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    Ô grand Saint Nicolas,
    Patron des écoliers,
    Apporte-moi des pommes
    Dans mon petit panier.
    Je serai toujours sage
    Comme une petite image.
    J'apprendrai mes leçons
    Pour avoir des bonbons.


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    Étymologie

    L'Avent est emprunté au latin chrétien adventus, dérivé du latin classique advenire (arriver) ; c'est-à-dire l'arrivée, l'avènement de Jésus-Christ, dit, par antonomase, pour sa naissance, et finalement, par catachrèse, pour un certain temps avant Noël3. En France, jusqu'au xive siècle, la graphie la plus courante est Advent mais celle-ci disparaît totalement après le xviie siècle pour laisser place à la forme que l'on connaît aujourd'hui4.

    Histoire


    lire plus en cliquant sur le lien suivant :La célébration de l'Avent débute au cours du ve siècle, lorsque l'évêque Perpet de Tours, dans une ordonnance, ordonne qu’à partir de la fête de saint-Martin, le 11 novembrejusqu’à Noël, on jeûne trois fois par semaine : c’est pour cela que l’Avent est également nommé Carême de saint Martin. Selon les historiens, cette institution ne dépasse pas les limites du diocèse de Tours jusqu’au vie siècle.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Avent#.C3.89tymologie


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  • Une petite pensée pour nos ami(e)s roumains !

    VOILÀ CE QUE JE TE SOUHAITE, MA DOUCE ROUMANIE 


    Qu'est-ce que je te souhaite donc, ma douce Roumanie,
    Pays glorieux, qui inspires langueur, désirs ?
    D'avoir les bras nerveux armés contre l'ennemi,
    Illustre comme ton passé, puisse être ton avenir !
    Que bouille le vin dans les coupes, s'écume dans les verres,
    S'il plaît à tes braves gars de faire ainsi la fête ;
    Car le rocher résiste, même si le flot se perd,
    Ma douce Roumanie, c'est ce que je te souhaite.

    Puisse nourrir rêves de vengeance noirs comme le charbon
    Que ton épée fumante suinte le sang ennemi,
    Et qu'au-dessus de l'Hydre, enrage comme l'Aquilon
    Ton rêve de gloire flotte tout fier, triomphalement.
    Que tes drapeaux tricolores disent sur toute la terre
    Ce qu'est le brave peuple roumain, d'une voix bien nette,
    Quand s'allume, pour une sainte cause, sa chaste colère
    Ma douce Roumanie, c'est ce que je te souhaite.

    Autant l'ange de l'amour, autant l'ange de la paix
    Sur l'autel des vestales secrètement sourient,
    Mars en pleine gloire, ils réussissent à aveugler,
    Qui parcourt le monde, de sa lampe l'éclaircit,
    Que sur ton sein vierge, il descende encore du ciel
    Y goutte le bonheur du paradis en fête,
    Toi, donne-lui l'accolade, bâtis-lui des autels,
    Ma douce Roumanie, c'est ce que je te souhaite.

    Qu'est-ce que je te souhaite donc, ma douce Roumanie,
    Toute jeune belle mariée, déjà mère dévouée !
    Puissent tes fils vivre en frères, seulement en harmonie
    Comme les astres de la nuit, comme l'aube des journées,
    Vivre éternellement dans la gloire et le bonheur,
    Des armes redoutables, une âme roumaine parfaite,
    Faire des rêves de fortitude, d'orgueil et d'honneur
    Ma douce Roumanie, c'est ce que je te souhaite !
    (par Mihai Eminescu, poete romain)


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  • Noel en Provence

     

    Les fêtes de Noël, appelées fêtes calendales, commencent le 4 décembre avec la Sainte-Barbe et se terminent le 2 février, avec la chandeleur. Une période de 40 jours où se mêlent traditions chrétiennes et païennes.

     

     

    La Sainte-Barbe

     

    On sème ce jour-là des grains de blé et lentilles dans des soucoupes recouvertes de mousse fraîche – ou de coton hydrophile -, arrosées d’un peu d’eau. Les grains germés vont donner de jolies pousses vertes, qui symbolisent la moisson future. Si, le 25 décembre, les pousses sont généreuses, la récolte sera bonne. Sinon, les moissons sont pauvres.

     

    Les soucoupes ornent la table de Noël et la crèche.

     

    C’est souvent au même moment que les santons sortent de leur sommeil d’une année pour retrouver le buffet ou la table qui serviront de décor.

    Petits et grands partagent ce moment de confection de la crèche – dont l’origine remonte à Saint-François d’Assises, et qui ne sera démontée que le jour de la Chandeleur - ; un pont par ici, une maison par là, le petit peuple coloré des santons s’anime : la nativité - sauf l’enfant Jésus -, « Lou Ravi » -qui lève ses bras au ciel en signe d’admiration-, Mireille et Vincent, Lou Pistachié – qui conduit son âne chargé de blé - , Bartomio – l’incorrigible ivrogne qui offre une morue séchée à Jésus - , le pêcheur, le tambourinaire, l’ange Boufarrèu avec sa trompette qui annonce la venue de l’enfant Jésus…

    La tradition veut que chaque année, l’on ajoute un nouveau santon à la crèche.

     

    Cette période qui précède Noël, aussi appelée Avent – elle commence le 4ème dimanche avant Noël -, est chérie par les Provençaux qui aiment à flâner sur les marchés de Noël, salons des santonniers ou assister aux nombreux concerts, veillées et pastorales – qui content la marche de Joseph pour trouver un abri et la pieuse dévotion au nouveau-né - qui animent la région.

     

     

    Le 24 décembre, on célèbre le Cacho-Fio, on partage le Gros Souper et les 13 desserts, on assiste à la Messe de Minuit.

     

     

     

    Le Cachio-Fio

    Il est précédé par le rite de la bougie ; l’aïeul de la famille choisit une bougie parmi celles que l’on a éclairées dans la maison et la présente à toute la famille. Si la flamme se courbe, la récolte sera bonne, si elle reste droite, elle sera maigre.

    Ensuite, l’aïeul et le benjamin de la famille vont allumer la bûche de Noël, le Cacho-Fio, issue d’un arbre fruitier et soigneusement choisie quelques semaines auparavant ; mais avant de livrer cette bûche aux flammes, ils répandront par trois fois du vin cuit sur la souche en chantant : « Alègre, Diou nous alègre Cacho‑fio ven, tout ben ven ; Diou nous fagué la graci de veïre l’an que ven, Si sian pas mai que siguen pas men » - Tout vient bien, Dieu nous fasse la grâce de voir l’an qui vient ; si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins.

     

    La bûche livrée à l’âtre éclairera et réchauffera la maison, où l’on s’affaire à la préparation du Gros Souper et de la Table Calendale.

     

     

    La Table Calendale

    Elle doit être dressée sur 3 nappes posées les unes sur les autres, comporter 3 chandeliers, pour commémorer la Trinité et l’on met toujours un couvert de plus, la part du pauvre.

     

    Il est temps de partager le Gros Souper ! C’est en fait un repas maigre composé de chou-fleur, cardons, céleri, artichauts servis à l’huile d’olive pressée ou à l’anchoïade. Point de viande, mais du poisson : de la morue séchée ou salée ou l’alose du Rhône.

     

     

    Les 13 desserts

    Ils symbolisent la Cène et clôturent le repas : nougat blanc et noir, la fougasse – appelée aussi Pompe à Huile-, les fruits confits, les dattes, les mandarines, les 4 mendiants – les noix, amandes, figues sèches et noisettes qui représentent les 4 ordres religieux majeurs - , du raisin, des pommes, des pruneaux.

     

     

    Il est alors l’heure de partir pour la Messe de Minuit ; avant de partir, la tradition veut que l’on relève les 4 coins des nappes pour empêcher les esprits de venir souiller la table.

     

     

     

    La Messe de Minuit

    Son origine remonterait au Vème siècle, elle est toujours précédée d’une veillée où sont chantés les « Noëls », cantiques Provençaux dont les plus célèbres furent écrits au XVIIème siècle par l’Avignonnais Nicolas Saboly.

     

    Certaines messes sont également précédées de la cérémonie du pastrage ou présentation de l’agneau, où le berger présente au prieur un agneau de lait, qui le prend dans ses bras ; le berger conte son voyage pour venir jusqu’ici offrir son adoration. Jadis, l’on venait à la suite déposer une offrande – poissons, fruits, légumes -, chacun ayant à cœur d’offrir ses meilleurs produits.

     

    La messe est célébrée avec ferveur ; si aujourd’hui, elle est dite en Français, il subsiste quelques communes de Provence où la messe est également en Provençal, comme à Brantes ou Séguret.

     

    Au retour de la messe, l’enfant Jésus rejoint la crèche et l’on termine la soirée autour des 13 desserts.

     

    L’on patiente ensuite jusqu’au 6 janvier, Jour de l’Epiphanie, l’apparition des rois mages. Ce jour-là, on déguste en Provence le royaume – une brioche en forme de couronne - aux fruits confits, et dans les autres régions la galette feuilletée à la frangipane.

     

    Les fêtes calendales sont ainsi closes.

     

     

    source :  http://www.provenceguide.com/dossiers/noel/traditions-provencales-196-1.html


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