.-C.)
    Explication : Ce proverbe signifie que ceux qui se détachent des biens périssables de ce monde trouvent le vrai bonheur. Un proverbe souvent dénaturé en le citant pour désigner ceux qui réussissent avec peu de science ou d'esprit.

    La fumée ne manque pas où il y a du feu.

    Origine : Proverbe latin de Publilius Syrus (1er s. av. J.-C.)
    Explication : Ce proverbe est devenu Il n'y a pas de fumée sans feu. Autrement dit, à l'origine d'une rumeur il y a toujours une vérité. Un proverbe utilisé pour expliquer la relation de cause à effet.

    On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve.

    Origine : Proverbe grec d'Héraclite d'éphèse (Ve s. av. J.-C.)
    Explication : Ce proverbe signifie, que dans la vie, des changements interviennent et sont comme un fleuve dont les flots coulent et changent sans cesse.

    Chat échaudé craint l'eau froide.

    Origine : Proverbe français du XIIIe s.
    Signification: Ce proverbe est utilisé quand on est face à un événement ou une situation que l'on a déjà vécu, et dont on en garde un très mauvais souvenir. Trois variantes datent du XIIIe s. : Chat brûlé craint l'eau froide., puis Chat brûlé a peur de l'eau chaude., et enfin Chat brûlé craint la braise.

    Qui est le chef soit le pont.

    Origine : Proverbe anglais de Thomas Fuller (1652-1734)
    Explication : Quand on est un homme responsable, on doit veiller sur sa famille ou ses proches, et ainsi trouver des solutions (Pont) en assumant sa responsabilité (Chef).

    Là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.

    Origine : Evangile selon Saint Luc (63 ap. J.-C.)
    Explication : Ce proverbe signifie que votre pensée et votre affection se fixent sur l'objet de votre passion ; si cet objet est digne, votre cœur sera noble.

    Il n'y a que le premier pas qui coûte.

    Origine : Proverbe français de Mme du Deffand (1763)
    Explication : Dans la vie on n'a rien à perdre, encore faut-il se lancer, oser et commencer. 
    On peut aussi citer ce proverbe français Qui tente rien, n'a rien.

    Maître André, faites des perruques !

    Origine : Proverbe français de Voltaire (1670)
    Explication : Ce proverbe a une histoire ! Un perruquier, nommé Charles André, envoya une comédie en cinq actes et en vers à Voltaire en le nommant Cher confrère. Voltaire, n'ayant point apprécié cette comédie, lui répondit Maître André, faites des perruques. Autrement dit, ce proverbe s'utilise pour justifier une incompétence.

    Quand tu seras à Rome, agis comme les Romains.

    Origine : Proverbe latin de Saint Augustin (390 ap. J.-C.)
    Explication : Ce proverbe est un conseil qui nous enseigne le respect des traditions, usages et coutumes, des régions ou pays que nous visitons. Respectons les mœurs et les traditions, sans vouloir imposer aux autres notre mode de vie.

    Les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

    Origine : Proverbe français de Gabriel Meurier (1568)
    Explication : Méfiez-vous des donneurs de leçons ! Bien des gens vous conseilleront, mais seul vous-même en subirez les actes et les conséquences.

    Le cœur de l'homme n'est pas de pierre, mais de résine.

    Origine : Proverbe général malgache.
    Explication : Cet ancien proverbe malgache nous signifie que le cœur est consolable. La définition du mot résine est utilisée dans le sens qu'elle brûle et se dissipe en fumée.

    Le plus riche est celui qui désire le moins.

    Origine : Proverbe latin de Publilius Syrus (1er s. av. J.-C.)
    Explication : Désirer est utilisé dans le sens se contenter. Autrement dit, Il faut savoir se contenter de ce que l'on a. Citons ce proverbe connu de Molière Contentement passe richesse.

    Qui tout convoite tout perd.

    Origine : Ancien proverbe français du XIIIe s.
    Explication : Un proverbe qui exprime la convoitise à outrance. Quand on veut trop de choses à la fois, on obtient souvent rien ! Citons aussi ce proverbe Chaque chose en son temps.

    La critique est aisée, et l'art est difficile.

    Origine : Proverbe français de Destouches (1732)
    Explication : C'est tellement plus facile de critiquer quand on n'est pas capable de faire mieux ! Un proverbe grec dit ceci Il est plus facile de critiquer que d'imiter.

    Il ne faut pas se moquer des chiens avant d'être sorti du village.

    Origine : Ancien proverbe français.
    Explication : Ce proverbe est un conseil sur le danger. Mieux vaut se mettre à l'abri du danger avant de s'en moquer, d'en rire ou de se croire en sécurité.

    Bons nageurs sont à la fin noyés.

    Origine : Ancien proverbe français.
    Explication : Ne sous-estimez pas un danger et restez prudent. Une trop grande confiance en soi peut être fatale, même si vous jugez être un expert en la matière. Un proberbe grec dit ceci Celui qui aime le danger y trouvera sa perte.

    L'esprit souffle où il veut.

    Origine : Proverbe de la Bible ; Evangile selon Saint Jean.
    Explication : Ce proverbe religieux signifie que Dieu accorde sa grâce à qui lui plaît.

    Pour faire taire autrui, commence par te taire.

    Origine : Proverbe latin de Sénèque (64 ap. J.-C.)
    Explication : Ce proverbe est une sagesse et un conseil à la fois. Lors d'une dispute, si vous souhaitez y mettre un terme, commencez vous-même par vous taire.

    Chacun sait où le soulier le blesse.

    Origine : Proverbe grec de Plutarque (1er s. av. J.-C.)
    Explication : Ce proverbe s'utilise pour justifier une séparation ou un divorce incompris par ses proches. Un romain renvoya sa femme, et ses amis lui en firent le reproche : " Votre femme n'est-elle pas sage ? N'est-elle pas belle ? Ne vous a-t-elle pas donné de beaux enfants ? " Et le romain répondit : " Ce soulier n'est-il pas beau ? N'est-il pas neuf ? N'est-il pas bien fait ? Et pourtant, aucun de vous ne sait où il me blesse. "

    Selon ta bourse nourrit ta bouche.

    Origine : Proverbe français de Gabriel Meurier (1568)
    Explication : Ne vivez pas au-dessus de vos moyens ! Cet ancien proverbe était utilisé dans le sens du paraître. C'est-à-dire, des gens qui se prennent pour ceux qu'ils ne sont pas.

    On n'acquiert pas la renommée sur un lit de plumes.

    Origine : Proverbe turc.
    Explication : Dans la vie, on a rien sans effort ! C'est pas en restant couché ou en se dorant la pilule au soleil, que l'on va construire son avenir et se faire un nom. Un proverbe anglais dit ceci Rien ne vient sans peine, sauf la pauvreté.

    Amour de soi nous déçoit.

    Origine : Proverbe français de Rabelais ; Tiers livre (1546)
    Explication : Un proverbe qui exprime l'égoïsme. Il était utilisé, au XVIe siècle, quand on parlait d'une personne égoïste ou d'un individu qui ne pensait qu'à lui seul.

    Il faut enfiler lentement l'aiguille dont le chas est petit.

    Origine : Proverbe siamois.
    Explication : Ce proverbe signifie qu'il faut être patient quand on enseigne à des enfants. Ce proverbe français de Geruzez est une vérité La clarté est la politesse des professeurs.

    La dernière goutte est celle qui fait déborder le vase.

    Origine : Proverbe français cité par Thomas Fuller (1652-1734)
    Explication : Un proverbe qui est utilisé dans le sens de l'excès. Trop, c'est trop ! La patience a ses limites, et face à une personne qui ne sait pas s'arrêter, on finit par craquer.


    En savoir plus sur http://www.mon-poeme.fr/proverbe-origine-explication/#Iopdc5pE21fDcJ5t.99


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  • Trouvé sur laboiteverte.fr

    La peinture flamande de 1559 qui illustre 120 proverbes

    Pieter Brueghel l’Ancien, un des peintres les plus célèbres de l’école flamande, a peint ce tableau d’1m20 par 1m60 que l’on nomme Les Proverbes flamands en 1559.

    En montrant une scène de rue dans un village remplie de petits personnages qui semblent faire des activités étranges, il illustre en fait avec humour entre 88 et 120 proverbes populaires flamands suivant les interprétations.

    Un index numéroté pour se retrouver dans les emplacements des proverbes :

    Trouvé sur laboiteverte.fr

    Et la liste des proverbes, avec d’abord la traduction littérale du néerlandais et entre parenthèses une traduction modernisée :

    1 – Lier le diable au coussin (Les femmes sont plus malines que le diable)
    2 – Un mordeur de pilier (Être un faux dévot)
    3 – Porter l’eau d’une main et le feu de l’autre (Cancaner; Faire le mal d’un côté et le réparer de l’autre)
    4 – Se cogner la tête contre le mur / Une chaussure à un pied, et l’autre nu (L’équilibre est primordial)
    5 – Pas à n’importe quel prix / Tonds-la, ne l’écorche pas (Vas-y doucement)
    5/6 – L’un tond le mouton, l’autre la truie (L’un a tous les avantages, l’autre aucun)
    7 – Doux comme un agneau (Être très docile)
    8 – Elle vêt son mari d’une cape bleue (Elle trompe son mari)
    9 – Combler le puits quand le veau s’est déjà noyé (Ne réagir qu’après la catastrophe)
    10 – Jeter des roses (perles) aux cochons (Gaspiller son argent pour quelque chose d’inutile)
    11 – II faut se courber pour réussir dans le monde (Pour réussir, il faut faire des sacrifices)
    12 – Il tient le monde sur son pouce (Tout faire à sa volonté)
    13 – Tirer pour obtenir le plus gros morceau (Tenter de prendre l’avantage)
    14 – Qui a renversé sa bouillie, ne peut la ramasser en entier (Les dégâts ne peuvent être complètement réparés)
    15 – L’amour est du côté où pend la bourse (L’amour est à vendre)
    16 – Une houe sans manche (Une chose inutile)
    17 – Peiner à aller d’un pain à un autre (Ne pas arriver à joindre les deux bouts)
    18 – Chercher la hachette (Inventer une excuse) – Il éclaire avec sa lanterne (Mettre les choses au clair) -Une grande lanterne et une petite lumière (Beaucoup de paroles, mais qui ont peu de sens) – Avec une lanterne pour chercher (Difficile à trouver)
    18 – Une hache avec un manche (Le manche et la cognée (la chose complète)
    19 – Le hareng ne se frit pas ici (Ce n’est pas comme il devrait) – Frire tout le hareng pour consommer les œufs (Faire beaucoup pour obtenir peu)
    19 Se mettre un couvercle sur la tête (Finir par prendre une responsabilité)
    19 – La hareng est pendu par ses ouïes (Vous devez assumer la responsabilité de vos actes) – Il y a plus qu’un hareng vide dans tout cela (Il y a des choses cachées)
    19 – Que peut la fumée contre le fer (Il ne faut pas essayer de changer ce qui ne peut l’être)
    20 – La truie tire la bonde (La négligence mène au désastre)
    21 – Attacher un grelot au chat (Entreprendre quelque chose publiquement)
    22 – Être armé jusqu’aux dents (Être lourdement armé) – Mordre le fer (Être furieux)
    23 – L’une enroule sur la quenouille ce que l’autre a filé (Commérage)
    24 – Le cochon est saigné par la panse (Par une puissante action, le terrain a été dégagé) / Tout est préparé, la partie est engagée, le cas est prévu.
    25 – Deux chiens sur un os ne peuvent s’accorder (Argumenter sur une seule chose)
    26 – Faire une barbe de lin à Dieu (Hypocrites)
    Entre 26 et 27 – Se tenir dans sa propre lumière (Être fier de soi) – Personne ne cherche des gens dans le four, s’il n’y a été lui-même (Imaginer la faiblesse chez les autres, est un signe de sa propre faiblesse)
    27 – Ramasser l’œuf de la poule et pas celui de l’oie (Faire le mauvais choix)
    28 – Vouloir bailler comme un four (Tenter ce qui ne peut être accompli)
    29 – Tomber en défonçant le panier (Montrer sa déception) – Être suspendu entre ciel et terre (Se trouver dans une situation embarrassante)
    30 – Trouver un chien dans la marmite (Arriver trop tard quand tout a été mangé)
    30 – S’assoir entre deux chaises dans les cendres (Rester dans l’indécision)
    31 – Les ciseaux pendent là (Il ne doit pas avoir confiance)
    31 – Ronger un seul os (S’obstiner longtemps en vain)
    32 – Le tâteur de poules (Quelqu’un qui se soucie des œufs non comptabilisés)
    33 – Porter la lumière du jour dans un panier (Perdre son temps)
    34 – Allumer une bougie pour le diable (Flatter tout le monde sans discernement)
    35 – Se confesser au diable (Révéler ses secrets à son ennemi)
    35 – Un souffleur dans l’oreille (Un mauvais orateur)

    – Les fuseaux tombent dans les cendres (Tirer à vide)
    30 haut droit – Si tu laisses entrer le chien, il va dans l’armoire (Donne un doigt, on te prend le bras)
    36 – À qui sert un beau plat s’il n’y a rien dedans ?
    36 haut – La cigogne reçoit le renard (allusion à la fable d’Ésope)
    36 haut droit – C’est marqué à la craie (Cela ne pourra pas être oublié?)
    36 haut – Une cuillerée d’écume (Vendre du vent)
    36 droite – Pisser sur la broche (Insulter à mort)
    38 gauche – On ne peut pas tourner la broche avec lui (On ne peut pas raisonner avec lui)
    38 – Être sur des charbons ardents
    42 – Cela dépend de la manière dont tombent les cartes (Le hasard)
    42 droite – Laisse au moins un œuf dans le nid (Sois discret)
    43 dessous – Parler par deux bouches (Être mauvaise langue)
    43 gauche – Le pot de chambre est dehors (On ne peut pas cacher une activité honteuse)
    46 – Les gros poissons mangent les petits
    49 – Attraper l’anguille par la queue (Se tirer d’affaire avec peine?)

    39 dessous – Attacher chaque hareng par ses propres ouïes (II faut payer de sa propre bourse)
    39 – Le monde à l’envers
    40 – Chier sur le monde (Se moquer de tout)
    41 – Regarder les cartes (Connaître le dessous des cartes?)
    41 droite – Se tenir par le nez (Avoir quelqu’un dans le nez)
    42 – Les dés sont jetés
    42 dessus – Œil pour œil dent pour dent
    43 haut – Avoir la peau épaisse derrière les oreilles (Être un fourbe fieffé)

    43 – Pisser à la lune
    44 – Faire la barbe au fou sans savon (Profiter de la sottise d’autrui)
    45 – Pêcher derrière le filet des autres (Se contenter des restes)
    47 – Enrager parce que le soleil se reflète dans l’eau (Entre envieux)
    48 – Nager contre-courant
    48 droite – Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse
    48 droite – Dans le cuir d’autrui on taille de belles courroies (Être généreux avec le bien des autres)

    50 – Regarder à travers ses doigts (Laisser dire)
    51 – Le couteau est accroché (il s’agit d’un symbole de défi)
    52 – Rester les sabots aux pieds (Attendre inutilement)
    53 – Il y a un trou dans son toit (Avoir la tête fêlée)
    53 droite – Un vieux toit a toujours besoin de réparations
    53 bas – II y a des lattes sur le toit (les murs ont des oreilles)
    54 – Tirer une flèche après l’autre (Ne pas être récompensé de ses efforts)
    55 gauche – Deux fous sous le même manteau (Combiner deux sottises en même temps)
    55 – Pousse hors de la fenêtre (Ne pas pouvoir se cacher)
    56 – Jouer de la musique sous le carcan (Ne pas se rendre compte de ses propres ridicules)
    57 – Tomber du bœuf sur l’âne (Passer du coq à l’âne)
    58 – Se frotter le derrière contre la porte (Manquer de reconnaissance)
    58 & 68 – Le mendiant n’aime pas qu’un autre mendiant s’arrête à la même porte
    58 droite – Réussir à voir à travers une planche de chêne pourvu qu’il y ait un trou dedans (Enfoncer des portes ouvertes)
    59 – Être suspendu comme chiottes sur un fossé (cette locution désigne peut être une chose usuelle, évidente)
    59 haut – Deux qui chient par le même trou (Faire de nécessité vertu)
    60 – Jeter l’argent dans l’eau (Jeter l’argent par la fenêtre)
    60 droite – Un mur fendu est vite abattu
    61 – II pend sa tunique à la barrière (Jeter son froc aux orties)
    62 – II regarde danser les ours (II est affamé)

    63 haut – Le balai est dehors (Les maris ne sont pas à la maison)
    63 bas – Être mariés sous le balai (vivre en concubinage)
    64 – Les galettes poussent sur le toit (Vivre dans l’abondance)
    65 – Les porcs errent dans le blé (Tout va de travers)
    66 – II a le feu au derrière (Être pressé)
    67 – Tourner son manteau selon le vent
    68 – Baiser l’anneau (courber l’échine)
    69 gauche – Rester planté à regarder la cigogne (Laisser échapper la fortune)
    69 droite – À son plumage on reconnaît l’oiseau
    70 – Jeter les plumes au vent (Perdre le fruit de son propre travail)
    71 – Tuer deux mouches d’un coup (Faire d’une pierre deux coups)
    72 – Peu importe à qui est la maison qui brûle pourvu qu’on puisse se chauffer aux tisons
    73 – Traîner une souche (Traîner un boulet)
    74 – Crottin de cheval n’est pas figue
    75 haut – Un aveugle guide les autres
    75 gauche – La peur fait trotter la vieille (La peur donne des ailes)
    76 – Le voyage n’est pas fini parce qu’on aperçoit l’église et le clocher (Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué)
    77 haut – Surveiller la voile (Faire attention)
    77 bas – Avoir le vent en poupe
    78 – Pourquoi les oies marchent-elles pieds nus? (Être indifférents à ce qui ne nous regarde pas)
    79 gauche – Chier sous le gibet (Danser sur un volcan)
    79 droite – Les corbeaux volent où est la charogne (Il n’y a pas de fumée sans feu)

    source : http://www.laboiteverte.fr/peinture-flamande-de-1559-illustre-120-proverbes/

     


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  •  Proverbes d’amour

     

    Où est l’amour, là est l’œil.

     

    Vérité incontestable, mais quelquefois difficile à constater. Les lois de la prudence commandent quelquefois à l’amour de feindre ; mais, dans ce cas, s’il ne se trahit pas par le regard , il se trahit par les soins même qu’il semble mettre à se déguiser et à paraître indifférent.

     

      

    Il faut être fol en amour.

     

    C’est là une recommandation tout à fait inutile , car il est presque sans exemple qu’il existe quelque amour un peu vif, sans un petit grain de folie, et ce petit grain est souvent ce qui en fait le charme principal.

     

      

    Quand l’entendement vient, l’amour vieillit.

     

    L’amour est en effet assez rarement d’accord avec la raison.

     

     

    Amour apprend les ânes à danser.

     

    On a vu quelquefois l’amour faire des prodiges de ce genre; mais ils ne sont pas aussi communs qu’on le croirait. Ne connaissons-nous pas  au moins quelque âne à deux pieds sur lequel l’amour n’a produit aucun effet ?

     

     

    En amour est folie et sens.

     

    Un amour trop charnel produit la folie; un amour honnête échauffe le cœur sans le corrompre.

     

     

    Quand le soupçon entre par la porte, l’amour s’envole par la fenêtre.

     

     

       Amours trop chauds finissent souvent par couteaux.

     

       Une passion violente non-seulement est peu durable, mais il lui arrive souvent de se jeter dans  
       l’extrême opposé. Qui aime sans mesure finit presque toujours par haïr sans mesure.

     

     

     

       Il n’est que les premières amours.

     

       Bien en effet de plus pur, de plus naïf et de plus deux que le premier sentiment d’affection que l’on
       éprouve. L’amour n’obéit alors qu’à une espèce d’instinct délicat et délicieux; un second amour,
       quelque vrai qu’il soit, ne saurait avoir ce caractère. Il y entre toujours un peu de réflexion et
       quelquefois beaucoup de calcul.

     

     

     

    On revient toujours à ses premières amours.

     

    Le cœur reste toujours sinon bien fidèle à ses premiers sentiments, du moins assez fidèle au souvenir du charme qu’il en a éprouvé.

     

     

        Vieilles amours et vieux tisons

     

        S’allument en toutes saisons.

     

     

        Un cœur qui a été amoureux est presque toujours prêt à le redevenir.

     

     

    source : http://dicocitations.lemonde.fr/thematique/petite-encyclopedie-des-proverbes-damour/

     

     


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