•  Métamorphose

     J’ai fermé mon visage

    À toute beauté

    Je ne souris plus

    Introspectif abusif

    Aveuglé de soi

     

    Je n’écoute plus

    Le merle moqueur

    Ni les rires d’enfant

    Ni le chant des cieux

    Englué en moi

     

    Je ne goûte plus

    La fraîcheur de l’eau

    Ni l’odeur de rose

    Caressant le néant

    Je clos mon âme

     

    Dans la nuit de moi-même

    La métamorphose advient

    Avenir imprescriptible

    Devenir imprévisible

     

    Écoutez battre mon cœur

    Affolé d’ignorance

     

     (Malices)

    13/05/2017


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  • Charles BAUDELAIRE   (1821-1867)

    A une passante

    La rue assourdissante autour de moi hurlait.
    Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
    Une femme passa, d’une main fastueuse
    Soulevant, balançant le feston et l’ourlet ;

    Agile et noble, avec sa jambe de statue.
    Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
    Dans son oeil, ciel livide où germe l’ouragan,
    La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

    Un éclair… puis la nuit ! – Fugitive beauté
    Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
    Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?

    Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être !
    Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
    Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais !


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  • Un partage d'Eliane

     
       
    PAUVRE ENFANT
    Tu as posé tes yeux
    Sur un enfant malheureux
    Toi tu étais tellement heureux
    Tu as réussi à le faire rire
    Sans qu'il ne puisse souffrir
    Tu as pu lui demander
    Pourquoi il pleurait
    Il n'a pu te répondre
    Car il n'était plus de ce monde
    Comme ta tristesse a été profonde
    @copyright Théma

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  • Trouvé sur planete

    Les Mots enveloppés ... tell me

    Trouvé sur planete


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  • J’ai perdu ma force et ma vie,

    et mes amis et ma gaité;

    j’ai perdu  jusqu’à la fierté                                                                                      

    qui faisait croire  à mon génie.                                                                              

    Quand j’ai connu la vérité,

    j’ai cru que c’était une amie;                                                                                   

    quand je l’ai comprise et sentie,                                                                               

    j'en étais déjà dégoûté

    Et pourtant elle est éternelle,

    et ceux qui sont passés prés d’elle

    ici bas ont tout ignoré.

    Dieu parle et il faut qu’on lui réponde.

    Le seul bien qui me reste au monde,

    est d’avoir quelque fois pleuré.

                                                                                                                                                         tristesse   d’Alfred de Musset.

     

    source : http://daisynella.unblog.fr/page/2/

     

                                                                                        


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