•  

    Pâques : fête chargée de symboles

    Pâques : fête chargée de symboles
    et pétrie de légendes
    (D’après « Les fêtes légendaires », paru en 1866
    et « Le Petit Journal illustré », paru en 1932)
    Publié le SAMEDI 4 AVRIL 2015, par LA RÉDACTION
     
    Fête célèbre entre toutes, Pâques marque la résurrection du Christ, et s’accompagne d’une renaissance de la nature elle-même, longtemps engourdie sous son immense linceul de neige. Comme toute fête, elle est caractérisée par des symboles, que ce soit l’agneau, les oeufs — rouges à l’origine —, mais encore de nombreuses légendes parmi lesquelles celle de ces cloches qui arrachées de leur église sous la Révolution y revinrent miraculeusement, ou encore celle de ces possédés du diable venant chaque année à la Sainte-Chapelle pour s’en délivrer

    D’où vient son nom ?... Demandons-le aux savants... Ils nous répondront que le mot hébreu paschah signifie « passage », et que la Pâque fut créée par Moïse pour rappeler la sortie d’Egypte et le passage de la mer Rouge. Pâques fut donc une fête juive avant de devenir une fête chrétienne. Ce jour-là, dans les familles juives, on tuait le mouton gras et on le mangeait en famille. Les traditions de bonne chère sont celles qui se transmettent le plus sûrement d’âge en âge. Celle du mouton passa d’une religion à l’autre. Jusqu’au XVIesiècle, on apportait dans les églises des agneaux tout rôtis que le prêtre bénissait et qui servaient de plat de résistance le jour de Pâques.

    Œufs de Pâques
    Plus tard, l’usage se répand, parmi la noblesse, d’échanger des oeufs qui sont de véritables joyaux. Le roi en distribue de pleines corbeilles à ses courtisans. Boucher adorna de compositions libertines des œufs de Pâques destinés à Mme Victoire, fille de Louis XV. Pourquoi les oeufs de Pâques sont-ils traditionnellement rouges ?... Voici ce que conte, à ce propos, un ancien membre de l’Ecole d’Athènes, savant avisé et grand voyageur. Ce savant, au cours d’un voyage de recherches archéologiques en Epire, s’arrêta un jour au couvent grec des Saints-Pères. Conduit par un moine, il vit, dans l’église dit monastère, toute une série de-tableaux dont les sujets étaient empruntés à l’Ancien et au Nouveau Testament.

    « Afin de ne pas scandaliser le bon Père, racontait-il, je m’efforçais de lui montrer que tous les sujets que représentaient ces peintures m’étaient familiers ; et l’excellent religieux qui d’abord avait pris un air soupçonneux, commençait à me considérer avec sympathie, lorsqu’un dernier tableau me fit hésiter. J’apercevais bien un personnage présentant le type traditionnel de saint Pierre. En face de lui, une femme tenait à deux mains un tablier relevé et l’ouvrait pour montrer au prince des apôtres un objet que je ne distinguais pas dans la demi-obscurité de l’église.

    — Et celui-ci, demandai-je, que représente-t-il ?
    — Comment ! tu ne le connais-pas ?
    — Non !
    — Tu ne vois pas que c’est sainte Madeleine montrant à saint Pierre ses œufs rouges ?
    — Quels oeufs rouges ?
    — Tu ne sais donc pas que saint Pierre, allant en hâte au tombeau, se croisa avec sainte Madeleine qui en revenait ?
    — Certes si, je sais cela... Mais les œufs ?
    — Alors, tu sais que sainte Madeleine dit à saint Pierre que le Christ était ressuscité ?... Mais que répondit-il ?... Il répondit — car tu sais qu’il était incrédule — il répondit qu’il croirait cela quand les œufs de poule seraient rouges. Or, la sainte femme portait des œufs dans son tablier. (Le bon moine n’expliquait pas pourquoi elle s’était chargée de ces objets fragiles pour courir au tombeau... Mais n’importe !... il n’y aurait plus de légende possible s’il fallait tout expliquer). Madeleine ouvrit donc son tablier : les oeufs étaient devenus rouges, et saint Pierre fut forcé de croire à la résurrection. Voilà, conclut le révérend Père, pourquoi, à Pâques, on fait des oeufs rouges. »

     

    Source :  http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article5725

     


    votre commentaire
  • Coutumes de Pâques : les cloches

    Cloches de Pâques


    Mais Pâques n’est pas seulement le jour des œufs, c’est aussi le jour des cloches, le jour où, après un long silence, elles recommencent à frapper l’air de leurs chants harmonieux. Les habitants des grandes villes ne s’aperçoivent guère que les cloches se sont tues. A Paris, même au voisinage des églises, c’est à peine si l’on entend les plus gros bourdons. Mais, dans les campagnes, la voix des cloches est une voix familière, et leur silence, non plus que leur réveil, ne passent inaperçus.

    La cloche est d’invention très ancienne : il est probable qu’elle est de provenance orientale et qu’elle ne fit son apparition en Occident que vers l’an 400 de notre ère. L’Italie, ou plutôt la Campanie, province de l’Italie méridionale, lui donna d’abord asile, et de là vint que les cloches prirent le nom de cette province, et que le clocheton où on les suspendait s’appelait « campanile ».

    L’usage des cloches se généralisa en Europe vers le VIIIe siècle, dans les églises et les monastères ; mais c’est seulement à partir des XIIe et XIIIe siècles qu’on leur donna de grandes dimensions et un poids considérable pour obtenir des sons graves et puissants.

    Pâques est donc, depuis au moins huit ou neuf siècles, la fête des cloches et le jour solennel où les sonneurs, de toute la force de leurs bras, mettent en branle campanes et bourdons. Le sonneur, ce jour-là, est le maître des régions éthérées ; il les emplit de la voix sonore de son carillon. En dépit d’un vieux dicton qui le représente comme un fervent ami de la dive bouteille, c’est surtout de musique aérienne que le sonneur se grise ce jour-là.

     

    source : http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article5725


    votre commentaire
  • Traditions roumaines

    Le 1 Mars (fête du Printemps)
    Ce jour-là les roumains fêtent avec joie le premier jour du printemps qui vient chasser l'hiver. C'est par des fleurs et par des "martisoare" que les gens manifestent leur bonheur. Un "martisor" (diminutif de "martie -mars") est une fine ganse formée de deux fils tressés, l'un blanc et l'autre rouge, auxquels on
    attache une petite figurine en bois ou en métal (un coeur, une lettre, une fleur, un ramonneur, un fer a cheval, ou un trèfle à quatre feuilles), qui joue le rôle de port-bonheur. On porte le "martisor" attache au revers des vestons ou noués au poignet.
    On offre d'habitude des "martisoare" aux femmes, (et aux hommes en Bucovina et souvent au nord de la Moldavie) et des fleurs de printemps (des perce-neiges et des violettes) avec le voeux d'avoir un printemps beau et ensoleille !
     
    Strigare peste sat (Les cris au dessus du village)

    Dans les villages de la Transylvanie, du Banat ou de l'Olténie, on pratique encore une vieille tradition, un jour avant le début du carême de Pâque (qui dure 40 jours). Les jeunes hommes d'un village se réunissent le soir sur une colline prés du village, allument de grands feux de buissons et de broussailles, se divisent en deux groupes et commencent un dialogue, en criant sur les nouvelles du village. Le but c'est de faire entendre les vertus des villageois, de critiquer les défauts et de nommer les jeunes femmes non-mariées, qui ne se sont pas distinguées dans la communauté pendant l'année passée. Toutes les filles dont on sait qu'elles sont paresseuses et ne balaient même pas la cour de leur maison, qu'elles désobeissent à leurs parents, qu'elles sont méchantes et infatuées s'entendent citer dans les cris des jeunes hommes auquels tous les villageois prêtent l'attention. Chaque fille dont on a crié le nom ce soir-là, ne pourra pas théoriquement se marier pendant l'annee en cours. Il y a pourtant des cas ou un jeune homme crie le nom d'une fille justement pour éloigner les autres prétendants de cette fille, afin qu'il puisse l'épouser ensuite sans problèmes! Par contre, les soirées peuvent finir dans une petite bagarre, si les parents d'une jeune fille déshonorée par les bans reconnaissent la voix du garcon qui a crie son nom. Ils attendent son retour dans le village et lui appliquent une correction, dans l'amusement général des autres:)

     

     
    Les Pâques roumaines

    En attendant les Pâques, la plus grande fete orthodoxe roumaine, les Roumains préparent minutieusement pendant sept semaines leurs âmes et leurs habitations pour recevoir le mieux possible la nouvelle des Paques: "Jesus a ressuscité!" de nouveau pour éffacer les péchés des chrétiens. Les Roumains orthodoxes font le carême (manger seulement des plats végétariens) pendant 40 jours avant cette fête. La dernière semaine, "la Grande Semaine", est la plus importante. Ils vont a l'église chaque nuit, où ils écoutent les "vepres pascales". Le Grand Vendredi, les fidèles adorent une installation qui symbôlise le
    tombeau de Jésus, en lui apportant des fleurs, des oeufs ou du blé, des germes. le lendemain, le Grand samedi, les prêtres et les fidèles célèbrent à minuit l'Office de Résurrection du Christ,qui marque le début de la fête de Pâques et qui sera repris les trois jours suivants. Vers cet Office les fidèles apportent des bougies allumées. Une autre pratique qui se maintient encore c'est d'aller au cimetière avec ces bougies allumées, pour apporter a ceux qui sont morts la nouvelle de la résurrection, de sorte qu'aprés minuit, les
    tombes de chaque cimetière sont éclairées par ces petites bougies. Pendant la Grande Semaine, les femmes finissent le ménage de leurs maisons et de leurs cours, achètent des vêtement nouveaux qui seront habillés le dimanche de Paques et commencent a préparer le menu traditionnel. En premier lieu elles font orner des oeufs, qui sont un élément indispensable pour la commémoration de Jésus Christ et qui sont devenus le symbole de la résurrection de Jésus, qui s'est levé de son tombeau comme un oisillon éclos. Les femmes peignent les oeufs en rouge ou, le plus souvent, les ornent de plusieurs couleurs, de motifs floraux ou religieux, en faisant appel le plus souvent a tout leur talent pour bien les orner.C'est leur invention et leur imagination qui décident du choix des motifs décoratifs des oeufs. Elles préparent aussi le "cozonac" (sorte de brioche, mais beaucoup meilleure!) et aussi la "pasca", qui est un gateaux spécial pour les Paques (mélange de cozonac et de fromage de vache), et qui doit avoir une croix tressée dans la pate. Les autres plats traditionnels, comme le "bors"(le potage aigre), les "sarmale", le roti d'agneau, ou le "drob" (plat d'abats d'agneau mélangés à l'oignon vert et au fenouil) ne manquent pas au déjeuner de fête du dimanche de Paques, qui devrait reunir autour de la table tous les membres d'une famille.

     

    Udatul (L'arrosage)
    Au premier jour de Pâques, dans de nombreuses localités de la Transylvanie les jeunes hommes rendent visite a toutes les filles qui ne sont pas mariées et les arrosent avec de l'eau ou avec du parfum. A la campagne la malice des garcons les pousse jusqu'à verser un seau d'eau sur la tête des filles malchanceuses qui se promènent dans les rues! Dans les villes on préfère quand même le parfum, et, en en arrosant les filles, les garcons prononcent une sorte de poésie ou ils disent qu'ils sont venus arroser la fleur de la famille visitée pour qu'elle pousse belle et grande!

    (Merci à Ramona, étudiante à Iasi pour ces textes sur les traditions roumaines:)
     
    Ignatul (le 20 décembre on tue le cochon pour les fêtes à venir)
    Une grande effervescence règne dans les campagnes roumaines, le 20 décembre. C’est l’ « ignatul », le jour où on tue le cochon, en prévision des fêtes à venir et de l’hiver. La famille, les tantes, les cousins, les voisins, les amis sont mobilisés sous la direction d’un « homme de l’art », venu avec tous ses instruments et que l’on paye. Dès l’aube, pour pouvoir terminer avant la nuit, vite arrivée à cette époque, les femmes chauffent l’eau, apprêtent les ustensiles, alors que les hommes s’organisent pour tuer l’animal après avoir avalé une « tsuica fiarta » (tsuica brûlante). Auparavant, la tradition veut que l’on installe le dernier-né sur le cochon pour qu’il grandisse « gras si sanatos » (gras et en bonne santé) s’il s’agit d’un garçon, « grasa si frumoasa » (grasse et jolie) pour les filles… suivant les canons de beauté autrefois en vigueur. Toutes ces pratiques se réfèrent indistinctement au rites aussi bien dacs, grec, celtes, perses, plus païens que religieux, et visent à honorer tous ceux qui participent à l’événement. Commencent alors le dépeçage et les préparations. Les femmes lavent les intestins, la viande est passée au hachoir pour faire les « cârnati », ces saucisses que les Roumains apprécient lorsque leur goût est remonté avec de l’ail et du paprika, trouvant les nôtres fades. Avec les abats on confectionne les « caltabosi », et avec le sang, les « sângerete », boudins. Plusieurs de ces mets
    seront enfumés, pendant plusieurs jours, au-dessus d’un feu de bois. Les hommes préparent le lard. Du sel est mis sur les gros morceaux de viande pour les conserver, à moins qu’on ne les fasse frire dans la graisse… ou qu’on ne les installe directement dans le congélateur. Pas une goutte de graisse n’est perdue. Elle est versée dans de grands bocaux et remplacera l’huile pour les fritures à venir.
    La vessie est bien lavée, gonflée et donnée aux enfants pour jouer au ballon. Pendant toute la journée, on se partage les « soric », peau croustillante que l’on a fait frire et que l’on déguste avec de la tsuica. En fin d’après-midi, pour remercier tous ceux qui sont venus prêter la main, la « gospodina » (maîtresse de maison), a préparé, avec ses aides, la « pomana porcului », repas funéraire du porc, la « pomana » étant le repas servi à l’issue d’un enterrement et les morceaux de brioche distribués aux pauvres à cette occasion.
    Sur la table, dans une chaude ambiance, entretenue par la tsuica et le vin rouge, a pris place une énorme mamaliga, polenta à base de farine de maïs, accompagnée de viandes frites et de « muraturi », cornichons aigres-doux et poivrons rouges marinés. A l’issue de la journée, ceux qui ont encore quelque énergie aideront à ranger, le nettoyage se poursuivant souvent le lendemain.

    (Merci à Alain pour ce texte gracieusement offert par Amitié-Partage)
     

    votre commentaire
  • L'agneau de Pâques, l'agneau pascal

    L'agneau de Pâques

    L'agneau est l'un des symboles de Pâques, la première référence est bien entendu la référence biblique "Abraham sacrifiant un agneau à la place de son fils"

    Dans la religion chrétienne comme dans la religion juive, l'agneau à une place très importante et symbolique. Si l'agneau est très important dans les deux religions il n'a pas du tout la même signification.
     
    Dans la religion juive, l'agneau de Pâques rappel la traversée de la Mer Rouge tandis que dans la religion chrétienne il symbolise le Christ ressuscité.
     
    L'agneau symbole de Pâques dans la religion chrétienne, est l'une des représentation de Jésus-Christ L'agneau pascal symbolise parfaitement les notions d'inocence et d'obéissance. L'agneau pascal est la représentation symbolique du sacrifice fait par Abraham à la demande de Dieu. L'agneau représente sa soumission à la volonté de Dieu puisqu'il était prêt à sacrifier son propre fils si Dieu l'exigeait. L'agneau est traditionnellement invité à la table de Pâques puisqu'il est le souvenir de ce sacrifice et de cette obéissance à Dieu. Selon les pays et les traditions chrétiennes, la consommation de l'agneau est plus ou moins importante et plus ou moins intégrée au rituel de Pâques.
     
    Dans les deux religions, l'agneau est présent sur la table du repas de la fête de Pâques.

    L'agneau de Pâques dans la fête chrétienne

    L'agneau dans la fête de Pâques

     

    L'agneau est le symbole du Christ ressuscité pour les premiers chrétiens. Dans la Bible, l'agneau pascal fait référence au Christ, donnant sa vie en sacrifice. Jésus est le messie, l'agneau attendu, qui conduit le troupeau, les brebis de Dieu. Saint Jean-Baptiste présente Jésus-Christ comme "l'Agneau de Dieu". L'Apocalypse utilise 28 fois le mot agneau pour désigner le Christ.

    L'agneau symbolise la soumission et le sacrifice de Jésus-Christ ainsi que la soumission du chrétien à la volonté de Dieu, en référence au sacrifice d'Abraham qui était prêt à sacrifier son propre fils si Dieu l'exigeait.

    L'agneau représente sa

    L'agneau et la brebis représentent la pureté, l'innocence, la justice. Autrefois porteurs de chance, on racontait même que le diable pouvait prendre la forme de n'importe quel animal à l'exception de la brebis.

    Manger de l'agneau grillé à Pâques est une tradition qui se perpétue dans de nombreux pays.

     

    L'agneau de Pâques dans la fête juive

    Pour symboliser sa foi, chaque famille du peuple hébreu avait sacrifié un agneau avant de traverser la Mer Rouge. La dernière des dix plaies d'Egypte dont parle la Bible, prédisait que tous les premiers nés mâles seraient tués par l'Ange Exterminateur durant la nuit du 15 Nissan (premier jour de Pessa'h).

    Dieu avait alors ordonné à Moïse de faire immoler un agneau mâle par famille, dont le sang préserverait de la mort lors du passage de l'Ange Exterminateur (avec une branche d'hysope, les hébreux marquaient du sang recueilli le linteau des portes de leurs maisons). Pendant la nuit pascale, l'Ange Exterminateur tua les premiers nés égyptiens et épargna les premiers nés hébreux .

    source : http://www.teteamodeler.com/culture/fetes/agneau-paques.asp


    votre commentaire
  • Le poisson d'avril !

     

    Tout a commencé, paraît-il, en 1564 lorsque le roi Charles IX décida de modifier la date du changement d’année…

    Si l’origine du poisson d’avril est controversée, l’hypothèse la plus courante le fait naître au XVIe siècle. En 1564, le roi Charles IX a décidé que l’année ne commencerait plus le 1er avril mais le 1er janvier. Un changement a également décalé les échanges de cadeaux et d’étrennes qui marquaient le passage à la nouvelle année. Pour semer le doute au sujet de la date réelle du nouvel an, certains ont persisté à offrir des présents en avril. Avec le temps, les petits cadeaux d’avril se sont transformés en cadeaux pour rire, en blagues, puis en stratagèmes pour piéger les autres.

     

    Pourquoi le choix du « poisson » ? Si les farces sont désormais connues sous le nom de « poisson d’avril », cela remonte là encore à ce cher XVIe siècle. Les cadeaux que l’on s’offrait en avril étaient souvent alimentaires. Cette date étant à la fin du carême, période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent. Lorsque les blagues se développèrent, l’un des pièges les plus courants était l’offrande de faux poissons.

     

    Et dans les autres pays ? La tradition de la blague du 1er avril, au départ occidentale, s’est peu à peu diffusée. Elle s’exprime de différentes manières en fonction des pays. En Angleterre, par exemple, le 1er avril est l’ « April’s fool day ». Les farces ne se font que le matin et si vous êtes piégé, vous êtes « une nouille ». En Ecosse, soyez deux fois plus vigilant qu’en France car les farceurs peuvent également sévir le 2 avril. Au Mexique, l’unique tour consiste à subtiliser le bien d’un ami. La victime aura en échange des bonbons et un petit mot lui indiquant qu’il s’est fait avoir. Il existe même une version indienne du poisson d’avril : elle a lieu le 31 mars et se nomme la fête d' »Huli « .

     

    Quelques canulars célèbres de ces dernières années 

    1992 : une radio publique nationale américaine annonce que Richard Nixon est candidat à l’élection présidentielle. Son slogan de campagne : « Je n’ai rien fait de mal, je ne recommencerais pas « .

     

    1999 : la radio BBC 4 affirme à ses auditeurs que l’hymne national anglais « God save the Queen » va être prochainement remplacé par un chant européen en allemand. Des milliers d’auditeurs appellent l’antenne, scandalisés.


    2000 : le quotidien sportif portugais « A bola » publie un article selon lequel l’UEFA a décidé de retirer l’organisation de l’Euro 2004 à son pays. Un traumatisme pour certains lecteurs…


    2002 : le site Internet canadien « Bourque Newswatch » annonce le départ du ministre des Finances, Paul Martin. Repris par le bulletin financier britannique, « The Gartman Letter », la nouvelle aurait fait perdre 32 cents au dollar canadien.


    2009 : Jean-Marc Morandini annonce le retour du club Dorothée.

     

    http://www.linternaute.com/

    Plus d’infos sur: http://fr.wikipedia.org/wiki/Poisson_d%27avril

    Le poisson d'avril !

    Le poisson d'avril !

     

    Le poisson d'avril !


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique