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    Seine (La) : oeuvre d’un saint
    ou fille de Bacchus ?

    (D’après « Légendes du vieux Paris », paru en 1867)

    Connaissez-vous, de la Seine, la légende de sa source — à l’ombre d’une abbaye — et celle de son embouchure — où se dresse le cap de la Hève, tombeau de la nymphe Héva attachée au service de Sequana, fille de Bacchus —, les deux extrémités du fleuve qui naît et ne coule qu’en France, et sur lequel navigue, calme et majestueux, le vaisseau symbolique de la ville de Paris, représenté par la Cité ? On a presque autant divagué sur la source de la Seine que pour découvrir celle du Nil ; mais au lieu d’entreprendre ici d’ennuyeuses discussions, concentrons-nous sur les légendes...


    C’était au VIe siècle. En ce temps-là, Dieu envoya un de ses élus dans les forêts des Burgondes. Seine était son nom, il sortait du moustier de Saint—Jean, en pays d’Auxois, et avait reçu l‘habit religieux des mains de l’évêque de Langres. Saint Seine appartient à la phalange héroïque de ces moines hardis qui seuls, ou à la tête de quelques fidèles, vont batailler contre les idoles au milieu des païens et des sauvages ; chevaliers errants de la religion, leur forteresse est la foi, turris eburnea ; leur bouclier, la robe de bure ; leur arme, la croix.

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  • Un partage de Corinne

    Conte

    Dieu nous donne la laine et les aiguilles

    il nous dit : tricotes de ton mieux une maille à la fois

    une maille est une journée sur l'aiguille du temps

    dans un mois trente ou trente et une maille

    dans dix ans trois mille six cents cinquante mailles

    quelques unes sont à l'endroit d'autre à l'envers

    il y a aussi des mailles échappées, mais on peu les reprendre

    que de mailles manquées !

    La laine que Dieu m'a donné pour tricoter ma vie

    est de toutes les couleurs :

    rose comme mes joies

    noires comme mes peines

    grise comme mes doutes

    verte comme mes espérances

    rouge comme mes affections

    bleue comme mes désirs

    blanche comme mon don total à celui que j'aime

    Seigneur donnes moi le courage de terminer mon tricot

    afin que tu le trouve digne

    de l'exposition des travaux des hommes

    LE TRICOT DE LA VIE

    Dieu nous donne la laine et les aiguilles

    il nous dit : tricotes de ton mieux une maille à la fois

    une maille est une journée sur l'aiguille du temps

    dans un mois trente ou trente et une maille

    dans dix ans trois mille six cents cinquante mailles

    quelques unes sont à l'endroit d'autre à l'envers

    il y a aussi des mailles échappées, mais on peu les reprendre

    que de mailles manquées !

    La laine que Dieu m'a donné pour tricoter ma vie

    est de toutes les couleurs :

    rose comme mes joies

    noires comme mes peines

    grise comme mes doutes

    verte comme mes espérances

    rouge comme mes affections

    bleue comme mes désirs

    blanche comme mon don total à celui que j'aime

    Seigneur donnes moi le courage de terminer mon tricot

    afin que tu le trouves digne

    de l'exposition des travaux des hommes

    Un partage de Corinne

     

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  • Légendes autour de Pâques

    Légendes autour de Pâques


    Au temps jadis, quand on fondait les cloches au pied même du clocher où elles devaient être logées, c’est l’époque qui précédait la fête de Pâques qu’on choisissait pour ce travail, et c’est le jour de Pâques qu’on baptisait la cloche et qu’on l’inaugurait. Le fondeur besognait dans le mystère ; la nuit, on voyait rougeoyer les lueurs de son fourneau gigantesque ; et maintes histoires miraculeuses couraient sur son compte. Les légendes sont nombreuses sur la fabrication des cloches autrefois. Citons-en une entre cent.

    C’est l’histoire étrange et tragique de la cloche de Breslau. En 1386, le plus vieux fondeur de cette ville avait cru trouver la formule d’un alliage merveilleux. Le métal avait été versé dans le moule et le vieillard, voulant se reposer quelques instants, avait laissé son jeune apprenti auprès du moule, en lui recommandant de ne pas toucher au métal.

    Mais le jeune garçon, désirant faire jaillir de belles gerbes d’étincelles, plongea dans l’alliage liquide une grosse barre de fer. Aussitôt, le métal, au contact de cet objet froid, se mit fit bouillonner, et l’enfant poussa des cris de terreur. Le fondeur, éveillé en sursaut, accourut ; et, croyant son chef-d’œuvre perdu, il entra dans une si violente colère qu’il empoigna son apprenti et le jeta dans le métal fondu. Or, les habitants de Breslau assuraient que le son de cette cloche avait quelque chose de pénétrant, de douloureux. Quand elle sonnait, on eut dit que l’espace s’emplissait de sanglots.

    L’amour que les gens d’autrefois avaient pour leurs cloches s’exprimait ainsi par toutes sortes de légendes. Contons-en une haute, celle des cloches d’une vieille abbaye de Flandre, que les sans-culottes enlevèrent, en 1792, pour en faire des canons. On les avait descendues à grand peine du clocher où, depuis des siècles, elles chantaient de matines jusqu’à vêpres, et on les avait déposées sur un lourd chariot garni d’un épais lit de paille. Il s’agissait de les conduire à la fonderie de Douai. En route, le charretier jurait, sacrait sans relâche, et les cloches frémissaient d’entendre de tels blasphèmes.

    Et voilà qu’un beau soir — c’était justement le samedi saint, veille de Pâques — comme le mécréant sacrait plus fort que de coutume, les cloches, tout à coup, s’ébranlèrent, s’entrechoquèrent dans un déchaînement de sonorités furibondes, s’enlevèrent d’elles-mêmes et disparurent dans la nuit. L’homme fut retrouvé, inanimé, auprès de son attelage. Quant aux cloches, elles s’en étaient revenues au clocher abbatial ; et, le lendemain, dimanche de Pâques, dès l’aube, les gens du pays ne furent pas peu surpris de les entendre sonner à- toute volée.

    C’étaient là de belles histoires qui, jadis, faisaient frissonner les paysans à la veillée, et que seuls se rappellent aujourd’hui les fervents des traditions populaires et aussi les poètes qui aiment la voix des cloches et le pittoresque dès clochers.

    Une vieille chronique nous raconte un fait curieux qui se passa le jour de Pâques. Burchard, dit le Barbu, tige de la maison de Montmorency, possédait un fort dans l’île de Seine (devenue l’île Saint-Denis). Il partait de ce fort pour faire des incursions sur l’abbaye de Saint-Denis, qu’il pillait et dévastait fréquemment. Si Vivien, abbé de ce monastère, s’en plaignit au roi qui ordonna au noble baron de mettre fin à ses brigandages, Burchard n’obéit pas et se vengea sur les propriétés de l’abbaye et sur les pauvres habitants qui les cultivaient. Le roi, impuissant à contenir ce redouble brigand, imagina de lui faire consentir un accord avec l’abbé de Saint-Denis, accord qui eut lieu en 1008.

    Il fut convenu que Burchard serait autorisé à construire un château dans un lieu appelé Montmorency, près de la fontaine de Saint-Valery, à trois milles de Saint-Denis ; qu’il ferait hommage à l’abbé pour le fief qu’il possédait dans l’île Saint-Denis ; que ses chevaliers habitant son château de Montmorency seraient tenus de se rendre, deux fois par an, le jour de Pâques et le jour de saint Denis, dans l’abbaye de ce nom, et d’y rester en otages jusqu’à ce que les objets volés par ledit Burchard, les dommages faits par lui aux biens de l’abbaye, fussent restitués ou réparés ; après quoi, on se donnait le baiser de paix et les chevaliers retournaient à Montmorency.

    La fête de Pâques était donc choisie comme terme de restitution, de réparation et d’oubli des injures. Dans beaucoup d’actes de ce genre on voit ce jour figurer comme date de paix et de pardon. Voici ce qui advint dans le palais de la Cité, le jour de Pâques de l’an 995, cependant que régnait Robert le pieux, ce roi célèbre dans les légendes. Tout le monde sait qu’un jour, voyant un voleur qui coupait le gland d’or de sa robe, pendant qu’il était en prières, il se retourna et pria le larron de n’en voler que la moitié, afin d’en laisser un morceau pour un autre malheureux.

    Par son ordre, disent les vieilles chroniques, un palais fut construit : c’est le palais de la Cité. Robert voulant l’inaugurer le jour de Pâques, des tables furent dressées pour un festin, où les pauvres de Paris étaient invités ; et avant de commencer le repas, Robert se lava les mains. Alors, de la foule des mendiants qui le suivaient s’avança un aveugle qui lui demanda l’aumône ; le roi en badinant, lui jeta de l’eau au visage ; aussitôt, à la grande admiration des assistants, l’aveugle recouvra la vue. Ce miracle, accompli le jour de Pâques de 995, attira un grand concours de peuple dans le palais de la Cité.

    Dans la Sainte-Chapelle, que saint Louis fit bâtir pour loger les reliques qu’il amassait de toutes parts, on célébrait, pendant la nuit du vendredi au samedi-saint, une cérémonie assez bizarre pour être racontée. Tous les possédés du diable y venaient régulièrement chaque année pour être délivrés de l’obsession de cet esprit maudit. C’était un affreux charivari, mêlé de contorsions, de cris et de hurlements qui ébranlaient le Châtelet jusque dans sa base. Quand ce vacarme était à son comble, le grand chantre apparaissait armé du bois de la vraie croix. A son aspect tout rentrait dans l’ordre, les convulsions cessaient, et aux cris de rage succédait le calme le plus parfait. Le lendemain, jour de Pâques, tous ceux qui avaient eu le diable au corps et qui avaient éprouvé la vertu de la précieuse relique, allaient en troupe à Notre-Dame ; ils se tenaient dans une chapelle latérale, et l’officiant venait les asperger d’eau bénite pour compléter la guérison. Cette coutume subsista jusque sous Louis XV.

    Cérémonie de la Gargouille à Rouen
    Cérémonie de la Gargouille à Rouen

    Si c’était l’usage à la Pentecôte de donner la liberté aux colombes dans les églises en mémoire de l’Esprit-Saint qui descendit sur les apôtres sous forme de colombe, il y avait à Pâques une tradition plus généreuse. On délivrait des prisonniers, on les ressuscitait à la vie ; ils sortaient de la prison comme du tombeau. La joie était tellement grande qu’elle devait pénétrer partout, même dans les cachots. Cette délivrance se rattache à plusieurs légendes, dont la plus célèbre est celle de saint Romain, au VIIe siècle. Un dragon qu’on nommait Gargouille tempêtait en rivière de Seine et faisait naufrager les bateaux ; sur les rives, il mangeait les chevaux et les bœufs des pauvres laboureurs. Déjà plusieurs chevaliers sans paour avaient essayé de le tuer, mais ils avaient trouvé la mort.

    Saint Romain, alors archevêque de Rouen, se crut assez bien avec Dieu pour tenter l’entreprise. Il se rendit d’abord dans les prisons de l’officialité et emmena avec lui deux prisonniers, condamnés à mort. Suivi d’une grande foule de peuple, il se rend au repaire du monstre qui, à sa voix, devient docile. Il lui met son étole et une corde au cou, et les deux prisonniers le conduisirent ainsi, comme un chien tenu en laisse, sur la place publique, où il fut brûlé incontinent. La Gargouille, sentant le feu, essaya de l’éteindre en vomissant beaucoup d’eau sur le bûcher, mais elle ne put y parvenir, saint Romain était là. Le monstre fut réduit en cendres. Disons en passant que c’est depuis cet événement qu’on donna le nom de gargouilles aux animaux chimériques, sculptés autour des basiliques, qui rejettent loin d’elles les eaux sales, comme pour empêcher les souillures de pénétrer dans la maison de Dieu.

    En mémoire de cette délivrance miraculeuse, on octroya aux archevêques de Rouen le droit de descendre tous les ans à l’officialité et, sur le rapport du geôlier, de donner la liberté à deux prisonniers. Cette délivrance se faisait à Pâques. A Paris, c’était à Notre-Dame que s’accomplissait celte cérémonie : l’archidiacre brisait un anneau de la chaîne, et le prisonnier, après promesse de meilleure vie, était mis en liberté.

     

    source : http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article5725


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     Trouvé sur /fr.wikipedia.org

    Les légendes contemporaines, appelées également légendes urbaines, sont bien définies par les folkloristes et les anthropologues de la communication. Les œuvres de Jan H. Brunvand aux États-Unis ou de Véronique Campion-Vincent et Jean-Bruno Renard en France montrent que les exemples de légendes contemporaines favorisent autant l'identification des légendes elles-mêmes que leur compréhension.

    La présence d'un exemple sur cette liste ne garantit pas sa fausseté : on ne peut mesurer le risque d'un « passage à l'acte », ni d'une erreur de « sourçage ».

    Légendes contemporaines célèbres

     

    • L'auto-stoppeuse fantôme :

      dans l'une des versions de cette légende contemporaine, un homme aurait pris en auto-stop une étrange jeune femme, elle aurait disparu aussitôt après qu'ils furent arrivés à destination. Dans la maison où elle aurait demandé à aller, l'homme aurait découvert une photo de cette femme… qui serait morte depuis plusieurs années (plusieurs versions de cette histoire existent, et la femme est parfois surnommée la « dame blanche »).
    • L'être humain n'utiliserait que 10 ou 30 % de son cerveau3,4.

      Cette croyance proviendrait du philosophe William James. Il faut noter que les zones cérébrales ne sont jamais toutes actives simultanément, mais cela est dû à leur spécialisation.
      Voir mythe de l'utilisation incomplète du cerveau.

     

    • La Grande Muraille de Chine serait la seule construction humaine visible depuis la Lune.

      Faux, la largeur de la muraille de Chine étant beaucoup trop petite5 (voir la muraille de Chine depuis la Lune, c'est comme regarder un cheveu de 20 cm d'une distance de 13 km) ; mêmes les autoroutes, beaucoup plus larges que la Grande Muraille, ne sont pas visibles de la Lune.

     

    • Le portrait taillé dans le roc d'Atatürk ferait de lui le « seul truc visible depuis la Lune ».

    Faux, même explication que ci-dessus. On voit un turc, pas un truc.

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_l%C3%A9gendes_contemporaines


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