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Par Partages le 27 Septembre 2015 à 05:42Par isdaelceret dans Accueil le 26 Février 2015 à 06:06
La légende des amandiers en fleur
Il était une fois, alors que l’Algarve était sous l’occupation des maures, un roi arabe, qui s’éprit d’une princesse qui venait du Nord. Elle était jeune et belle. Ses cheveux étaient couleur d’or et avaient les yeux bleus. Ils se marièrent et il y eu beaucoup de jours de fête dans tout le pays.
Mais avec le temps la princesse paraissait très malheureuse et son époux ne savait plus quoi faire pour la rendre joyeuse. Un jour, elle lui dit qu’elle avait la nostalgie des champs couverts de neige de sa terre natale.
Le roi eut une idée car il avait très peu peur de perdre sa jeune épouse. Il ordonna de planter des amandiers dans tout l’Algarve. Et quand vint le printemps avec tous les arbres en fleurs, il appela la princesse pour lui montrer, du haut des remparts du château, la campagne toute blanche. Elle pensa qu’elle voyait de la neige. Elle en fut si heureuse que sa tristesse disparut pour toujours.
Et c’est ainsi qu’à chaque printemps quand le pays se trouvait recouvert de toutes les fleurs d’amandier, la princesse se sentait heureuse, se souvenant de sa patrie lointaine.
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Par Partages le 8 Août 2015 à 09:11
Le miroir déformant
par Anton Techekhov (1860-1904)
Conte Russe
Nous entrâmes dans le salon, ma femme et moi. Il y régnait une odeur de mousse et d’humidité. Dès que nous fîmes de la lumière sur les murs qui n’en avaient pas vu depuis un siècle, des millions de souris et de rats se sauvèrent de tous côtés. La porte refermée derrière nous, nous sentîmes un souffle de vent agiter les papiers entassés dans les coins. La lumière nous permit de discerner des caractères anciens et des dessins datant du Moyen Age.
Les portraits de mes ancêtres tapissaient les murs verdis par le temps. Ils nous regardaient d’un air sévère et dédaigneux comme s’ils avaient voulu dire : «Tu mérites une correction, mon petit ! ».
Nos pas résonnaient dans toute la maison. Le même écho qui répondait jadis à mes aïeux renvoyait le bruit de ma toux.
Le vent gémissait et hurlait. Un bruit de sanglots sortait de la cheminée, et l’on y discernait une sorte de désespoir. De grosses gouttes de pluie frappaient les vitres opaques et sombres et leur son éveillait la tristesse.
« O ancêtres ! dis-je avec un soupir entendu. Si j’étais écrivain, j’écrirais un long roman rien qu’en regardant vos portraits. Chacun de ces vieillards a été jeune, tous ces hommes et ces femmes ont vécu leur roman d’amour… et quel roman ! Regarde par exemple cette vieille, ma bisaïeule. Cette femme laide et disgracieuse a son histoire, une histoire fort intéressante. Vois-tu ce miroir accroché dans le coin ? demandai-je à ma femme en lui montrant un grand miroir encadré de bronze noirci, près du portrait de ma bisaïeule.
« Ce miroir a des propriétés magiques : il a causé la perte de mon arrière-grand-mère. Elle l’avait payé très cher et elle ne s’en sépara pas jusqu’à sa mort. Elle s’y regardait nuit et jour, sans arrêt, même pendant les repas, et l’emportait le soir dans son lit. En mourant elle avait demandé qu’on le mette dans son cercueil. Et si sa prière n’a pas été exaucée, c’est que le miroir était trop grand et n’entrait pas dans la bière.
Lire le suite en cliquant sur le lien suivant :
http://augredesbalades.canalblog.com/archives/2015/07/01/32265936.html
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Par Partages le 28 Juin 2015 à 19:41
Publié le 1 Janvier 2015
Un roi africain avait un ami d'enfance qui était très proche de lui. Cet ami avait une habitude curieuse, quel que soit l'événement qui lui arrivait dans la vie, positif ou négatif, il disait toujours:
- Tout est grâce !
Un jour, le roi et son ami partirent à la chasse. Son ami prépara les fusils pour le roi. Mais il fit sans doute une bêtise, car un des fusils explosa dans les mains du roi et le priva de son pouce. Au moment où cet accident arriva, l'ami dit, comme d'habitude :
- " Tout est grâce " !
A cela le roi, qui était vraiment en colère, lui répondit
- " Non, il n'y a aucune grâce en cela ", et en donna la preuve à son ami en le jetant en prison.
Un an plus tard, comme le roi allait chasser hors de son royaume, des cannibales le capturèrent et le firent prisonnier dans leur village. Ils l'attachèrent à un tronc d'arbre, mirent du bois autour de lui, et s'apprêtaient à le faire griller vif pour le manger... Mais, au moment où ils allaient mettre le feu, ils s'aperçurent qu'il lui manquait un pouce. Une de leurs croyances disait qu'en le mangeant, il leur arriverait la même chose, aussi ils détachèrent le roi et le laissèrent s'en aller.
Sur le chemin du retour, exténué, choqué, le roi se souvint des circonstances dans lesquelles il avait perdu son pouce. A peine arrivé, il se fit conduire à la prison pour parler à son ami.
- " Tu avais raison, mon ami, dit-il, c'était une grâce que je perde mon pouce."
Et il lui conta sa mésaventure.
- " Je te supplie de me pardonner de t'avoir laissé croupir en prison pendant si longtemps. C'était mal de ma part de t'avoir fait cela.
" Son ami lui répondit gentiment :
- " Mais non, au contraire tout est grâce ! "
- " Qu'est-ce que tu veux dire ? Comment le fait de te jeter en prison, toi, mon ami, pourrait-il être une grâce " ?
- " En fait, si je n'avais pas été en prison j'aurais été avec toi et les cannibales m'auraient mangé."
Ce qui nous arrive dans la vie ne semble pas toujours avoir de sens. Mais parfois, ce que nous jugeons sur le moment négatif peut s'avérer être plus tard une bénédiction. .....un mal pour un bien !
source : http://henrylucienmerle.over-blog.com/tag/textes%20et%20nouvelles%20d%27aujourd%27hui/
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