• Le Diamant ... joli conte allemand !

     

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    Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettesJuste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe.Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine.Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage. - Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages- Merci, répondit le diamant avec hauteur. En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.- Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée. Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.- Quelle absurdité ! déclara-t-il.Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur.Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait.- Mais, monseigneur, il me semblait.Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.- Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire.En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée.Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune.Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse.Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds.A présent, vous savez pourquoi on m'adore.Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre, tant elle était humiliéeJuste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.- Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est déssèché, je vais mourir de soif !- En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.- Puis-je vous etre utile, demanda-t-elle ?L'alouette releva la tête.- Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie.- Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              - - Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.


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  • Trois contes pour enfants sur Pâques

    Trois contes pour enfants sur Pâques

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  • LE SOT DU VILLAGE

     


     


    Il était une fois un empoté. Il croyait tout ce qu’on lui disait. Il oubliait tout ce qu’on lui confiait.
    Un jour il se maria. Il vivait heureux avec sa femme. Leur bonheur durerait peut-être même aujourd’hui s’il avait eu assez de blé. Sa femme lui dit un beau matin:
    «Va à la foire parce que nous n’avons plus de farine. Achète un boisseau de blé. Va le faire moudre pour que nous puissions cuire du pain.»
    L’homme sot partit et pendant tout le chemin, pour ne pas oublier sa mission, il ressassa:
    «Un boisseau de blé, un boisseau de blé…»
    A un moment, il rencontra un paysan qui l’apostropha:
    «Comment oses-tu me dire qu’il n’y a qu’un boisseau de blé? J’ai semé trois boisseaux dans mon champ. Et d’ailleurs, est-ce comme ça qu’il convient de saluer un paysan?
    - Alors comment dois-je te dire bonjour?
    - Dis plutôt que le Bon Dieu nous bénisse pour notre travail!
    - D’accord, la prochaine fois c’est ce que je dirai.»
    Il continua son chemin. Il vit au bord de la route deux hommes qui se bagarraient. Il s’approcha d’eux et enleva son chapeau.
    « Que le Bon Dieu vous bénisse pour votre travail!
    - Comment oses-tu nous dire une telle chose?
    - Alors, comment dois-je dire?
    - Dis plutôt que le Bon Dieu nous sépare!
    - D’accord, la prochaine fois je dirai comme ça.»
    Il reprit son chemin et rencontra un cortège de mariage. Les invités de la noce festoyaient, chantaient sur les charrettes attelées. La mariée et le fiancé étaient dans la première. Le sot sauta devant eux et dit:
    «Que le Bon Dieu vous sépare!
    - Nous venons de nous marier et tu nous souhaites déjà la séparation?
    - Alors, comment dois-je m’exprimer?
    - Tu aurais dû mettre ton chapeau sur ton bâton, tu aurais dû pousser des acclamations. «Hourrah, hourrah!»
    - D’accord, la prochaine fois je ferai comme ça.»
     
    Il continua son chemin .Il vit que deux bouchers menaient six cochons en direction de la ville. L’imbécile mit son chapeau sur son bâton et cria fort: «Hourrah! Hourrah!»
    Les bouchers avaient déjà du mal à conduire leurs cochons, qui fonçaient à gauche, à droite. Mais quand ils entendirent le cri de cette godiche, ils partirent dans toutes les directions.
     
    Le sot s’était pris des volées un peu partout, mais c’est ici qu’il a pris la pire !
     

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  •  Légende Japonaise : YUKI ONNA

    Voici l'étrange histoire qu'on raconte dans un petit village de la province de Musashi.

    LEGENDE. mythologica - See more at: http://mythologica.fr/japon/yukionna.htm#sthash.3GvBPaYE.dpuf

     

    Alors qu'une effroyable tempête sévissait sur la forêt, le bucheron Mosaku et son apprenti Minokichi âgé de 18 ans, se réfugièrent dans une petite cabane au milieu de la forêt.

    Pendant la nuit, le feu dans la cheminée s'éteignit et le froid réveilla Minokichi. C'est alors qu'il vit dans la petite pièce une jeune femme vêtue d'un kimono blanc se pencher sur le vieux bûcheron et lui souffler son haleine glaciale au visage.

    Puis elle se retourna vers le jeune homme qui était tétanisé par la peur, mais elle fut prise de pitié et lui dit: " Je ne vous tuerai point si vous promettez de ne jamais raconter ce que vous avez vu ce soir ".

    Le lendemain matin Minokichi se réveilla et se rendit compte du décès de son patron mais il ne savait pas dire si, pendant cette terrible nuit il avait rêvé ou pas. Plus tard, le jeune apprenti rencontra une jeune fille fort belle qui se nommait Oyuki et qu'il ne tarda pas à épouser. Ils eurent de nombreux enfants et passèrent de merveilleuses années ensemble.

    Un jour, alors qu'il la regardait coudre, il lui raconta l'histoire de cette étrange nuit où il avait rêvé ou réellement rencontré la reine des neiges. Yuki Onna, car c'était elle, se mit en colère et l'abandonna;

    elle épargna sa vie en raison de leurs enfants mais elle lui promit de venir le châtier s'il n'était pas un bon père pour eux puis elle se transforma en une sorte de brouillard blanc et disparut par le trou de la cheminée. - See more at: http://mythologica.fr/japon/yukionna.htm#sthash.3GvBPaYE.dpuf

    Légende Japonaise : YUKI ONNA

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    http://mythologica.fr/japon/yukionna.htm


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  • CONTE "LES TROIS NOIX"

       

    CONTE "LES TROIS NOIX"

    Un partage d'Alice(Marcheuse) sur son blog planete

      

    Il était une fois un homme très pauvre. Il n'avait rien, à part ses trois enfants orphelins de mère.  

     

    Il n'avait rien à leur donner à manger.  

     

    Un jour, il leur dit : «Alors, mes enfants, partez où vous voulez parce que je ne peux plus subvenir à vos besoins. Je n'ai rien, je suis un homme pauvre.»  

     

    Les trois frères prirent la route et quand ils se trouvèrent à la croisée des chemins, ils se mirent d'accord que dans trois ans ils se rencontrent au même endroit et que chacun montre ce qu'il a obtenu pendant ces trois années.  

     

    Ils se séparèrent, et ils partirent dans des directions différentes.  

     

    Quand les trois ans furent passés, le plus jeune se dit qu'il devait rentrer à la maison.  

     

    Il était au service d'un vieil homme. Il faisait très honnêtement son travail, souvent même mieux que ce qu'il lui était demandé.  

     

    Un jour, il dit au vieil homme : - Eh bien, mon brave vieux, les trois années ont passé, je pars parce que je dois rencontrer mes frères. Donnes-moi le salaire que j'ai bien mérité.  

     

    Le vieil homme se leva et sortit trois cents pièces d'or ainsi que trois noix et il les déposa sur la table. - Tiens, fiston, si tu prends les pièces d'or, saches que je ne te les donne pas de bon coeur.  

     

    Mais si tu prends les noix, cela est bien, je te les donne de grand coeur.  

     

    Le jeune homme se dit : - S'il me donne les noix aussi volontiers que j'ai travaillé ici, alors je prendrai plutôt les noix. Il dit alors au vieil homme :  

     

    - Ne vous inquiétez pas, mon petit vieux ! Je prends les trois noix, parce que vous me les donnez de bon coeur et si nous sommes encore en vie, un jour je reviendrai peut-être chez vous.  

     

    - Que la paix et la chance t'accompagnent, fiston. Je sais que tu ne devras plus jamais revenir ici !», dit le vieil homme.  

     

    Le jeune homme alla à la croisée des chemins et rencontra ses frères. Ils s'interrogèrent sur leurs gains. Les deux aînés avaient beaucoup de pièces d'or.

      

    Quand ce fut le tour du benjamin, il montra les trois noix et il fut immédiatement accablé d'injures par ses frères.  

     

    - Ce n'est pas grave, j'aime les noix. Elles me conviennent très bien parce qu'on me les a données de bon coeur, se dit-il.  

     

    Les deux aînés chassèrent leur petit frère pour qu'ils ne rentrent pas ensemble à la maison.  

     

    Ils avaient peur de la colère de leur père qui ne pourrait pas s'empêcher de les réprimander en voyant les noix.  

     

    Le benjamin rentra dans la forêt pour laisser aller ses frères en premier, puis il les suivit.  

     

    Pendant la route, il eut subitement faim, mais il n'avait rien à manger.  

     

    Il arriva à un puits et se dit que puisqu'il manquait de nourriture, au moins il pourrait boire.  

     

    Mais quelle idée lui vint-elle à l'esprit ? Il pourrait casser une noix, la manger et boire ensuite. Comme ça, il se sentirait quand même mieux. Il sortit une noix de sa poche, mais quand il la cassa, il eut peur : Un troupeau de moutons commença à en sortir.  

     

    Les moutons avaient des clochettes autour de leur cou. Il y avait tant de moutons qu'il n'arrivait pas à les compter.  

     

    Oh! se dit-il, j'ai enfin quelque chose à rapporter à mon père !  Il oublia qu'il avait faim et soif ! Il voulait rentrer à la maison le plus rapidement possible.  

     

    Pendant la route, il pensa qu'il devrait casser une autre noix.  

     

    Quand il la cassa, des vaches et des boeufs commencèrent à en sortir, et en dernier lieu, deux boeufs magnifiques attelés à une charrette.  

     

    Il monta sur la charrette, et les moutons et les boeufs marchèrent doucement derrière lui comme s'ils le faisaient sur commande. Ils étaient tout près de la maison quand le jeune homme pensa à la troisième noix.  

     

    - Et si je la cassais et ne rentrais pas à la maison avec une noix entière ! se dit-il.

      

    Ainsi fit-il... Une belle fille en sortait. Quand il l'aperçut, il s'en réjouit tellement, qu'il ne savait plus où il était.

      

    Les deux aînés venaient de montrer leurs pièces d'or à leur père quand le benjamin rentra à la maison, avec un troupeau de moutons et de boeufs, avec une jolie fille sur la charrette, tirée par deux boeufs magnifiques.

     

     

    Les deux aînés eurent peur quand ils le virent, car leur frère n'avait que trois noix quand ils s'étaient séparés à la croisée des chemins.

     

      - Je vous ai bien dit qu'on m'avait donné les noix de bon coeur ! Il est impossible que l'argent seul soit capable de nous faire plaisir.

     

    Tout ce que vous voyez ici est sorti de trois noix. Maintenant riez, si vous pouvez !, dit le benjamin à ses frères.  

     

    Les aînés partirent pour aller voir le vieil homme. Mais ils ne le retrouvèrent jamais, et eux-mêmes ne rentrèrent plus jamais à la maison.

     

    Le benjamin resta avec son père et s'occupa de lui. Il vit encore aujourd'hui s'il n'est pas mort entre-temps, et il est en train de traire son troupeau de brebis.

     

    Andrea Molnàr : Contes merveilleux

     

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