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La vierge
23 aout - 22 septembre
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La fête de l'Ascension
pour les chrétiens
(catholiques, protestants, orthodoxes)
La fête de Pentecôte
(selon calendrier en mai ou juin)
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et pour nous, l'occasion de nous offrir de belles images de muguet
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L'anneau d'or
Un écolier vint trouver son professeur pour lui parler d'un problème :
- Je viens vous voir, car je n'ai pas la force d'affronter mon problème tout seul. Ils disent que je ne sers à rien, que je ne fais rien de bien, que je suis bête et idiot. Comment puis-je devenir meilleur ? Que puis-je faire pour qu'on m'apprécie ?Le professeur, sans lui jeter un regard, lui dit :
- Je suis vraiment désolé mon garçon. Pour l'instant, je dois résoudre mon propre problème. Ensuite, peut-être...Faisant une pause, il dit :
- Si tu m'aides à résoudre mon problème rapidement, je pourrai peut-être ensuite t'aider à résoudre le tien.
- Bien sûr, professeur, dit le garçon. Mais il se sentit aussitôt dévalorisé.Le professeur ôta un anneau de son petit doigt et lui dit :
- Prends ton cheval et va sur le marché. Tu devras vendre cet anneau pour moi car je dois rembourser une dette. Evidemment, tu devras en obtenir le maximum, mais ne le vends surtout pas en dessous d'une pièce d'or. Va et reviens avec l'argent le plus rapidement possible.Le garçon prit l'anneau et s'en alla. Quand il arriva sur le marché, il commença à le proposer aux marchands. Ils paraissaient très intéressés et attendaient de savoir combien le jeune garçon en demandait. Dès qu'il parlait de la pièce d'or, certains éclataient de rire, d'autres partaient sans même le regarder. Seul un vieillard fut assez aimable pour lui expliquer qu'une pièce d'or avait beaucoup trop de valeur pour acheter une bague. Voulant aider le jeune garçon, on lui proposa une pièce de bronze, puis une pièce d'argent. Mais le garçon suivait les instructions de son professeur de ne rien accepter en dessous d'une pièce d'or, et déclina toutes les offres.
Après avoir proposé le bijou à tous les passants du marché, et abattu par son échec cuisant, il remonta sur son cheval et rentra. Le jeune garçon aurait voulu avoir une pièce d'or pour acheter lui-même cet anneau, libérant ainsi son professeur afin qu'il puisse ainsi lui venir en aide à son tour avec ses conseils.
Il arriva vers le professeur et lui dit :
- Professeur, je suis désolé, mais je n'ai pas réussi à obtenir ce que vous m'aviez demandé. J'aurais pu récupérer 2 ou 3 pièces d'argent, mais je crois que l'on ne peut pas tromper quelqu'un sur la valeur de cette bague.
- C'est très important ce que tu me dis, mon garçon, rétorqua le professeur en souriant. Tout d'abord, nous devons connaître la vraie valeur de cet anneau. Remonte à cheval et va chez le joaillier. Qui mieux que lui connaîtra sa vraie valeur ? Mais peu importe ce qu'il t'en offrira, ne le vends pas. Reviens ici avec mon anneau.Le garçon alla trouver le joaillier et lui tendit l'anneau pour qu'il l'examine. Le joaillier le scruta à la loupe, le pesa et lui dit :
- Dis à ton professeur que, s'il veut le vendre aujourd'hui, je ne peux lui donner que 58 pièces d'or.
- 58 pièces d'or !! S'exclama le jeune garçon.
- Oui, répondit le joaillier, et je crois que dans quelque temps, je pourrai lui en offrir 70. Mais si la vente est urgente...Le garçon courut tout excité chez le professeur pour lui raconter ce qui s'était passé. Le professeur le fit asseoir et, après avoir écouté l'enfant, il lui dit :
- Tu es comme cet anneau d'or, un joyau de grande valeur et unique. Seulement, sa valeur ne peut être reconnue que par un spécialiste. Tu pensais que n'importe qui pouvait découvrir sa vraie valeur ?Tout en parlant, il remit son anneau à son doigt :
- Nous sommes tous comme ce bijou. D'une très grande valeur et uniques. Et nous allons sur tous les marchés de la vie en espérant que des personnes inexpérimentées reconnaissent notre valeur.Anonyme
source : http://www.bonheurpourtous.com/botext/batisseur_pont.html
Le maître et l’élève
En Inde, dans une région proche du Tibet, il était une fois un maître et son élève.
Quand le maître et l’élève eurent débattu des conditions pratiques d’usage, le maître commença son enseignement. Il dit à son élève :
– Tu dois être fort. Va chercher qui tu es.
L’élève partit chercher la force et un an plus tard, il revint voir son maître et lui dit :
– Je suis fort.
Pour montrer sa force, il pris un roc qu’il aurait été incapable de déplacer une année auparavant, le leva au-dessus de sa tête et le fracassa en mille morceaux sur le sol.
– Très bien, dit le maître, tu es fort. Maintenant, tu dois être intelligent, va chercher qui tu es.
L’élève partit chercher l’intelligence et trois ans plus tard, il revint voir son maître et lui dit :
– Je suis intelligent.
Le maître lui donna un texte très volumineux
-Tu viens m’en parler dans trois heures
Ce temps écoulé, le maître et l’élève parlèrent de l’ouvrage, d’égal à égal, jusqu’au lever du jour. Le maître à ce moment-là dit :
-Tu dois être sensible. Va chercher qui tu es…
L’élève partit et son absence dura dix ans.
A son retour, il montra au maître toute sa sensibilité.
– Très bien, dit le maître, tu es fort, intelligent et sensible, tu dois aussi être rigoureux…
L’élève lui coupa la parole et poursuivit :
– Je suis qui je suis.
– Je n’ai plus rien à t’apprendre, répondit le maître. Va, ton chemin est bien le tien.
Inspiré d’un vieux conte hindou
Les légendes continuent, même à l'heure du micro-ordinateur, de l'Internet et des nouvelles technologies, à alimenter notre imaginaire.
Les légendes québécoises ont eu et ont encore souvent un rapport avec la religion et la pratique du culte. On y retrouve bien sûr des fantômes et des revenants. Le diable, symbole du mal, est souvent présent et bon nombre de fois, se fait rouler par les humains, malgré les nombreux pactes qu'il signe avec eux en échange de leur âme.
Le mythe ou l'exaltation des hommes forts a aussi été une constante à travers les siècles. Le Québec n'a pas échappé à cette règle.
Et que dire du rôle des premières nations dans l'histoire québécoise!
Dans cette rubrique, je veux vous présenter des légendes recueillies dans différentes régions du Québec. Je vous les raconte comme on me les a racontées.
Grand-Mère est une ancienne ville du Québec, elle fut fusionnée à la ville de Shawinigan en 2002[. L'ancienne municipalité est située dans le secteur nord de la nouvelle ville, à l'ouest de la rivière Saint-Maurice, et à 45 km au nord de Trois-Rivières. La population de Grand-Mère est d'environ 15 000 habitants. Sa superficie est de 63 km².
Vous vous êtes toujours demandé d'où vient le drôle de nom attribué à cette ville de chez nous ? Voici l'une des explications des plus romantiques, sûrement la préférée des habitants de la Mauricie.
La localité tire son nom d'un rocher en forme de vieille femme.
Photo: https://fr.wikipedia.org
Et, bien sûr, je vous raconte cette légende du "Rocher de Grand-Mère" comme on me l'a racontée.
Sur un rocher, au centre des chutes, les amoureux se firent la promesse d'être fidèles quoi qu'il arrive. Puis le brave partit pour sa grande chasse mais il n'en revint jamais.
Sa fiancée guetta son retour toute sa vie. Devenue vieille, elle pria le Grand Esprit de laisser un signe d'adieu à son amoureux. Quand elle mourut, un grand éclair frappa le rocher au milieu des chutes. Cela sculpta la figure de la vieille Amérindienne qui regardait toujours au loin.
Voilà pourquoi les Algonquiens nommaient cette chute "Kokomis", c'est-à-dire "ta grand-mère", de là le toponyme de la ville de Grand-Mère, fondée en 1898.
Quinze ans plus tard, le rocher fut transporté dans un parc municipal pour faire place à une centrale hydroélectrique. Si vous êtes de passage à Grand-Mère, ne manquez pas d'aller admirer ce rocher !
Source: http://www.tourismemauricie.com/
lien vers ma source : http://legrenierdebibiane.com/trouvailles/legendes/grandmere/legende.html
Voici l'histoire de deux frères qui s'aimaient beaucoup et vivaient en parfaite harmonie dans leur ferme jusqu'au jour où un conflit éclata entre eux.Les deux frères vivaient du travail de leurs champs. Ils cultivaient ensemble et récoltaient ensemble. Ils avaient tout en commun. Tout commença par un malheureux malentendu entre eux. Mais peu à peu, le fossé se creusa jusqu'au jour où il y eut une vive discussion puis un silence douloureux qui dura plusieurs semaines.
Un jour quelqu'un frappa à la porte du frère aîné. C'était un homme à tout faire qui cherchait du travail. Quelques réparations à faire...
- Oui, lui répondit-il, j'ai du travail pour toi. Tu vois, de l'autre côté du ruisseau vit mon frère cadet. Il y a quelques semaines, il m'a offensé gravement et nos rapports se sont brisés. Je vais lui montrer que je peux aussi me venger. Tu vois ces pierres à côté de ma maison ? Je voudrais que tu en construises un mur de deux mètres de haut, car je ne veux plus le voir.L'homme répondit :
- Je crois que je comprends la situation.L'homme aida son visiteur à réunir tout le matériel de travail puis il partit en voyage le laissant seul pendant toute une semaine.
Quelques jours plus tard, lorsqu'il revint de la ville, l'homme à tout faire avait déjà terminé son travail. Mais quelle surprise ! Au lieu d'un mur de deux mètres de haut, il y avait un pont. Précisément à ce moment, le frère cadet sortit de sa maison et courut vers son aîné en s'exclamant :
- Tu es vraiment formidable ! Construire un pont alors que nous étions si fâchés ! Je suis fier de toi !Pendant que les deux frères fêtaient leur réconciliation, l'homme à tout faire ramassa ses outils pour partir.
- Non, attends ! lui dirent-ils. Il y a ici du travail pour toi.Mais il répondit :
- Je voudrais bien rester, mais j'ai encore d'autres ponts à construire...Anonyme
source : http://www.bonheurpourtous.com/botext/batisseur_pont.html