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    Trouvé sur

    Légende portugaise 

    Trouvé sur portugalmania.com

     

    http://www.portugalmania.com/legendes-histoires/legende-coq.htm

     


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  • Il était une fois, un prince maure qui régnait sur le royaume de Silves, à l'époque où tout le sud de la péninsule ibérique était sous occupation arabo-musulmane. On le disait bon, savant, raffiné et aimé de ses sujets.

    Un jour, un drakkar viking vint aborder les côtes de ce pays que l'on nomme aujourd'hui l'Algarve. Ces gens venus du nord espéraient obtenir les faveurs du prince et lui amenaient un grand nombre de présents. 

    Parmi les cadeaux se trouvaient des esclaves et parmi eux il y avait une jeune femme blonde dont la beauté toucha aussitôt le cœur du souverain.

    Il s'agissait de Gilda, la fille d'un roi dont les terres avaient été pillées et brûlées...

    Ses yeux et ses gestes ne reflétaient pourtant ni colère ni amertume. La princesse était douce et gracieuse. Les jours passant le prince en tomba éperdument amoureux, si amoureux qu'il finit par l'épouser. 

    On dit que les fêtes données à cette occasion durèrent un mois. Elles firent grande impression et on en parla bien au-delà des frontières. 

    Le prince et Gilda vécurent heureux pendant toute une année puis le délicat sourire de la jeune femme s'effaça peu à peu et son regard se fit de plus en plus triste.

    La princesse murmurait toujours le même mot dans son sommeil et le prince s'en inquiéta.

    Il fit venir devant lui, un de ses serviteurs originaire du nord et lui demanda la signification des paroles que prononçait la belle Gilda toutes les nuit lorsqu'elle était endormie.

    - " Ce mot, mon seigneur, signifie : neige ! " répondit-il.

    La princesse avait donc la nostalgie de son pays enneigé et elle se mourait de mélancolie.

    Le prince était malheureux et avait besoin de réfléchir, il prit son plus beau pur sang et alla galoper sur les collines des alentours.

    Il chevaucha son étalon pendant des heures, s'enivrant d'air pur et de senteurs. On était à la fin du mois de janvier et le printemps commençait à se montrer. 

    Lorsque le prince, épuisé, sortit de ses pensées, il ouvrit les yeux et découvrit devant lui des champs d'amandiers à perte de vue. Les pétales de leurs petites fleurs volaient au vent puis se déposaient sur le sol pour former un immense tapis blanc et épais.

    Le prince sourit et pensa que Dieu était grand. Il venait de lui apporter la solution pour redonner le sourire à son épouse.

    Aussitôt rentré au château il convoqua ses agronomes. Il fit déraciner et replanter les amandiers dans la cour et les alentours de son palais.

    Le lendemain dans l'après-midi, lorsque les travaux furent finis, il mena la princesse jusqu'à la plus haute tour de l'Alhambra. 

    Quelle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit le sol d'une blancheur infinie.

    - De la neige ! s'écria-t-elle.

    La princesse mélancolique retrouva toute sa joie de vivre et offrit à son époux de merveilleux enfants blonds qui chaque année à la fin du mois de janvier, découvraient des champs couverts de neige dans un pays où il fait pourtant toujours doux.

    On dit que c'est en l'honneur de cette belle et grande histoire d'amour que l'Algarve est aujourd'hui la terre des amandiers.

     Source: http://isdaelceret.eklablog.com/legende-des-amandiers-a114834940

    La légende des amandiers en fleur

    Il était une fois, alors que l’Algarve était sous l’occupation des maures, un roi arabe, qui s’éprit d’une princesse qui venait du Nord. Elle était jeune et belle. Ses cheveux étaient couleur d’or et avaient les yeux bleus. Ils se marièrent et il y eu beaucoup de jours de fête dans tout le pays.

    Mais avec le temps la princesse paraissait très malheureuse et son époux ne savait plus quoi faire pour la rendre joyeuse. Un jour, elle lui dit qu’elle avait la nostalgie des champs couverts de neige de sa terre natale.

    Le roi eut une idée car il avait très peu peur de perdre sa jeune épouse. Il ordonna de planter des amandiers dans tout l’Algarve. Et quand vint le printemps avec tous les arbres en fleurs, il appela la princesse pour lui montrer, du haut des remparts du château, la campagne toute blanche. Elle pensa qu’elle voyait de la neige. Elle en fut si heureuse que sa tristesse disparut pour toujours.

    Et c’est ainsi qu’à chaque printemps quand le pays se trouvait recouvert de toutes les fleurs d’amandier, la princesse se sentait heureuse, se souvenant de sa patrie lointaine.


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  • trouvé sur http://augredesbalades.canalblog.com/archives/2015/07/01/32265936.html

    Le miroir déformant

    par Anton Techekhov (1860-1904)

    Conte Russe

     

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    de l'autre cote du miroir

    Nous entrâmes dans le salon, ma femme et moi. Il y régnait une odeur de mousse et d’humidité. Dès que nous fîmes de la lumière sur les murs qui n’en avaient pas vu depuis un siècle, des millions de souris et de rats se sauvèrent de tous côtés. La porte refermée derrière nous, nous sentîmes un souffle de vent agiter les papiers entassés dans les coins. La lumière nous permit de discerner des caractères anciens et des dessins datant du Moyen Age.

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    allegorie a la vanite peinture 1633 jan miense molenaer

    Les portraits de mes ancêtres tapissaient les murs verdis par le temps. Ils nous regardaient d’un air sévère et dédaigneux comme s’ils avaient voulu dire : «Tu mérites une correction, mon petit ! ».

    Nos pas résonnaient dans toute la maison. Le même écho qui répondait jadis à mes aïeux renvoyait le bruit de ma toux.

    Le vent gémissait et hurlait. Un bruit de sanglots sortait de la cheminée, et l’on y discernait une sorte de désespoir. De grosses gouttes de pluie frappaient les vitres opaques et sombres et leur son éveillait la tristesse.

    « O ancêtres ! dis-je avec un soupir entendu. Si j’étais écrivain, j’écrirais un long roman rien qu’en regardant vos portraits. Chacun de ces vieillards a été jeune, tous ces hommes et ces femmes ont vécu leur roman d’amour… et quel roman ! Regarde par exemple cette vieille, ma bisaïeule. Cette femme laide et disgracieuse a son histoire, une histoire fort intéressante. Vois-tu ce miroir accroché dans le coin ? demandai-je à ma femme en lui montrant un grand miroir encadré de bronze noirci, près du portrait de ma bisaïeule.

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    mirror mirror

    « Ce miroir a des propriétés magiques : il a causé la perte de mon arrière-grand-mère. Elle l’avait payé très cher et elle ne s’en sépara pas jusqu’à sa mort. Elle s’y regardait nuit et jour, sans arrêt, même pendant les repas, et l’emportait le soir dans son lit. En mourant elle avait demandé qu’on le mette dans son cercueil. Et si sa prière n’a pas été exaucée, c’est que le miroir était trop grand et n’entrait pas dans la bière.

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  • Publié le 1 Janvier 2015

    Un roi africain avait un ami d'enfance qui était très proche de lui. Cet ami avait une habitude curieuse, quel que soit l'événement qui lui arrivait dans la vie, positif ou négatif, il disait toujours:

    - Tout est grâce ! 

    Un jour, le roi et son ami partirent à la chasse. Son ami prépara les fusils pour le roi. Mais il fit sans doute une bêtise, car un des fusils explosa dans les mains du roi et le priva de son pouce. Au moment où cet accident arriva, l'ami dit, comme d'habitude :

    - " Tout est grâce " !

    A cela le roi, qui était vraiment en colère, lui répondit

    - " Non, il n'y a aucune grâce en cela ", et en donna la preuve à son ami en le jetant en prison.

    Un an plus tard, comme  le roi allait chasser hors de son royaume, des cannibales le capturèrent et le firent prisonnier dans leur village. Ils l'attachèrent à un tronc d'arbre, mirent du bois autour de lui, et s'apprêtaient à le faire griller vif pour le manger... Mais, au moment où ils allaient mettre le feu, ils s'aperçurent qu'il lui manquait un pouce. Une de leurs croyances disait qu'en le mangeant, il leur arriverait la même chose, aussi ils détachèrent le roi et le laissèrent s'en aller.

    Sur le chemin du retour, exténué, choqué, le roi se souvint des circonstances dans lesquelles il avait perdu son pouce. A peine arrivé, il se fit conduire à la prison pour parler à son ami.

    - " Tu avais raison, mon ami, dit-il, c'était une grâce que je perde mon pouce."

    Et il lui conta sa mésaventure. 

    -  " Je te supplie de me pardonner de t'avoir laissé croupir en prison pendant si longtemps. C'était mal de ma part de t'avoir fait cela.

    " Son ami lui répondit gentiment  :

    - " Mais non, au contraire tout est grâce ! "

    - " Qu'est-ce que tu veux dire ? Comment le fait de te jeter en prison, toi, mon ami, pourrait-il être une grâce " ? 

    - " En fait, si je n'avais pas été en prison j'aurais été avec toi et les cannibales m'auraient mangé."

    Ce qui nous arrive dans la vie ne semble pas toujours avoir de sens. Mais parfois, ce que nous jugeons sur le moment négatif peut s'avérer être plus tard une bénédiction. .....un mal pour un bien !

     

    source : http://henrylucienmerle.over-blog.com/tag/textes%20et%20nouvelles%20d%27aujourd%27hui/


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