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Par Partages le 15 Janvier 2015 à 08:46
Légendes des lacs
Enfantés par le fée des eaux... ou par le diable, lacs vivants ou lacs disparus, chacun possède son histoire. En voilà quelques-unes...Au commencement du monde, la fée des eaux arriva dans une région de terre plate et aride, où poussaient seulement, comme par mégarde, quelques plantes jaunies et des arbrisseaux rabougris... Elle marchait, belle et légère, pensant à la peine qu'auraient les humains à vivre là, si elle ne faisait rien pour les aider.
Soudain parut devant ses yeux un être laid et difforme, le visage aplati, plein de méchanceté.
- Que fais-tu là ? cria le gnome. Va-t'en tout de suite !
- Mais qui es-tu pour me parler ainsi ? répliqua la fée.
- Je suis le maître de cette terre ! Je ne veux pas que tu y touches, elle est très bien ainsi.
- Les hommes à venir y seront malheureux...
- Tant mieux !
- Il faut de l'eau dans ce pays !
- Je saurai bien t'empêcher d'en mettre !
Le gnome hideux, fou de colère, se mit à frapper la terre à grands coups de talon.
Aussitôt de sourds grondements se firent entendre, le sol se fendit, il en jaillit des cratères innombrables, à perte de vue, crachant des flammes, des pierres, de la fumée, des laves incandescentes...
La fée des eaux n'eut que le temps de fuir, le gnome riait, la croyant morte. Il disparut, content de lui.
Le temps des volcans dura des siècles, puis le calme revint. La fée des eaux attendait son heure. Elle apparut de nouveau, légère, souriante ; elle étendit ses mains aux quatre coins de l'horizon, creusé de ravins, hérissé de puys ; alors, jaillirent partout des sources pures, et naquirent partout des lacs d'eau claire.
- Les hommes pourront être heureux en Auvergne, dit la fée.
Chaque lac a sa vie propre. Ainsi le lac d'Or n'existe plus, la légende raconte qu'il aurait occupé jadis la place de la ville d’Aurillac... Le lac du mont Bar est mort, lui aussi, mais par sa faute. Il était trop coléreux, paraît-il : il suffisait que quelqu'un passe sur son rivage et fasse tomber par mégarde une pierre dans l'eau et le lac du mont Bar s'agitait d'une tempête si forte qu'elle ravageait la région entière. Les gens du voisinage essayèrent longtemps de le calmer, organisant autour de lui des processions solennelles, et lui offrant des pièces d'or. Rien n’y fit. Alors, en désespoir de cause, les paysans vinrent un jour creuser la pierre de son bassin, jusqu'à la fendre. L’eau s'écoula, le lac tarit à jamais. Tant pis pour lui.
D'autres lacs se défendent lorsqu'ils sont menacés d'épuisement par la faute du soleil ou des hommes. Ils s'appellent au secours l'un l'autre, tels le lac du Fayet ou le lac Menet. Bien des gens ont entendu leurs voix, leurs plaintes... À ces occasions, les ruisseaux souterrains se gonflent, ou bien des orages éclatent sur les sommets, et le niveau des lacs remonte. Pourtant, hélas, le grand lac Chambon, lui, rétrécit chaque année.
Tous les lacs ne sont pas des enfants de la fée des eaux. Il semblerait même que le lac Pavin ait été créé par le diable en personne. Son nom viendrait d'ailleurs du latin pavens, c’est-à-dire : « qui répand la terreur ».
Un jour donc, le diable se serait assis au bord d'un gouffre ; il venait de livrer une de ses innombrables batailles contre le bon Dieu, et, une fois encore, il avait perdu. Son découragement était tel à ce moment-là, qu'il se mit à pleurer de rage, et ses larmes dans le gouffre formèrent le lac, profond et glauque...
Certains ajoutent qu'il y a une ville au fond de l'eau, une ville engloutie par les larmes du diable.
En tout cas, une ville, il y en a bien une au fond du lac Bouchet, si on en croit les conteurs d’Auvergne. Écoutez plutôt :
Il était donc une fois, deux malheureux qui arrivèrent dans un gros bourg qui semblait riche, à en juger par l'aspect de ses habitants, bien vêtus, bien chaussés, les visages rouges et pleins de ceux qui font bonne chère.
- La charité s'il vous plaît, demandèrent les malheureux.
Las, on les chassait de chaque maison, les portes leur claquaient au nez. Ils eurent beau passer de rue en rue, tendre la main à la porte même de l'église, rien n'y fit.
Les deux mendiants traversèrent la ville... La dernière maison avant d'en sortir était, contrairement aux autres, une pauvre masure, habitée par une vieille femme.
Celle-ci, voyant les malheureux, les fit entrer chez elle, et leur offrit pour se restaurer tout ce qu'elle possédait, c'est-à-dire le lait de sa seule chèvre.
- Prenez, mes amis, vous semblez plus miséreux que moi...
À la fin du frugal repas, les deux mendiants se levèrent, et dirent à la femme de les suivre, sans rien demander et sans se retourner.
La vieille obéit, s'engagea avec eux sur le chemin de la montagne. Ils s'éloignèrent tous les trois, la chèvre les suivait. Soudain, il y eut du côté de la ville un grondement sourd, et un bruit d'eau qui ruisselait avec force. La vieille femme s'était arrêtée ; la tête rentrée dans ses épaules, elle écoutait en tremblant... Lorsque le bruit s'acheva, les mendiants lui dirent :
- Tu peux regarder maintenant.
La ville avait disparu. À sa place s'étendait un lac miroitant sous le soleil.
Le lac Bouchet existe encore aujourd'hui, à proximité d'une croix bâtie sur la montagne, et appelée : « la croix de la chèvre ». Mais un conseil : ne vous penchez pas trop sur ses eaux pour voir la ville engloutie, il paraît que le lac attire à lui les curieux imprudents.source : http://c/contes/tradi/auv7.html#a23
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Par Partages le 12 Octobre 2014 à 19:04
Le fantôme de l'Opéra Garnier : histoire et légende
source : http://www.pariszigzag.fr/visite-insolite-paris/fantome-opera-garnier
On connait tous la légende du fantôme de l’Opéra Garnier… mais d’où vient cette légende parisienne et qui est ce fameux fantôme dont la loge numéro 5 existe toujours?
Tout commence le 28 octobre 1873 : un jeune pianiste aurait eu le visage brûlé dans l’ incendie du conservatoire de la rue Le Peletier. Sa fiancée, une ballerine du conservatoire, y aurait alors perdu la vie. Inconsolable et défiguré, il aurait trouvé refuge dans les souterrains de l’Opéra Garnier, alors en pleine construction.
C’est donc à l’intérieur du palais Garnier que l’homme, Ernest, séjourna jusqu’à sa mort. Celui ci aurait d’ailleurs vécu à proximité du lac d’eau présent sous l’Opéra et servant de réserve d’eau en cas d’incendie. Il consacra la fin de sa vie à son art et à l’achèvement de son œuvre, un hymne à amour et à la mort. Celui-ci serait mort dans les sous-sols. Son cadavre n’ayant jamais été retrouvé on pense qu’il fut confondu avec les corps des communards.
Mais l’histoire va prendre un autre tournant en 1910. Un écrivain, Gaston Leroux, s’inspire alors de la légende et de plusieurs évènements troublants pour écrire son célèbre roman : Le Fantôme de l’Opéra.
pour lire plus cliquez sur le lien suivant :
http://www.pariszigzag.fr/visite-insolite-paris/fantome-opera-garnier
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Par Partages le 21 Septembre 2014 à 12:25
Conte de Bretagne ... Légende de l'Auberge Blanche !
Publié le 10/05/2014 à 15:21 par yvonne92110source : http://yvonne92110.centerblog.net/rub-legendes-de-bretagne-.html
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Par Partages le 9 Septembre 2014 à 08:04
La Dame de Brocéliande ...
Brocéliande oscille aujourd’hui entre landes et bois, mais autrefois elle était recouverte d’immenses arbres, forteresse végétale quasi imprenable.
A cette époque régnait un roi dont les seules préoccupations étaient la guerre et d’étendre ses territoires. Chaque soir lorsqu’il regagnait son château au cœur de Brocéliande, il se sentait cerné de toutes parts par ses arbres séculaires dont le vent dans les feuillages leurs faisait murmurer mille histoires. Le tyran ne voulait rien entendre, il n’avait que faire des légendes, il pensait à l’ennemi, comment le surveiller s’il venait à attaquer ? Mais le danger était-il à l’extérieur ou à l’intérieur dans le cœur de ce mauvais souverain ? Alors germa dans l’esprit du roi une sombre idée : celle d’anéantir la forêt.
Dès le lendemain, ses soldats armés de haches commencèrent à abattre les vieux arbres. Ce n’était que plainte lugubre de toutes parts et sept jours plus tard s’étendait autour du château une plaine morte. Excepté un chêne enraciné solidement dans la terre de Brocéliande. Furieux le roi essaya de s’attaquer à cet arbre en vain.
Le château et le lac dans la forêt de Brocéliande
Il décida de consulter une vieille femme versée dans les arts sombres de la magie.
— Roi, je peux t’aider car ton cœur est gâté par le pouvoir et la soif de posséder. Voici une fiole, elle contient un poison violent. Il te suffira de le répandre sur les racines du chêne ainsi il ne pourra plus se nourrir et il mourra.
Le roi s’en retourna dans son château soulagé à moitié par l’idée que demain l’arbre ne serait plus. Au petit matin, le sergent d’arme fit irruption dans ses appartements.
— Sire l’arbre est mort, mais venez voir …
Le roi enfila son pourpoint en grande hâte, traversa la morne plaine au centre de laquelle le chêne avait disparu. Ses compagnons et ses gens formaient un grand cercle. Ils semblaient désolés et étonnés à la fois. Le roi les poussa violemment, sur le sol ce n’était pas le vieux chêne qui était étendue mais une magnifique femme aux longs cheveux d’or, vêtue de soies vertes. Elle gisait sur la terre, inanimée, la couleur de son teint laissait deviner qu’elle avait été empoisonnée. Alors le roi s’agenouilla auprès de la Dame tout en murmurant :
— Qu’ai-je fais ? J’ai touché à l’intouchable, j’ai porté atteinte à l’esprit des Bois.
Quelque chose venait de s’éveiller dans son cœur, le roi ordonna à ses gardes :
— A partir de maintenant je veux que vous appreniez à semer, à planter, mon souhait le plus cher est que la forêt revive.
Quelques années plus tard, ajoncs, genêts égayaient la plaine autrefois dévastée. En ce nouveau mois d’avril, à la place où la Belle Dame avait été retrouvée inanimée avait poussé un hêtre. Il offrait ses pousses vertes tendres à l’azur du ciel. Le roi en voyant cet arbre nouveau sentit son chagrin s’estomper. Il resta longtemps au pied de l’arbre jusqu’à la nuit tombée. Sous la clarté de la lune, le hêtre se mit à grandir, toutes ses feuilles s’unirent pour devenir une chevelure blonde et le tronc d’arbre devint un corps de femme vêtue de soies vertes.
L’esprit des Bois, de Brocéliande revenait à la vie, celle que le roi avait toujours espérée et aimée au fond de son cœur lui faisait face. Alors elle lui tendit de sa main blanche et délicate, une pousse de l’arbre vert tendre, un rameau de Vie ... en lui souriant.
Puis tous deux s’engagèrent dans la lande sur un sentier, puis dans les bois, sur un chemin du dedans.
Brocéliande, la Bretagne des légendes entre Mer et Océan.
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Par Partages le 3 Septembre 2014 à 08:12
Légendes de Bretagne ... La fée de l'île de Loc'h !
La Dame de Brocéliande ... légende de Bretagne !
Publié le 03/06/2014 à 15:28 par yvonne92110
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