• Petit conte allemand…

    Trouvé sur oceanelle.wordpress.com

    Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d’une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s’accrochait timidement à un brin d’herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.

    La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s’adresser à une personne d’aussi noble origine.

    Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.
    – Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages.
    – Merci, répondit le diamant avec hauteur.
    En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.

    – Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.

    Le diamant partit d’un éclat de rire méprisant.
    – Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu’attendre d’un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu’un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s’esclaffait.
    – Mais, monseigneur, il me semblait. Sa beauté n’est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.
    – Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l’imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n’est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c’est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n’y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m’adore.
    Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre,
    tant elle était humiliée.

    Trouvé sur oceanelle.wordpress.com


    Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.
    – Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d’eau n’est qu’un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif.
    – En vérité ! Le monde ne s’en consolera jamais, ricana le diamant.
    Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.
    – Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.

    L’alouette releva la tête.
    – Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie.
    – Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d’herbe dans le gosier altéré de l’alouette.

    – Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n’oublierai pas.
    Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.


    votre commentaire
  • Trouvé sur

    Conte de l’Amour et du temps

     

    Il était une fois, une île où tous les différents sentiments vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l'Amour y compris.

    Un jour on annonça aux sentiments que l'île allait couler. Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent. Seul l'Amour resta.

    L'Amour voulait rester jusqu'au dernier moment. Quand l'île fut sur le point de sombrer, l'Amour décida d'appeler à l'aide.

     

    La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux bateau. L'Amour lui dit :

    “Richesse, peux-tu m'emmener ?”

    “Non car il y a beaucoup d'argent et d'or sur mon bateau. Je n'ai pas de place pour toi.”

     

    L'Amour décida alors de demander à l'Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau :

    “Orgueil, aide moi je t'en prie !”

    “Je ne puis t'aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau.”

     

    La Tristesse étant à côté, l'Amour lui demanda,

    “Tristesse, laisse moi venir avec toi.”

    “Ooh… Amour, je suis tellement triste que j'ai besoin d'être seule !”

     

    Le Bonheur passa aussi à côté de l'Amour, mais il était si heureux qu'il n'entendit même pas l'Amour l'appeler !

     

    Soudain, une voix dit :

    “Viens Amour, je te prends avec moi.”

    C'était un vieillard qui avait parlé. L'Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu'il en oublia de demander son nom au vieillard.

     

    Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s'en alla. L'Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir :

    “Qui m'a aidé ?”

    “C'était le Temps” répondit le Savoir.

    “Le Temps ?” s'interrogea l'Amour. “Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé ?”

    Le Savoir sourit plein de sagesse et répondit :

    “C'est parce que Seul le Temps est capable de comprendre combien l'Amour est important dans la Vie.”


    En savoir plus sur http://desjolieschoses.e-monsite.com/pages/beaux-textes/conte-de-l-amour-et-du-temps.html#1k0GiCWoPGEg1z0S.99


    votre commentaire
  • Trouvé sur bonheurpourtous.com

                                   Le plus beau cadeau

    Faire le plus beau cadeau à quelqu'un :
    Ce n'est pas l'aider,
    Ce n'est pas combler ses désirs,
    Ce n'est pas lui apporter la sécurité,
    Ce n'est pas l'Aimer. NON.

     

    C'est lui donner sa liberté,
    C'est l'accompagner quels que soient ses choix,
    C'est lui montrer sa propre lumière,
    C'est croire en lui,
    ET SURTOUT,
    C'est être à son écoute et lui donner l'occasion de s'Aimer...

     

    Benoît, http://cocreateur.blogs.psychologies.com

     

    source : http://www.bonheurpourtous.com/botext/leplusbeaucadeau.html


    votre commentaire
  •  

    Trouvé sur bonheurpourtous.com

    Lcithardbonheur

    C'était un homme droit et sincère qui cherchait le chemin du bonheur, qui cherchait le chemin de la vérité. Il alla un jour trouver un vénérable maître soufi dont on lui avait asuré qu'il pourrait les lui indiquer. Celui-ci l'accueillit aimablement devant sa tente et, après lui avoir servi le thé à la menthe, lui révéla l'itinéraire tant attendu : « C'est loin d'ici, certes, mais tu ne peux te tromper : au coeur du village que je t'ai décrit, tu trouveras trois échoppes. Là te sera révélé le secret du bonheur et de la vérité. »

    La route fut longue. Le chercheur d'absolu passa maints cols et rivières. Jusqu'à ce qu'il arrive en vue du village dont son coeur lui dit très fort : « C'est là le lieu ! Oui, c'est là ! » Hélas ! Dans chacune des trois boutiques il ne trouva comme marchandises que rouleaux de fils de fer dans l'une, morceaux de bois dans l'autre et pièces éparses de métal dans le troisième. Las et découragé, il sortit du village pour trouver quelque repos dans une clairière voisine.

    La nuit venait de tomber. La lune remplissait la clairière d'une douce lumière. Lorsque tout à coup se fit entendre une mélodie sublime. De quel instrument provenait-elle donc ? Il se dressa tout net et avança en direction du musicien. Lorsque, stupéfaction, il découvrit que l'instrument céleste était une cithare faite de morceaux de bois, des pièces de métal et des fils d'acier qu'il venait de voir en vente dans les trois échoppes du village.

    A cet instant, il connut l'éveil. Et il comprit que le bonheur est fait de la synthèse de tout ce qui nous est déjà donné, mais que notre tâche d'hommes intérieurs est d'assembler tous ces éléments dans l'harmonie.

    Conte soufi

    source : http://www.bonheurpourtous.com/botext/lacithar.html


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique